AVOIR 20 ANS EN 2009 : Quel Avenir, pour nos Jeunes ??

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Le mardi 10 Février,  Etudiants et  Professeurs des Universités sont descendus dans la rue !

Leurs revendications ? 

La suppression de 900 postes dans l’enseignement supérieur, et la « Précarité  des étudiants »

C’est cette « Précarité », dans tous les sens du terme dont nous devons prendre conscience Il n’est plus possible de ne pas entendre le désespoir de nos jeunes d’aujourd’hui.,  

 

Ils ont entendu leurs parents,  pendant toute leur scolarité  leur asséner cette phrase : « le bac, n’est qu’un passage Obligé vers des études Supérieures, qui t’ouvriront les portes de la vie active »

Or il n’en est rien ! 

 

Tous ceux qui font des études son perdus dans la complexité des parcours !

Ils souffrent de la vétusté des lieux d’enseignement.

Ils sont souvent pénalisés par l’absence de bourses, ou de logements étudiants.

Ceux qui ne font pas de longues études sont au chômage, ou souvent employés dans des conditions honteuses ! 

Il faut savoir que 500 000 Français de moins de 25 ans sont sans emploi ! 

Même les diplômés ne sont plus protégés : on retrouve des bac+3 ou +5 comme serveurs de restaurants, ou caissiers dans les Grandes Surfaces. 

Quant aux plus pauvres d’entre eux, un chômage particulièrement long les attend à la sortie de l’école !

Et quand ils trouvent un poste, c’est presque toujours dans des conditions précaires, avec des contrats de courte durée. 

Aujourd’hui, il faut attendre une moyenne d'âge, de 27 ans et demie, pour décrocher son premier contrat à durée indéterminée. 

N’oublions pas  non plus qu’ils seront les premiers à être licenciés, en cas de récession économique ! 

 

Seule une minorité, souvent enfants de Professeurs, d’ingénieurs ou de personnes informées, les dirigeront vers les meilleures filières, vers les meilleures études, obtiendront, souvent par relations, les meilleurs emplois.

 Et l’on s’étonne que nos jeunes entrevoient l’avenir avec désespoir ??        

 

La Mondialisation, les met en concurrence avec des salariés, aussi bien formés qu’eux, mais…dix fois moins chers. 

La Crise financière dans laquelle nous sommes plongés, leur annonce une décennie de galère dans des emplois sous-valorisés !

 La crise démographique leur rappelle qu’ils commenceront « très tard » à financer,  « très mal » une retraite « très basse »….

 La Crise écologique, leur laisse entendre que le Monde sera de plus en plus « étouffant »…

Et que dire de la Crise « géopolitique »,  qui leurs laisse croire que la longue période de paix, en Europe pourrait un jour se terminer… 

Enfin que dire de ces syndicats qui servent d’abord les intérêts de ceux qui ont un emploi, et non pas l’intérêt des jeunes (ou vieux) chômeurs !! 

Les syndicats, ne représentent que les travailleurs, pas les…chômeurs….. 

Un comble, ou un manque total de responsabilité ? 

 

 La France aurait tout à gagner à investir dans nos jeunes !

 Mais pour cela il suffirait d’exiger la mise en œuvre de quelques mesures simples : 

Interdire d’employer des jeunes pendant plus de six mois sans leur  faire signer un contrat à durée  indéterminée. 

Réduire les charges pesant sur les emplois. 

Considérer Tout Jeune cherchant  « Activement », un travail, comme exerçant une activité méritant rémunération. 

Les aider par tous les moyens à créer leur propre entreprise.

 Et surtout les associér aux prises de décisions dans les Partis Politiques, dans les Syndicats, les Associations. 

 

Si nos politiques deviennent « aveugles » et « sourds », à leurs légitimes revendications, ils  ne pourront pas leur en vouloir, un jour prochain de se REVOLTER. 

Parce qu’ils sont la force vive de notre futur, ne l’oublions Jamais !!

