Benazir Bhutto, l'ex-leader de l'opposition pakistanaise, tuée dans un attentat suicide le 27 décembre dernier, ne serait pas morte d'une blessure par balle, comme l'affirme son parti politique, mais des suites d'un choc à la tête consécutif au souffle de l'explosion. C'est en tout cas les conclusions du rapport d'enquête de Scotland Yard, rendu public ce matin.
Pour mémoire, Bénazir Bhutto était en train de saluer la foule dans sa voiture blindée, au terme d'un meeting électoral à Rawalpindi, lorsqu'un homme a ouvert le feu dans sa direction avant de déclencher la bombe qu'il portait sur lui, faisant 23 autres victimes.
Après de très sérieuses analyses se rapportant notamment à la trajectoire des balles, Scotland Yard prétend qu'aucune d'entre elles n'aurait directement atteint Madame Bhutto, mais que celle-ci aurait simplement été victime d'une fracture du crâne fatale en se cognant la tête sur le rebord du toit ouvrant de son véhicule, au moment où elle plongeait pour s'abriter des balles (…)
Du côté d'Islamabad, le Parti du Peuple Pakistanais (PPP) rejete formellement cette version par l'intermédiaire de son porte-parole, Sherry Rheman : "le parti est toujours en train de prendre connaissance du rapport de Scotland Yard, mais il est très difficile d'être d'accord avec ses conclusions sur les causes de la mort."
MORTE
Qu’elle soit morte sous l’effet de l’impact lié au choc ou d’une blessure par balle : ELLE EST MORTE ! Et c’était bien le but recherché par les assassins. Donc, peu importe de quelle manière…
mensonges
et propagande…
elle genait le gouvernement, c’est tout