Auxiliaire parentale… Un métier ???

 

Les choses ont bien changé depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale… Auparavant cantonnées à la maison pour s’occuper de leurs enfants, le mari se chargeant des revenus du ménage, les femmes ont acquis plus d’indépendance, tant financière que sociale ! 

Il n’est pas rare, aujourd’hui de voir beaucoup de ces femmes accéder à des postes à responsabilités, tant dans la fonction publique, que dans le secteur privé concurrentiel…

Faisant en sorte de gérer au mieux leur carrière professionnelle, ainsi que leur vie de couple, ces dernières sont confrontées à l’épineux problème de la prise en charge de leurs enfants…

 

 

 

Malheureusement, les grands-parents ne sont plus disponibles comme ils l’étaient dans le temps… Puis, les mentalités latines d’un grand nombre de citoyens français font qu’il est mal vu qu’un père de famille puisse faire le choix d’ « être un père au foyer », comme cela se passe dans les pays scandinaves…   

Parallèlement à ces deux situations, il n’y a pas assez de crèches… Et quand il y en a, il y a forcément un manque de place… 

Il semblerait qu’il n’y ait pas une véritable volonté d’asseoir une réelle politique de la famille… 

Alors, ces mères et ces pères de famille, qui ne peuvent guère laisser leur emploi pour des raisons financières et qui veulent préserver leur vie de couple, sont obligés de se tourner vers des personnes, qui veilleront sur leurs enfants… 

Parmi toutes les solutions qui s’offrent à eux, il en est une qui leur laisse le choix de se tourner vers une Auxiliaire parentale, chargée, elle, de veiller à la santé mentale, psychologique, psychique et physique de l’enfant, tout en l’aidant dans son épanouissement personnel !!! 

Auxiliaire parentale… Un métier ??? 

A dire vrai, qu’il me soit permis d’en douter…  

 

Il semble y avoir une anomalie que le Gouvernement devrait corriger, d’autant que les parents perçoivent des allocations, en plus de bénéficier de substantiels avantages fiscaux au titre d’ « emplois particuliers », pour pouvoir employer une Auxiliaire parentale !!!  

Déjà, est-il normal qu’une femme de ménage, qui, elle, n’aura pas la responsabilité d’un enfant, soit mieux payée qu’une auxiliaire parentale au domicile des parents, d’autant que sa rémunération est de 15 € nets de l’heure ? 

Puis, semble y avoir une grande confusion des fonctions : en effet, beaucoup de parents employeurs, qui se plaignent fort justement du coût exorbitant de leurs charges sociales patronales, n’hésitent pas à demander, à leurs auxiliaires parentales, d’effectuer, en plus de la charge de leur enfant, des heures de ménage (laver et repasser le linge des parents, passer l’aspirateur dans les pièces, faire du nettoyage…) !

Malheureusement, ces auxiliaires parentales ne perçoivent pour ainsi dire jamais aucune rémunération supplémentaire pour ce travail qui ne rentre pas du tout dans le champ de leurs compétences !

De plus, leur attention est, même pendant les ‘’heures responsables’’, détournée :

– Comment s’occuper de l’enfant, de manière à être attentionnée à ses moindres problèmes ?

– Comment assurer sa surveillance psychologique, psychique et physique ?

Ce n’est réellement pas possible !

C’est dire s’il y a vraiment un manque de reconnaissance sociale de ce métier ô combien important : en effet, bien trop souvent, l’Auxiliaire parentale est tout simplement considérée, à tort, comme une ‘’banale’’ employée de maison !  