 

 Un programme social, me direz-vous ?

NON, une réalité à prendre très  vite, au « sérieux » !

Nos jeunes  ont des projets, mais….n’aurons pas d’avenir, si nous n’y prenons garde…Tout de suite… 

D’autres solutions sont elles envisageables ?

 

Jeunes à la recherche d’un travail, ou parents désireux d’assurer à leur progéniture un avenir  plus radieux, les commentaires sont « pour VOUS » 

Source :  l’Express magazine

Vidéo : Le chômage des jeunes, évoqué à l’Assemblée Nationale, en présence de Valérie Pécresse 

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25 réflexions sur « AVOIR 20 ANS EN 2009 : Quel Avenir, pour nos Jeunes ?? »

  1. Bonjour Sophy
    Tiens encore moi la première à lire votre « billet « . Non il ne fait pas bon être jeune maintenant. Cela me fait penser qu’en 1941 lorsqu’on a nationalisé les Ecoles des Mines
    on obligeait les enfants à suivre des études jusqu’à 14 ans alors que l’on pouvait obtenir son certificat d’études
    à 11 ou 12 ans. Vous qui avez été dans l’enseignement depuis quand on a obligé les enfants
    à une scolarité jusqu’à 16 ans. Ce qui je crois à tout faussé à 14 ans on entrait en apprentissage tout en suivant une scolarité technique. J’arrête là ce serait long et je n’aime pas les longueurs dans les textes.
    GBGB

  2. Juste un petit appel au « VOTE »!

    Vous êtes à cette minute, 25 a être venus lire ce texte,

    Que vous l’ayez aimé, ou pas,

    Que vous soyez d’accord avec le rédacteur, ou pas,

    Votez : « Bof », si vous n’aveaz pas aimé, ou « super », si vous êtes d’accord avec l’analyse
    MERCI, A TOUS
    A appliquer, sur TOUS LES ARTICLES de C4N, que vous lisez, bien sûr!!!

  3. Pas très gai tout ceci, SOPHY… Bref… On a la nette impression que cette politique est menée en dépit du bon sens !

    Et, là, on assistera, c’est indéniable, à un [b] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/b]…

    Que dire des [b]jeunes[/b], qui auront 20 ans en 2009 ? L’avenir s’annoncera morose pour eux…
    Mais, que dire des [b]Séniors[/b], qui, eux, ont, entre 50 et 60 ans en 2009 ? L’avenir, qui, pour eux, n’était pas rose ces trente dernières années, l’est d’autant moins en cette Année 2009 !

    Aussi, il convient de considérer que la politique menée par [b]Valérie Pécresse[/b] est une politique qui, pour des raisons bassement comptables et budgétaires, basées sur la rentabilité à tout prix, est entrain de casser l'[b]université[/b] et la [b]recherche[/b]…
    On dirait que le [b]Gouvernement[/b] veut tout brader au profit d’entreprises marchandes, qui, elles, n’auront aucune pitié pour les jeunes en devenir, pour les séniors également en devenir…
    Tout ça, au nom de cette [b]Europe des 27[/b], que les Français ont rejetée le 29 mai 2005 !

    [i][b]Alors, la rue gronde déjà… Mais, elle pourrait gronder beaucoup plus fort encore…[/b][/i]

    Gare aux lendemains qui déchanteront, car, cet énième… [b][i]eh oui ![/i][/b]… [b] »Divorce Sans Consentement Mutuel »[/b] va permettre à [b]Olivier Besancenot[/b] d’être présent au 2ème tour de la [b]Présidentielle « 2012 »[/b]… A moins que…

    Tous les scénarii sont possible… même un scénario de dissolution de l'[b]Assemblée Nationale[/b]… Mais, j’anticipe peut-être !

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  4. Mais, pour continuer dans mon analyse, il est évident que la Gauche modérée, en l’occurence : le Parti Socialiste, a un adversaire de taille !

