Après les déclarations de Nicolas Sarkozy au sujet de la Banque Centrale Européenne et le tollé provoqué chez nos voisins, l'Elysée tente de se rattraper aux branches…
Probablement trop fougueux, notre président s'est mis à dos beaucoup de nos "amis" européens en s'attaquant à la BCE. Une mauvaise idée qui lui vaut les critiques acerbes de quelques personnages influents dont Axel Weber, président de la Bundesbank allemande, qui résume ce que Sarkozy aurait apporté par sa déclaration en une petite phrase aussi concise que piquante : "c'est zéro".
David Martinon, le porte-parole de la présidence, a donc tenu a préciser que la France respectait totalement l'indépendance de la BCE mais que cela ne l'empêchait pas de lancer le débat et de réfléchir.
Jean-Claude Trichet, à la tête de cette BCE tant critiquée, s'étonne quand à lui du revers de Sarkozy, qui l'avait félicité il y a quelques temps, avant de critiquer vertement l'immobilisme de l'institution financière…