La cigarette électronique, quoi qu’on en dise soulève tout de même quelques problèmes épineux.

Au-delà des questions relatives à son éventuelle nocivité, ses détracteurs voient en elle un tremplin pour passer un jour ou l’autre à la cigarette classique, alors que d’autres pensent qu’elle ne peut en aucun cas créer de dépendance et inciter un "vapoteur" à devenir un fumeur.
Bien que l’on soit dans le flou le plus total, on sait que la cigarette électronique, contient de la nicotine, du moins peut-on en adjoindre aux produits sensés se retrouver dans son réservoir, sans parler du propylène glycol, dont seul le nom fait trembler.
Là encore rien n’est réellement établi en ce qui concerne les additifs, que certains apprentis sorciers déclinent dans une multitude de parfums, allant de la rose au caramel, du jasmin aux fruits de la passion, en passant par la saveur barbe à papa. Il suffit de regarder sur certains sites internet pour faire son choix, ou encore de se rendre dans des boutiques spécialisées, qui ont d’ores et déjà pignon sur rue.


Autant dire que les autorités vont avoir fort à faire, pour exercer le moindre pouvoir de contrôle, car vous admettrez que "là où il y a du fric à se faire", la contrebande et son marché illicite pointent leur nez et nombre de dérapages sont à prévoir.
Bien entendu ces propos n’engagent que moi, mais la mise sur le marché par trop rapide de produits et accessoires soi-disant révolutionnaires, dont on ignore tout ou presque, me fait peur.
Toutefois, comme les autorités sanitaires et médicales ont cette fâcheuse tendance à nous prendre pour des cobayes, sans que nous puissions protester ou donner simplement notre avis, il nous faudra subir et peut-être s’entendre dire, excusez mon pessimisme, dans quelques années, que la cigarette électronique est un ustensile hautement nocif et que les utilisateurs garderont à vie de graves séquelles…
Mais allez savoir… Je suis peut-être effectivement un pessimiste parmi les plus sombres…


De toute manière comme aurait dit Jules César "aléa jacta est", car le Parlement européen tout en adoptant une ribambelle de mesures visant à réduire l’usage du tabac, a décrété mardi dernier en première lecture, que la "vapoteuse" ne pourrait en aucun cas être assimilée à un produit pharmaceutique et que donc sa vente ne serait pas limitée aux pharmacies.
Par contre tout comme sur les paquets de cigarettes classiques, les emballages des électroniques devront mentionner, je cite : "ce produit est destiné à être utilisé par des fumeurs. Il contient de la nicotine, substance qui crée une forte dépendance " et ce sur au moins 40 % de la surface du paquet…
On sait parfaitement que les images choc les illustrant déjà, n’ont en rien dissuadé les fumeurs et que même certaines photographies parmi les plus horribles, mais considérées comme rares, ont fait l’objet d’échanges voire de collections !
Les cigarettes électroniques demeureront interdites à la vente aux mineurs de moins de 18 ans, ce qui à mon sens est un minimum !

L’avenir nous dira, si je faisais partie des nombreuses personnes qui avaient raison de se méfier des "vapoteuses", ou si au contraire nous nous étions inquiétés pour rien.