Après avoir infligé une punition de cinq jours aux Gazaouis, coupables de compter parmi eux des lanceurs de roquettes, Israël a fini par se plier aux injonctions de la communauté internationale et lever partiellement le sévère blocus qu'il imposait à la bande de Gaza.
Depuis lundi soir, fourniture de carburants et de médicaments est donc partiellement permise.
Gaza retrouve peu à peu l'électricité, qui était coupée dans une bonne partie du territoire ; cependant, la situation reste critique, notamment sur le plan médical.
Médecins Sans Frontières s'en inquiète sérieusement : …
« Du fait des pénuries d'électricité, et alors que l’approvisionnement en combustible est très limité, les hôpitaux sont de plus en plus dépendants des générateurs d’électricité. C’est toute l’offre de soins qui en est affectée et des services vitaux – comme les blocs opératoires, les salles d'urgence et les unités de soins intensifs – sont particulièrement menacés » explique Duncan, chef de mission.
Parallèlement à cette crise humanitaire, la tension monte dans la petite bande de terre fermée de toutes parts. Des centaines de Palestiniens ont ainsi tenté de forcer le terminal frontalier de Rafah, à la frontière égyptienne. Celui-ci est en effet fermé sous ordre israélien, et ceci depuis de nombreux mois. Le Hamas, qui gouverne Gaza, demande sa réouverture mais les Egyptiens ne semblent guère envisager cette possibilité. Quelques tirs ont été échangés entre manifestants et policiers égyptiens, occasionnant de nombreux blessés.
Sur le plan diplomatique, le Conseil de Sécurité se réunit pour tenter de mettre fin à la crise ; Dans le même temps Tzipi Livni, Ministre israélienne des Affaires étrangères, assure qu'«Israël n'a pas à s'excuser pour son existence (…) Israël continuera à agir et à remplir ses obligations vis-à-vis de ses habitants même au prix d'une condamnation».
Bonne continuation alors…