    [b]Et [u]il faudra compter beaucoup sur lui comme le démontre cet article du Figaro[/u] :[/b]
    [b][i]« Besancenot s’installe en concurrent du Parti socialiste »[/i]
    Nicolas Barotte
    lefigaro.fr[/b]
    [i]12/02/2009 | [u]Mise à jour[/u] : 19:47[/i]
    [url]http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/12/01002-20090212ARTFIG00658-besancenot-s-installe-en-concurrent-du-parti-socialiste-.php[/url]

    Alors, comme je l’ai écrit dans mon commentaire, gare à cet énième [b][i] »Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b]…

  5. Les Diplômes
    Bonjour Sophy a le travail !et ses conséquences ,dans les années 65/70 il fallait
    faire beaucoup d’étude pour avoir une très bonne place et gagner beaucoup d’argent.
    Mes parents qui venais d’acheter la maison n’ont tout de suite fais savoir qu’il ne
    pourront pas en plus nous payer des études
    Donc nous voila l’un après l’autre partie en apprentissage chacun a opté pour un métier différent ,nous avons tous bien réussis avec des galères comme tout le monde.Mais déjà a l’époque ont nous remplissait la tête avec des métiers d’avenir!!!!!!
    Je suis passé l’autre jour chez des amis plus jeune que moi pour leurs aider a faire quelques travaux ,ses personne ont deux enfants de 22 et 25 ans alors nous leurs avons demander de nous aider ,la réponse de leurs mère « il ne sont pas fait pour travailler  » il font encore des étude certes mais!!!! je n’en revient toujours pas que l’ont puisse avoir une telle réaction par rapport a tout ce qui est manuelles apprendre un métier quel qui soit est-il tellement dévalorisent ????
    Je pense que le mal être de nos jeunes vient aussi et surtout d’un grand manque d’orientation mais il ne faut pas attendre qu’ils est 25 ans pour le faire malgré que avec toutes les évolutions ils seront des apprentis toutes leurs vie,il faut le savoir!!!!!
    Amicalement Laury GB GB GB 😛

  6. Laury,
    je vous répond en premier, et reviendrai sur les commentaires de Dominique, et Eiléna, un peu plus tard!!

    Le travail Manuel, la « honte », pour certains parents alors que le Pays va manquer, de plombiers, d’électriciens, de réparateurs de toutes sortes!

    le pouvoir d’achat baissant, et n’étant pas prêt de rerouver l’équilibe que nous avons connu avant la crise, les Européens, hésiteront avant d’acheter un nouveau matériel, et donneront à « réparer »!!

    Mais combien de parents « ambitieux  » pour leurs enfants comprendront-ils que les longues études ne sont pas faites pour TOUS, et qu’il y a de l’avenir dans les mêtiers manuels!!

    Tous (ou presque) les détenteurs de BTS, DUT, technologiques, voire de simples CAP, (que l’on remet au goût du jour, voir réforme Darcos), trouvent du travail en sortant du système scolaire avec l’un de ces trois diplômes!!

    La Maintenance, à de beaux jours devant elle!!

    Alors cessont de vouloir faire de nos enfants, automatiquement : des médeçins, des juristes, des pharmaciens, des dentistes!!
    Ceux qui n’en ont pas les capacités (longues études), trouveront un travail à leur mesure, sans en avoir fait automatiquement!

    Toujours le « Bon Sens », en prime, votre commentaire est comme toujours, rempli de vérités, et merci pour votre témoignage
    GBGB, Ami Laury

    SOPHY

  7. Ouf, en 2009 je n’aurais pas 20 ans mais 22… Quelle chance…

    Trêve de plaisanteries. C’est évident que les jeunes sont plutôt mal barrés en ce qui concerne leur avenir.
    Comme vous le dites, il a de nombreuses choses a changer rapidement pour redonner de l’espoir. A commencer par les lieux d’enseignements (Universités, Ecoles, …) qui pour beaucoup auraient besoin d’u sérieux « rafraichissement ».

