Bachi-Bouzouk! Une histoire belge.

 

 

 

 

 

                                           Une nouvelle histoire belge…

 

           Je viens d’en entendre une bien bonne, sacrebleu (75€ ?) racontée par la municipalité de Bruxelles… Pas de meilleure source, une fois !

            « Dans les rues de la capitale belge, les insultes seront désormais passibles d’une amende pouvant aller de 75 à 250 euros. "Toute forme d’insulte est désormais punissable, qu’elle soit sexiste, raciste, homophobe ou autre", a expliqué le bourgmestre (maire) socialiste de la capitale belge, Freddy Thielemans. » En voilà une loi, qu’elle est bonne !

     Ça vous en bouche la bouche. Au pays de Tintin, le capitaine Haddock ne va pas arrêter de se faire aligner par la maréchaussée. Et ses admirateurs itou. La liste de ses jurons est imposable !     En reluquant une belle silhouette, vous butez sur un pavé et lâchez « Oh ! putain ! ». Le tout à 2 pas des pandores. Boum ! 75 euros ! Châtié, pour avoir manqué d’un vocabulaire châtié !      Désormais vous, le tintinophile devez oublier Bachi-bouzouk, ectoplasme à roulettes, sapajou, etc…

    Certes, il faudra un témoin fiable. Mesdames, on ne saurait trop vous conseiller de suivre l’agent en patrouille pour le cas où, s’il a une oreille sensible, vous puissiez faire taxer votre séducteur irrévérencieux.

     Sinon, ce sera parole contre parole et là, vous aurez le plaisir d’abonder le compte de votre avocat.

    Avant de vous emballer et de déballer vos vocables choisis, rappelez-vous que vous êtes dans un pays trilingue. Et alors là, dès que vous vous êtes assuré que votre opposant flamand ne comprend pas le wallon, laissez-vous aller. Ce conseil peut aussi marcher en cas inverse.     Evidemment le mieux est de farcir son ire de « fuck ». Seuls les linguistes distingués prendront la mouche, mais il est douteux qu’ils puissent trouver facilement le condé bilingue qui évaluera le niveau d’insulte et d’amende.

     Bien sûr, et encore mieux, la connaissance du chinois ou du japonais est recommandée pour continuer à injurier à l’aise, à gorge déployée et à satiété. 

   Comment ne pas apprécier une loi qui encourage le multilinguisme ?

 

7 réflexions sur « Bachi-Bouzouk! Une histoire belge. »

  1. Les policiers belges se posent des questions déja sur cela, car ce ne serait pas tant les noms d’oiseaux le pire mais plus le comportement verbal de certaines personnes qui cause problème. Se faire insulter avec les termes du capitaine Hadock serait trés acceptable parfois même attendus comme savoir général…
    les parents ont abandonnés, l’école ne peut suivre, voila aux policiers d’éduquer au final pour remplir les caisses de l’état. Réinvestiront-ils l’argent dans l’éducation, c’est une autre histoire…
    PH

    PH

  2. AU BOULOT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    jeudi 02 août 2012 à 12h41

    Sharia4Belgium trouve que la réalisatrice du documentaire « Femme de la rue » est une prostituée. Son reportage montre comment les femmes sont en permanence harcelées par des allochtones à Bruxelles.

    « Elle se promène à moitié nue. Elle s’habille comme une prostituée bon marché. Elle se farde comme un clown. Elle fait ça pour attirer l’attention des hommes ». Dans un message vidéo diffusé sur YouTube l’organisation extrémiste n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agit de critiquer la réalisatrice Sofie Peeters, l’étudiante de la RITS qui a réalisé le reportage « Femme de la Rue » pour son projet de fin d’études……

  3. Sur le net on peut trouver la liste exhaustive des jurons du cher Haddock, pomme à l’huile. C’est délicieux!

  4. Moi qui propose des consultations deux fois par mois à Uccle (une des communes du sud de Bruxelles), je vais devoir me surveiller…

    – Madame, je pense que vous êtes malade de …
    – QUOI ? Vous me traitez de malade ? J’appelle les flics !

    – Monsieur, à mon avis, vous êtes un peu hypocondriaque…
    – QUOI ? Vous allez avoir des nouvelles de mon avocat !

    ;D

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