Pourtant, être Auxiliaire parentale, cela demande beaucoup de psychologie, d’amour, de patience, d’attention, de respect, d’abnégation, de conscience professionnelle…

 « L’enfant est un être humain à part entière, pas un objet ! » : c’est ce message que Caroline(*) tente de faire passer, à travers cet entretien qu’elle a bien voulu m’accorder…  

Caroline est une jeune femme active, moderne et indépendante… Ayant, pour tout bagage, un bac et plus deux années universitaires tournées vers l’étude de sa langue maternelle, l’Italien, cette mère d’une jeune adolescente entrain d’entamer des études supérieures, a une passion en tête : l’enfance, principalement la petite enfance 

Lorsqu’une personne ose dire d’elle qu’elle est une « garde d’enfants », Caroline défend bec et ongle son métier en déclarant qu’ « elle est Auxiliaire parentale », et, « qu’elle n’est pas là pour garder l’enfant »… « L’enfant est une personne et non un objet », continue-t-elle d’un ton très passionné…

En fait, et elle le revendique haut et fort à qui veut bien l’entendre, « elle est, pour toute mère de famille qui le lui demande, une Assistante chargée de veiller à l’épanouissement psychologique, psychique, mental de l’enfant et à sa santé ! » 

 

 (*) Pour les besoins de cet entretien, le prénom de l’auxiliaire parentale a été changé.  

 

Caroline, pourquoi avez-vous choisi ce métier ? 

J’ai toujours été attirée par le monde de l’enfance.

Lorsque j’ai été enceinte de ma fille, je me suis mise à lire beaucoup de livres et magazines consacrés à l’évolution de la grossesse jusqu’à la naissance de l’enfant.

Je m’intéressais de près à mon état de santé. Mais, j’étais émerveillée devant le mystère de la grossesse ! Comme toute future maman, j’étais très émue mais également anxieuse.

Avant même la naissance de l’enfant, des relations étroites, fortes et intimes s’établissent entre la mère et son bébé tout au long de sa grossesse.

En effet, le bébé ressent fortement ce que sa mère éprouve pendant sa grossesse.

L’enfant est très sensible à l’environnement extérieur sonore de sa mère.

Personnellement, j’écoutais beaucoup Mozart et ma fille aime écouter Mozart encore maintenant ! Quand ma fille est née, j’étais passée du stade du petit être que j’ai conçu à celui de l’enfant qui va découvrir ce monde qui nous entoure !

Là aussi, en tant que maman inquiète face à son premier bébé et face à de nouvelles responsabilités,  je me suis passionnée par la psychologie de l’enfant mais aussi de la mère, qui, elle, découvre les joies et les difficultés de la maternité.

Je m’interrogeais, me posais beaucoup de questions et essayais de trouver les réponses dans des livres.

J’ai pu constater  qu’au fur et à mesure que ma fille grandissait, que cet enfant est un petit être humain qu’il fallait comprendre, respecter, aimer…En grandissant, un enfant peut avoir différents besoins que la mère doit savoir décrypter.

Voir mon enfant grandir et évoluer, cela m’a davantage aidée à me documenter sur le monde de la Petite Enfance et de l’adolescence, à le découvrir et à me passionner sur ce sujet. 

Je me suis toujours sentie plus proche des enfants que des adultes : sans doute ai-je gardé une âme d’enfant ?

Dans l’esprit de la plupart des  adultes, sommeille un enfant.

Ce sont les parents qui sont les modèles de leurs enfants, étant normalement leurs éducateurs.Ils les éduquent pour affronter le monde qui sera le leur quand ils deviendront à leur tour des adultes. Certains d’entre eux deviendront des êtres fermés, insensibles, tels des « robots » : sans doute ont-ils perdu leur âme d’enfant ? 

Leur spontanéité, leur fraîcheur, leur curiosité, leur naïveté me touchent, me sensibilisent. Les enfants vous apprennent beaucoup plus qu’on ne peut le croire ! Ce qui explique pourquoi j’aime être avec des enfants, travailler avec eux. J’ai voulu aborder dans ce métier le côté psychologique de l’enfant qui m’intéresse beaucoup. C’est en effet un métier qui est basé sur l’observation, sur l’écoute de l’enfant et sur la communication avec lui.  

