Le candidat démocrate en visite au Moyen-Orient.
Il est arrivé aujourd'hui en Afghanisatan, il démarre une tournée au Moyen-Orient et en Europe destinée à renforcer sa crédibilité.
Les détails du programme de sa visite n'ont toujours pas été divulgués et hier on ne savait toujours pas en quoi consistait ce programme. Ce voyage étant préparé depuis des semaines, l'entourage de celui-ci n'a rien laissé transcrire.
On sait seulement qu'il a rendez-vous lundi avec le roi Abdallah II de Jordanie, qu'il se rendra ensuite en Israël et dans les territoires Palestiniens, puis ira dans trois capitales européennes, Berlin, Paris et Londres.
A Jérusalem Barack Obama se rendra devant le mur des lamentations, il souhaite ainsi donner une image qui le réconcilierais avec l'électorat Juifs Américain réticent à son dialogue avec l' Iran.
Il fera ensuite une visite dans la ville de Ramallah pour avoir un entretien avec le Président Palestinien, Mahmoud Abbas dont il s'était attiré la désapprobation le mois dernier après avoir soutenu l'annexation de Jérusalem par Israël, soutien pour lequel il a fait marche arrière parce qu'il estime à présent que la question doit être négociée entre les parties concernées.
D'après un sondage du Washington Post, 48% des Américains estiment qu'il ferait un bon commandant en chef et 72% estiment que John McCain est plus qualifié pour ce poste.
Il est donc important pour lui de ne pas commettre de fautes et d'apparaître crédible.
John McCain s'est déclaré " heureux " que Barack Obama se rende au Moyen-Orient, mais il a regretté que sa décision de retirer la plupart des forces de combat d'Irak en seize mois n'ait pas été prise après avoir entendu le général David Petraeus.
Il dit aussi regretter la différence de traitement médiatique dont il est victime par rapport à Barack Obama.
Trois présentateurs de grand journaux télévisés, ont été invités pour l'accompagner dans cette visite, avec la promesse d'une interview à tour de rôle.
N’ayant aucune connaissance particulière dans le processus électoral américain, je ne peux pas trop commenter cet article, que j’ai voté : SUPER…
Cependant, j’aimerais savoir quelles différences politiques il y aura entre Barack Obama (s’il est élu) et Georges Walker Bush Jr ?
ultimatum!?
L’Iran a deux semaines pour répondre sérieusement à la proposition internationale de suspendre ses expériences nucléaires sensibles ou sinon il sera exposé à des « mesures punitives », a averti lundi la secrétaire d’Etat américain Condoleezza Rice.
« S’il n’y pas de réponse sérieuse dans deux semaines nous aurons toujours la possibilité d’exploiter la piste de New York, a dit Rice, aux journalistes qui l’accompagnaient au Proche-Orient, se référant au Conseil de sécurité de l’ONU et lançant une mise en garde sur des mesures « punitives » ultérieures.
Une rencontre à Genève samedi a envoyé « un message très fort aux Iraniens montrant qu’ils ne peuvent pas à la fois avancer et reculer (…) et qu’ils doivent prendre une décision », a-t-elle ajouté. « Cela clarifie les choix de l’Iran et on verra ce que l’Iran fera dans deux semaines. Mais je pense que le processus diplomatique a gagné une nouvelle énergie », a-t-elle poursuivi. Mme Rice se référait au Conseil de sécurité de l’ONU qui a imposé jusqu’à présent trois trains de sanctions contre l’Iran.
La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice qui se rend aux Emirats arabes unis pour discuter de problèmes liés à l’Iran et au Proche-Orient, a ajouté que Washington « cherchera d’autres mesures ultérieures unilatérales susceptibles de mettre la pression sur les institutions financières iraniennes. » Pour elle, le processus diplomatique contient deux éléments, dont celui ouvrant la porte à des négociations. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions en termes de possibilité de négociations », a-t-elle dit.
« L’autre élément est la possibilité de mesures punitives, et nous sommes dans la position la plus forte possible pour démontrer que si l’Iran n’agit pas il sera alors temps de reprendre cette voie ». Lundi, Mme Rice et ses alliés arabes du Golfe auront un compte-rendu à Abou Dhabi des discussions samedi à Genève entre l’Union européenne et l’Iran, en présence pour la première fois d’un responsable américain, le sous-secrétaire d’Etat William Burns.
Samedi, les discussions de Genève se sont achevées sans réelle percée, l’Iran ayant désormais deux semaines pour répondre à l’offre des représentants du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) d’un « gel pour gel ». C’est-à-dire le maintien dans un premier temps de l’enrichissement d’uranium à son niveau actuel tandis que les Six renonceraient à durcir les sanctions existantes. (belga)
21/07/08 10h23
Libertus