Logique et fidèle à ses règlements, la commission de discipline de la LFP a donné match perdu à Nantes et trois points à Toulouse suite à l’envahissement du terrain de La Beaujoire samedi dernier.
Jeudi soir, les yeux rennais, bordelais et lensois étaient tournés vers la Ligue. Plus précisément vers la pièce où ont délibéré Jacques Riolacci et ses acolytes de la commission de discipline de la Ligue Professionnelle de Football qui devaient statuer sur l’affaire de l’envahissement du terrain nantais lors de Nantes-Toulouse de la 37eme journée. Une affaire simple factuellement.
Et les règlements sont clairs : Nantes doit avoir match perdu pour ces actes de débordements. Jacques Riolaci et le président Frédéric Thiriez n’ont d’ailleurs pas manqué cette semaine de réaffirmer que force restait à la loi.
Injuste ou pas, elle est la même pour tous. Et comme il y a un perdant nantais pour cette rencontre, il y a forcément un gagnant. Et il est toulousain.
Avec trois points de plus au compteur par rapport à la 37eme journée, le Téfécé réalise donc une belle opération.
Désormais sixième avec 55 points, le club du président Sadran peut s’installer sur le podium si la dernière journée lui offre des résultats favorables. Le match contre Bordeaux sera ainsi plus qu’une finale de la Coupe du Sud-Ouest. En cas de défaillance lensoise à Troyes, une place en Ligue des Champions pourrait se jouer. Cette issue paraît inimaginable mais elle existe. Plus envisageable par contre est que cette décision va influer sur la qualification en UEFA. Mais que pouvaient les Toulousains dans cette histoire ? A 0-0 à cinq minutes de la fin, les hommes de Baup n’ont quand même pas demandé aux mécontents nantais d’organiser leur manif’ sur leur terrain de jeu…
Les Toulousains auraient pu perdre ce match. Ils auraient pu faire match nul. Ils auraient pu gagner. Mais le règlement est appliqué. Reste désormais au terrain à parler samedi prochain.
Si Bordeaux et Rennes l’emportent, personne ne se souviendra de cette polémique, sauf peut-être les instances de la Ligue qui corrigeront leurs textes, même si ce n'était pas la tendance jeudi soir.
Puisque le très lettré président de Saint-Sernin (Rennes) estime qu’il n’est écrit nulle part que dans un tel cas de figure, l’équipe se déplaçant doit empocher les trois points, il serait temps d'amender le texte pour le rendre plus compréhensible encore pour éviter de perdre du temps.