    Mais il faudrait aussi revoir les programmes. Car quand on demande à des étudiants de trouver un stage, pour début décembre au plus tard et que les 3 cours de « séminaire professionnalisation » (comment faire un CV, ne pas se planter lors d’un entretient, — et j’ai oublié le troisième –) arrivent après que le stage ai du être trouvé, il y a se demander si à l’Université de Reims, ceux qui programmes les cours réfléchissent avant d’agir…

    Dans les entreprises cette fois, c’est évident aussi que les jeunes sont les premier a voir des contrats précaires, et à se faire licencier en cas de crise économique comme nous en connaissons une actuellement. Il faudrait donc faire quelque chose pour que cela change.
    Pour ce qui est du travail manuel, il est plus que nécessaire. D’ailleurs il n’y a pas de honte à se destiner à devenir mécanicien, électricien ou plombier. Au contraire, c’est certainement moins risqué que Trader ou banquier par les temps qui courent.

    Le problème, c’est qu’en France dès qu’une réforme se prépare, les syndicats se mettent à crier au loup. Alors bien sur, parfois c’est nécessaire, mais parfois c’est totalement utopiste et inutile. De fait, la France a du mal a avancer.

    Amicalement,
    Clément

  8. pas drole d’etre jeune en 2009 sous fonds de crise, de malaise diffus, sans pouvoir se diriger car tot parait bouché; certains ont parfois un départ plus facile (diplome, parents aisés) mais tous risquent le chomage Les diplomes meme d’ingénieurs sont sous évalués, la plupart des jobs plus ennuyeux , violents et stressants qu’il y a 30 ans. La « fraternité » entre collègues est incertaine dès qu’on a plus de 3 ans de boite; et les maladies mentales, les problèmes de couple et de fric sont de plus en plus difficiles; les parents se posent en donneurs de leçon alors qu’ils n’y connaissent rien (et qu’après tout ils sont responsables de cette crise et d’avoir coconné leurs enfants!)
    Il y a 30 ans, on voulait etre ingénieur à EDF ou aux PTT ou prof ou médecin. on comprenait les carrières , tout etait stable.
    Mainntenant, il faut etre créatif, créer son job, aller de l’avant (vers où). Le règne des Rastignac de crise a commencé depuis une dizaine d’années.

    Puis les médias inventent des mots à faire peur: mondialisation, globalisation, immigration clandestine, licenciement, danger climatique; j’aurai 20 ans aujourd’hui, je ne sais pas ce que je ferais

  9. [b]Sur le site, expression.publique.com ([/b] [url]http://www.expression-publique.com[/url] [b]), il y a un sondage intéressant, qui rentre parfaitement dans le sujet développé par SOPHY dans son papier.[/b]

    Jugez plutôt !

    [i][b]«  Réagissez à la vidéo de Valérie Pécresse sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs ! »[/b][/i]
    [url]http://www.expression-publique.com/expression-publique/questionnaire.php?adresse=vdpec1[/url]

  10. l’opium du peuple
    Dernière minute on respire mieux , la France candidate pour l’Euro 2016 de foot….Ouf

  11. la faiblesse des enseignants
    Depuis l’obligation scolaire à 16 Ans !
    Les enseignants ont la main mise sur l’eduction, ils en ont fait un support de carrière
    ils n’ont jamais été concerné car jamais responsables de rien !

    L’enseignementTechnique doit être le support de tous les cycles 1/3 + 2/3 Scolaire
    A 14ANS apprentissage + 1/3 Scolaire
    A 16ANS BAC PRO + 1/3 Scolaire
    université Entreprise 1/3 + 2/3 UNIVERSITE
    CE N’EST PAS TOUTE LA SOLUTION MAIS 75 % DU PROBLEME
    OBTENIR UN MINIMUM PAR NIVEAU
    MEME SI CELA NE PLAIT PAS, JE PEUX ATTESTER QUE SEUL CE CIRCUIT TECHNIQUE PEUT RESOUDRE
    LA CRISE ET DE VOIR DES BACS + 5/6/ obtenir des postes à la Sécurité sociale !!!