 

Caroline, pourriez-vous nous dire en quoi consiste votre métier ? Que doit faire une jeune femme pour le pratiquer (formation…) ? Ne faut-il pas beaucoup de psychologie, de rigueur, d’éthique… pour l’exercice de votre profession ?  

 

Le rôle d’une auxiliaire parentale est une responsabilité par rapport à l’enfant, aux parents, à nous-mêmes, à la société, au médecin. Son travail s’articule essentiellement  autour des besoins de l’enfant. C’est pourquoi il est souhaitable au préalable que la jeune femme désirant exercer ce métier suive une formation. En effet, il est indispensable qu’elle apprenne à connaître et donc à déceler les besoins physiologiques et psychologiques en fonction de l’âge de l’enfant.

Le métier d’une auxiliaire parentale consiste à s’occuper d’un ou des enfants des parents à leur domicile.Elle se doit de transmettre toutes les informations sur l’enfant ou les enfants aux parents par le biais d’un cahier de transmission.

L’auxiliaire parentale est chargée d’assurer la sécurité, le bien-être des enfants et de proposer des activités durant toute la journée.La  jeune femme peut suivre une formation d’ « auxiliaire parentale ».

Elle pourra également suivre le stage de formation aux premiers secours afin d’obtenir l’Attestation aux Premiers Secours. 

Pour exercer cette profession, il faut énormément de rigueur et d’éthique.

D’une part, ce métier nous oblige à être très organisées ; d’autre part, il nous oblige à ne pas accepter de gifler ou de fesser  un enfant en cas de désobéissance ce, même si les parents le demandent expressément.

Dans sa formation, l’auxiliaire parentale doit apprendre nécessairement à être ferme face à un enfant et à lui imposer des limites lorsque cela s’avère nécessaire.

Cependant, pour être claire, je dois préciser que l’auxiliaire parentale ne doit pas appliquer les mêmes règles que ces employeurs concernant les sanctions corporelles.

Cela doit être spécifié aussi bien dans la Convention Collective ainsi que dans le contrat de travail signé entre l’employeur et sa salariée : l’auxiliaire parentale ne doit pas infliger de sanctions corporelles à l’enfant !Je préconise, là aussi, les contrôles dont je parlerai après.    

 

 

Au regard de votre longue expérience professionnelle, pourriez-vous brièvement nous décrire une journée de travail auprès de l’enfant dont vous avez la charge ? De plus, pourriez-vous nous dire quelles différences y a-t-il lorsqu’on a la charge d’un enfant en bas âge ou celle d’un enfant de 5 à 7 ans ? Gérer les fratries, n’est-ce pas difficile ? 

Une journée de travail auprès de l’enfant s’articule essentiellement autour des Besoins et des activités que je propose à celui-ci.Je prépare les repas de l’enfant, veille à sa sieste, le change, lui fait sa toilette, lui donne son bain, l'habille.Quand il n’est encore que tout petit (bébé), j’essaie de bien connaître ses habitudes dans sa maison à savoir

 ses habitudes de bain (heure de bain, le lieu dans la baignoire ou dans le lavabo)

  ses habitudes alimentaires (quand, à quel moment, dans la cuisine ou dans la chambre, la quantité, l’alimentation diversifiée ou pas)  le sommeil : quand, où, comment ? Combien de temps ? avec quoi, doudou, tétine, biberon ?

  la promenade : où, quand, comment ?  les maladies : que faire ?

Je prendrai donc un maximum d’informations dans la famille en ce qui concerne le l’enfant.Le bébé, ne sachant pas parler, ne peut s’exprimer que par les pleurs.

Par exemple, s’il a faim ou s’il a froid ou chaud ou s’il a besoin de câlins ou s’il se sent fatigué, le bébé le fera comprendre à sa mère par ses pleurs puisque c’est son seul mode de communication. 

Lorsque l’enfant est plus grand, mes activités professionnelles  vont quelque peu différer.

