Même si une loi interdit désormais le bizutage en France, avec la rentrée certains nouveaux élèves ou étudiants risquent d’avoir droit à de telles pratiques qui constituent très souvent de réelles humiliations qui traumatisent fortement les victimes et génèrent des réactions dépressives parfois très lourdes.
La loi du 17 juin 1998qui interdit le bizutage le définit comme « le fait pour une personne d’amener autrui contre son gré ou non à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaires et socio-éducatif »
Le bizutage peut se concrétiser de différentes façons ; cela peut commencer par des affaires personnelles jetées par la fenêtre d’un internat ou faire prendre une douche tout habillé, ou exiger un lavage de cheveux avec des œufs et même aller jusqu’à une simulation d’acte sexuel.
Il peut être assimilé à un rite de passage qui permet aux bizutés d’accéder à un nouveau statut et de faire partie d’un groupe
Mais depuis 1998, toute pratique de ce genre constitue un délit puni de 6 mois de prison et d’amendes de 7 500 euros ; ces peines pouvant être doublées si la victime est mineure ou vulnérable.
Certains établissements d’enseignement supérieur préfèrent parler de week-end d’intégration plus ou moins sous la surveillance des responsables d’établissement, au cours desquels il y a un échange d’informations et beaucoup de convivialité.
Il est vrai que face à de nombreux dérapages dans ce domaine, de nombreuses questions se posent, et je pense qu’ il doit être possible d’intégrer des nouveaux dans un groupe quel qu’il soit en leur faisant subir des épreuves sympathiques qui leur laissent un bon souvenir.