  12. Rejet des pros!
    Bonjour SOPHY

    Outre l’aspect de cette jeunesse que vous évoquer parfaitement et toujours avec justesse, je souhaiterai ici faire un petit témoignage.

    Dans les salons professionnels, en France, il est courant de rencontrer des jeunes qui font l'[b]effort[/b] de venir vers nous, entreprises, pour glaner quelques infos afin de faire un mémo, soutenir une thèse…ou tout simplement pour prendre contact avec le terrain.

    Ce sont véritablement des [b]moments privilégiés [/b]d’être avec des jeunes toujours très [b]enthousiastes[/b] qui finalement nous apportent naturellement leur [b]fraicheur[/b] de raisonnement, leur « peps » et leur curiosité toujours appréciables face aux vieux discours redondants des [i] »briscards »[/i] de la profession et qui n’intéressent plus personne.

    Et pourtant combien j’en ai vu qui se sont littéralement fait jetés et le mot n’est pas trop fort, des stands de ces soi-disant professionnels (Ils étaient peut-être déjà leurs clients!)et non des moindres.
    Et lorsqu’on sait que cela se passe dans le monde du jouet…………………

    Je peux vous dire leur écœurement lorsqu’ils évoquaient avec moi ces rejets irresponsables devant un jus de fruit ou un thé. Ils ne comprenaient pas.
    Le motif? Ils gênaient…alors qu’il était si facile de leur faire une petite place dans le carnet de rendez-vous!
    [b]
    Vous rendez-vous compte, ils étaient déjà rejetés![/b]avant même d’avoir pu se faire une idée du monde du travail.

    Nous, professionnels, nous avons le [b]DEVOIR[/b] d’accueillir tous ces jeunes. Non seulement pour leur donner les informations qu’ils souhaitent, mais parce qu’ils sont notre [b]AVENIR[/b] et que nous devons les aider à affronter leur avenir qui n’a pas beaucoup de visibilité comme nous le ferions pour nos propres enfants.

    Bravo pour cet article. 5/5

    GBGB
    LUDO

  13. bonjour Sophy
    Le grand problème vient d’une part de l’orientation, qui n’est pas judicieuse, continuant régulièrement a aiguiller des jeunes vers des métiers plus que bouchés.
    Il faut revaloriser le travail manuel, il faut un suivi plus sérieux des orientations.
    La création d’entreprise !!
    J’ai été à mon compte pendant 32 ans et je dois dire que bien des difficultés se dressent sur le chemin et encore que mon cas est différent vu que j’officiais pour le Grand Duché du Luxembourg. On force souvent les gens à monter leurs entreprises, pour au final, pour la plupart d’entre eux , une faillite. La récession actuelle ne favorise pas la création d’entreprises.
    Amitiés Michel

  14. Histoire de faire « revivre » cet excellent article de SOPHY, il y a une question, que j’aimerais poser :
    Pourquoi n’existe-t-il pas de syndicat représentant les chômeurs ?

    A contrario, les centrales syndicales devraient pouvoir aussi avoir une section dans laquelle les chômeurs et les précaires pourraient évoluer…

    Puis, parmi eux, il pourrait y avoir des JEUNES !

    Qu’en pensez-vous ?

  15. Dominique,

    « Pourquoi il n’y a pas de syndicat des chômeurs? »
    Parce que les syndicats sont aveugles et éloignés de la réalité.

    Nous pouvons en dire autant des syndicats des étudiants qui ne respirent que par la politique, ne voient que politique et n’entendent et n’écoutent que les politiques.
    Résultat: ils sont manipulés et si jeunes déjà détournés de leur futur rôle de citoyen.