En effet, l’enfant âgé de 5 à 7 ans saura en principe déjà manger tout seul, ne fera plus forcément la sieste, sera scolarisé et parlera, lui !

Je pourrai lui apprendre à se laver tout seul, à manger proprement à table, à parler correctement, à lire et à écrire et je l’assisterai dans ses devoirs. Je lui proposerai des activités d’éveil qui correspondent à son âge. 

Gérer les fratries, c’est, en effet, assez difficile !

J’ai connu cette expérience moi-même.J’ai été amenée à m’occuper de deux filles qui sont sœurs et qui ont une différence d’âge de trois ans.

Il faut parvenir à s’occuper des deux enfants en même temps tout en sachant que du fait de leur différence d’âge, ces derniers n’auront pas les mêmes activités et les mêmes jeux. 

Je donne un exemple :

Un enfant de deux ans ne pourra pas jouer avec son frère ou sa sœur à un jeu de société !

L’enfant plus grand, donc scolarisé, aura des devoirs à faire.Je devrai alors occuper le petit pendant que j’assisterai  l’aîné dans ses devoirs.

Je leur propose donc des activités différentes qui correspondent à leur âge respectif.

En revanche, les deux filles? dont j’avais la charge? pouvaient de temps à autre jouer ensembleS dans la maison ou dans le parc (jeu avec des poupées, dessiner, peindre, danser ensemble, faire de la pâte à modeler, jeu avec les KAPLA, toboggan et balançoire etc.…).

Dans le cas d’une fratrie, je dois alors coordonner les activités de chaque enfant en fonction de leur âge, de leurs besoins et de leurs goûts respectifs.

Quand on a la charge de deux sœurs, il faut aussi savoir gérer les disputes, les jalousies entre elles qui sont relativement fréquentes.

Il faut leur apprendre la notion de partage et le respect de l’autre.

D’autre part, j’organisais parfois des goûters avec d’autres enfants ou camarades de classe, des fêtes et animais également des anniversaires.

En effet, j’estime que les enfants plus petits non scolarisés ont besoin d’être eux aussi, en contact avec d’autres enfants de leur âge : le but est de sociabiliser ces enfants.

Il faut aussi les surveiller attentivement lors de leurs querelles et si besoin, intervenir en les séparant et en les punissant éventuellement.    

 

 

Caroline, à vous voir, vous avez une conscience professionnelle dans l’exercice de votre métier… Pourtant, lorsque je me promène dans la rue, je m’aperçois que beaucoup de vos collègues, qui bavardent entre elles, semblent ne pas surveiller l’enfant dont elles ont la charge… Pire encore, certaines d’entre elles sont assez brutales avec ces enfants, qu’elles laissent, sans surveillance, leur criant dessus pour qu’ils cessent de pleurer… N’y a-t-il pas un certain manque de rigueur professionnelle dans votre profession ? Ne faudrait-il pas contrôler, aussi bien les Auxiliaires parentales, que les parents qui les emploient ?  

Un jour, en emmenant un enfant dont j’avais la charge dans un parc, je me suis trouvée en présence d’une de mes collègues. Cette dernière gardait deux enfants l’un bébé attaché à une poussette et l’autre plus âgé jouant dans le toboggan.Cette dame lisait un magazine en attendant ses « copines ». Elle n’arrêtait pas de houspiller l’enfant plus grand en lui criant dessus et en lui prononçant des paroles violentes « si tu n’arrête pas tes bêtises, tu vas voir comment je vais te fesser ! »;

Je me suis interposée en lui lançant un sale regard et en lui demandant de faire correctement son travail.

Elle m’a répondu de me mêler de mes affaires.

Je l’ai menacé d’aller voir ses employeurs que j’avais déjà vus.

Du coup, elle s’est calmée et est partie.

