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Barbara Pompili (Photo libre de droit)

Dans l’affaire Denis Baupin son épouse Emmanuelle Cosse n’est peut-être qu’une victime collatérale. Mais rien n’interdit de penser qu’elle soit également la cible d’un règlement de compte. Car son entrée au gouvernement a été vécue comme une trahison par de nombreux membres d’EELV. Sans rentrer dans la théorie conspirationniste, c’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups. En tout cas une hypothèse pas si farfelue que ça.

Surtout que Barbara Pompili donne quelques éléments qui laissent penser que l’ambiance autour d’elle est plutôt malsaine. Car suite à la dénonciation des agissements sexistes, voire plus, de Baupin. La Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité déclare « On m’a demandé de me placer en victime de Baupin. Comme j’ai refusé, je me suis retrouvée en position d’accusée. Dans cette histoire, on est soit victime, soit complice ». Alors que Mme Pompili n’avait « pas voulu contribuer à l’acharnement sur lui » sans pour autant le « couvrir ».

Cependant, comme beaucoup d’autres femmes, Mme Pompili confirme avoir reçu de nombreux messages de qui vous savez.

« J »ai reçu des milliers de SMS de Baupin, mais des milliers qui n’ont rien à voir avec cette histoire. J’ai aussi reçu des SMS charmeurs de sa part. Quand je lui ai dit stop, il s’est excusé platement et a dit : Je ne veux pas que ça crée des problèmes entre nous« .

Et d’ajouter…

« Mais ça ne veut pas dire que les personnes qui s’expriment ne sont pas des victimes » car « le problème, c’est que les limites entre séduction et harcèlement ne sont pas toujours claires : « On peut tirer du positif de cette histoire si ça permet à des femmes agressées de libérer leur parole. Et si certains peuvent se poser des questions sur la limite de ce qui est acceptable. Draguer, c’est acceptable. La limite dépend des personnes et de ce qu’elles ressentent. Ce n’est pas si simple. »

Sans vouloir draguer Barbara Pompili, un minimum d’objectivité oblige à reconnaître que l’écologiste est une jolie femme femme. Avec un brin  de machiste on pourrait même dire une belle plante. Ce qui ne l’empêche pas de pousser un coup de gueule contre les réseaux sociaux où elle se fait « traiter de pute tous les jours ». Elle raconte également ce qui est arrivé à sa fille…

« En faisant une recherche sur moi, ma fille est tombée sur un photomontage de moi avec un godemiché dans le vagin. J’ai demandé à Twitter de la supprimer. Ils ont refusé. Quand on est une femme politique, on apprend à se blinder là-dessus, mais c’est éprouvant ».

Maintenant, concernant l’affaire Denis Baupin, faut-il y voir un règlement de compte contre les écolos qui sont rentrés au gouvernement…

Selon Barbara Pompili « C’est hyper difficile de répondre »  « Je ne veux pas qu’on dise que je remets en cause la parole des femmes auteurs de ces accusations. Je n’ai aucune preuve. Mais on m’a dit : Tiens, ça tombe à un moment spécial, tiens, ça vient de personnes qui vous en veulent beaucoup. Quand bien même, ce sont des personnes haineuses qui sortent l’affaire, il fallait que ça sorte ».

Ah la politique est bien un monde impitoyable, surtout ses dessous !

Source – Le Point