    Quel espace de réflexion reste-t’il à nos jeunes?

    Amitiés
    LUDO

  16. [b]SOPHY[/b]

    Je voudrais après cet aspect du rejet des pros sur les salons, embrayer sur les [b]seniors[/b].

    Autour de nous, beaucoup de jeunes sont volontaires, enthousiastes, avec beaucoup d’ambition, intelligents, vifs…parfois naïfs, mais s’envolent intellectuellement parlant de plus en plus tôt.

    Et j’ai pu relevé ce qui me semble être un paradoxe.
    Ils emploient à la fois des techniques nouvelles de communication comme internet, et en même temps n’hésitent pas à interroger les seniors, qui par définition, pourraient être considérés comme dépassés.
    Outre le fait que ces démarches sont fort sympathiques, elles ont le mérite d’être intelligentes.

    Puis j’ai remarqué que les seniors faisaient plus confiance aux jeunes que les parents eux-mêmes. Ceci expliquant peut être cela et c’est quelque chose qui a évolué depuis quelques années déjà. Les raisons tiennent certainement dans le fait que les anciens se mettent à leur hauteur de ces jeunes en s’intéressant beaucoup plus aux nouvelles technologies et s’impliquant davantage dans la société.

    On voit également certaines entreprises parrainer des jeunes débutants par les plus anciens.
    Il est dommage que la plupart d’entre elles se séparent un peu trop facilement de leurs anciens. Elles brisent ce lien social si nécessaire pour respecter un équilibre naturel entre les générations, et une source réelle de connaissances pour ces jeunes. Vous savez, ces connaissances que l’on ne trouvent pas dans les livres.
    Mais bon cela fait école!

    Alors messieurs les chefs d’entreprise, messieurs les politiques, n’oubliez pas tous ces jeunes. Maintenez la pression sur les aides pour les jeunes. Car c’est fou ce qu’ils ont comme « pêche » malgré tout ce qu’ils endurent…
    …et les seniors n’ont malheureusement pas de baguette magique!

    GBGB
    LUDO

  17. Ludo, les syndicats de chômeurs n’intéressent personne ou presque…
    Pourtant, un ministre du travail a essayé de faire rentrer un chômeur dans une commission paritaire… Ce chômeur aurait été payé. Ce ministre, de Droite, dois-je préciser, le connaissant très bien, savait qu’il ferait un excellent travail, d’autant qu’il avait l’habitude du terrain.
    Malheureusement certains syndicalistes ont refusé sa présence… Cela a fait un scandale. Alors, pour ne pas laisser ce chômeur sur le carreau, le ministre lui a trouvé un travail très bien rémunéré…

    Le syndicats, dans leur grande majorité, sont corporatistes ! Donc, ils n’aiment pas qu’on vienne empiéter sur leur terrain… Pire encore, ils ne sont pas intéressés par des gens qui ne pourront pas cotiser du fait de leurs conditions de chômeurs…

    Quant aux Politiques, comme je l’ai écrit, il y en a, élus locaux, députés, euro-députés, sénateurs, qui, au travers de leur travail dans leurs circonscriptions, connaissent parfaitement les réalités de la vie : ceux-là, on s’en aperçoit, n’ont qu’un seul mandat et n’apprécient guère les cumuls…

    Alors, il faudrait que les Politiques prennent des chômeurs avec eux, mais également des jeunes, des séniors, qui pourront les aider efficacement… Il en est de même pour les syndicats !

    En ce qui concerne les entreprises du secteur privé concurrentiel et marchand, il est évident qu’elles pratiquent le [b] »vieillisme »[/b] et le [b] »jeunisme »[/b] à outrance, ce, malgré les lois en vigueur, qui interdisent toutes formes de discriminations, ainsi que celles liées à l’âge…
    [b][u]Mais, les entreprises françaises, qui sont les championnes du monde de ce genre de pratique discriminatoire, n’hésitent pas, lors de leurs opérations de recrutement,[/u][/b]
    [i]- à exiger que les candidats indiquent sur le CV l’âge ou la date de naissance,
    – à demander, pour certaines d’entre elles, que les candidats joignent, avec le CV et la lettre de motivation, une photo d’identité,[/i]
    qui ne seront jamais rendus en cas de refus, mais, qui permettent de sélectionner par le visage et par l’âge ou la date de naissance…
    Aussi, bien que je sois contre le [b]CV anonyme[/b], je pense que ces exigences devraient être formellement interdites dans notre Pays… C’est déjà le cas dans les pays anglophones, au Québec, ainsi que dans certains pays !

    [b][u]Lorsqu’un jeune se voit refuser un travail, c’est parce que l’entreprise considère qu’il n’a pas assez d’expérience[/u] :[/b] [i]mais, pour avoir de l’expérience professionnelle, il faut bien commencer un jour ! Ça, les entreprises ne le comprennent pas ![/i]
    [b][u]Lorsqu’un sénior se voit refuser un travail, c’est parce que l’entreprise considère qu’il est trop âgé, ou qu’il reviendrait trop cher, ce qui reviendrait au même[/u] :[/b] [i]mais, il faut bien des gens d’expérience pour qu’une entreprise marche correctement et pour que des jeunes soient guidés par les séniors, ce, pour prendre la relève ! Ça, les entreprises ne le comprennent pas non plus ![/i]
    Pour des raisons bassement comptables liées à la rentabilité… toujours la rentabilité…, les entreprises préfèrent des jeunes sous payé(e)s corvéables à merci, dont on peut se débarrasser après des CDD ressemblant vaguement à des stages…
    [b][i]Or, il est sidérant, étonnant, voire-même scandaleux que les syndicats -[/i][u]tous les syndicats sans exception[/u][i]- ne se soient pas penchés sérieusement sur ce problème qui n’existe que dans les entreprises privées du secteur concurrentiel et marchand ![/i][/b]

    Pourquoi tout ceci ? Il serait temps de changer les choses…

    Amicalement,

    [b]Dominique[/b]

  18. Bonsoir [b]Sophy [/b]!

    Je regrette de ne pas avoir vu cet article plus tôt, tant il est pertinent ainsi que les nombreux commentaires qui y ont été ajoutés !

    Déjà, je mets un vote « super », histoire de procéder par étapes…

    Ensuite, que rajouter ? Tout ou presque a déjà été dit (j’apprécie par ailleurs le fait que la situation des séniors ait également été citée) et il est certain qu’il n’est pas facile d’avoir 20 ans (ni 22 ans pour moi) ni 50 ou 60 ans en 2009.

    Sauf si :

    – on est privilégié (bonne famille, bourgeoisie, long carnet d’adresses, papa influent…)
    – on est exceptionnellement doué et qu’on a « un max » d’énergie (pour reprendre le langage publicitaire)
    – on a les dents qui raclent le plancher

    Comme beaucoup de jeunes, je n’entre malheureusement dans aucune de ces catégories (d’ailleurs si vous en trouvez d’autres, n’hésitez pas…) et c’est donc une déception, quand on sort d’un cursus supposé diplômant (dans mon cas, une licence professionnelle en informatique) de ne trouver aucun travail et d’être contraint de reprendre une formation alors qu’on pensait avoir terminé ses études.

    Voila pour mon cas personnel !

    Des solutions existent, [b]Ludo [/b]en a donné par exemple.

    Voila, c’est fini ! Je n’ai pas réussi à trouver une bonne conclusion à mon commentaire, ça doit être la fatigue…
    Très amicalement
    [b]Gosseyn[/b]

  19. Bonjour Gosseyn,

    Le conclusion pourrait-être:

    [b][i] »Nous avons beaucoup d’égard pour le grand âge…surtout quand celui-ci est mis en bouteille! »[/i][/b]

    Bien que ceci ai été dit par un grand distillateur, Tommy Dewar, de ce beau pays qu’est l’Ecosse, on pourrait toujours donner une nouvelle attribution au mot bouteille.

    Planchez bien sur le sujet! LOL!

    Cordialement
    Ludo

  20. [b]Cher Gosseyn,

    Encore et toujours le problème de l’orientation des élèves!!
    Celle-ci doit se faire en fonction du Marché de l’Emploi, bien en amont de la fin des études des élèves!!

    On ne peut plus à notre époque, dire je voudrai bien être « Informaticien », ou Avocat, ou Psychologue, et laisser commencer des études pour arriver à ce choix fait par l’enfant, ou parfois par les parents (qui mettent en leurs enfants le rêve de ce qu’ils auraient aimé faire de leurs vies!)

    Il faut absolument tenir compte de la conjoncture économique, et des Ofrres d’emplois les plus récurentes, dans un avenir proche..

    Il n’y a que comme çà, que nous réduiront le chômage des jeunes diplômés, (ou pas)
    Sympa, le passage sous un vieil article,
    Méditez bien la pensée de LUDO, c’est un homme sage, un Monsieur Bon Sens, dont on peut suivre les conseils : »les yeux fermés »

    Je vais vous mettre le lien d’un article que j’ai produit..
    Le personnage décrit dans l’article pourrait être LUDO…[/b]

    [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=24527[/url]

  21. [b]Sophy[/b],

    Mmmm… nul besoin de méditer la pensée de [b]Ludo[/b], vous prêchez un convaincu !

    [b]Vive le vin et vivent les vieux ![/b]

    Amicalement !
    [b]Gosseyn[/b]

  22. Eh oui, c’est moi : 20 ans en 2009.
    Mais bon, ça va, les écoles d’ingénieurs sont bien financées pour le moment, et il n’est pas question de plus d’autonomie pour nous.

    Je voudrais revenir sur un phénomène intéressant : Des bac+3, bac+5 embauchés comme caissiers ou autre.
    Évidement, c’est pas cool pour eux, mais il y a peut-être un effet secondaire à prévoir.
    Un effet secondaire qui pourrait être bénéfique.

    Jusque récemment, il y avait un sorte de fracture entre les diplômés, qui allaient bossé en bureau, et les non-diplômés qui allaient à l’usine ou dans les métiers manuels. Résultat : une séparation entre deux mondes différents (bien entendu, il ne s’agit pas d’une séparation franche).

    Là, vous commencez à mettre en relation des gens qui ont un bagage théorique, une culture « scolaire » avec ceux qui n’en ont pas.
    De ce point de vue-là, on peut penser que le sous-emploi des diplômés a du bon.

  23. [b]Pas mal votre réflexion poissonrouge, sur le phénomène qui mettrait en « relation », de jeunes diplômés obligés de cotoyer, ou même d’accepter des emplois ne correspondant pas à l’équivalence de leurs diplômes

    Dans un sens, et je n’y avais pas pensé, nos futurs cadres supérieurs, auront « goûté » au travail accompli par leurs ouvriers..
    Excellent mélange des « genres », qui leurs permettra de mieux comprendre les problèmes.. PLU TARD,….
    [/b]

  24. Sophy,
    Malheureusement, je ne sais pas si les jeunes diplômés en galère se retrouveront un jour cadres supérieurs. En général, ceux qui correspondent au profil que vous décrivez finissent par passer un concours de la fonction publique, et se trouvent un poste convenable, sans plus.
    En France, les cadres sup sortent des écoles… Et ceux qui ont été passé les concours sont nés au bon endroit, ils ont été bien renseignés. Pour le moment, les diplômés des bonnes écoles d’ingénieurs ou de commerce trouvent des emplois dès leur sortie d’école.

    Je ne parlais que d’un apport de culture dans des milieux moins favorisés.

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