Une mère de famille m’a rapporté qu’elle a été témoin de la perte d’un petit enfant qui était censé être surveillé par l’auxiliaire parentale employée par son père : l’enfant ayant disparu, une déclaration à la police avec une procédure de recherche avait été faite. L’enfant a été retrouvé en pleurs par une passante au bout de deux heures !

L’auxiliaire parentale a été renvoyée, séance tenante pour faute grave !

Il y a tant d’autres exemples dont je pourrais vous parler et ils sont fort nombreux !

Il se peut qu’il existe des cas de maltraitance sur les enfants et ce à l’insu des parents : brutalité, parole vexatoire et insultante, menace, coups, bleus, négligence… Il se peut également qu’elle insulte un adulte devant l’enfant dont elle a la charge.

Or, ne l’oublions pas, l’auxiliaire parentale a un rôle très important dans l’éducation de l’enfant : c’est en cela qu’elle est la véritable assistante des parents !

De ce fait, on peut parler d’un manque de rigueur professionnelle dans ce métier. 

Les parents, qui nous emploient, sont par principe même des patrons. De ce fait, à partir du moment où il y a un contrat qui est établi et signé entre l’auxiliaire parentale et les parents, ces derniers, étant employeurs, sont responsables des agissements de leur employée.

L’auxiliaire est comptable, elle, des erreurs qu’elle peut commettre ou d’éventuelles maltraitances dont elle se serait rendue responsable à l’encontre de l’enfant dont elle a la charge.

C’est pour cette raison que je suis favorable à ces contrôles des parents et de leurs employés.

Citons comme exemple : à l’école, les enseignants sont contrôlés par des inspecteurs du Ministère de l'Education Nationale et ils peuvent recevoir des sanctions disciplinaires ou des notes d’appréciation.

Pourquoi ne pas créer un corps d’inspecteurs, dépendant soit de la Mairie, soit du Département, qui serait chargé d’effectuer des contrôles  réguliers mais inopinés auprès des auxiliaires parentales ainsi que de leurs employeurs ?   

 

 

Caroline, tout n’est pas rose dans votre métier… Beaucoup de parents vous demandent des heures de ménage (sans rajout salarial)… Votre métier, mal considéré, est peu rémunérateur… Pourtant, le Gouvernement fait une campagne pour les emplois aux particuliers… Que faudrait-il faire pour que votre métier soit enfin reconnu et mieux rémunérateur, sachant que les parents reçoivent des aides financières pour la prise en charge de leurs enfants ?N’y a-t-il pas, dans votre secteur professionnel, une concurrence ‘’déloyale’’ entre certaines de vos collègues qui acceptent de tout faire chez leurs employeurs (avec un salaire moindre), et d’autres, qui, comme vous, demandent à faire le travail pour lequel elles ont été formées, à savoir : Auxiliaire parentale ?Que faudrait-il faire pour que cela change ? Ne faudrait-il pas revoir le texte de la Convention Collective ?

 Il faudrait déjà que les employeurs particuliers, que sont les parents, cessent de mélanger les métiers :

  une femme de ménage est rétribuée 15 € nets de l’heure pour assurer l’entretien d’un appartement, de locaux d’habitation ou de bureau : c’est sa seule responsabilité.

  Une auxiliaire parentale, qui a des responsabilités aussi bien psychologiques que sanitaires, qu’affectifs,  doit s’occuper des enfants dont les parents lui ont confié la charge ; cela fait d’elle une assistante auprès des parents.

Les responsabilités, vous le voyez, ne sont pas les mêmes.

Les parents, qui demandent des heures de ménage à assurer pendant leur travail, ne sont pas conscients des risques qu’ils font courir aussi aux enfants qu’à l’auxiliaire parentale ! En effet, assurer l’entretien de la maison ne permet pas à l’auxiliaire parentale de surveiller l’enfant dont elle a la charge d’où inattention involontaire qui peut s’avérer grave !

Citons un exemple :

Des parents demandent à l’auxiliaire parentale d’effectuer des heures de repassage pendant  ses heures de travail. Pendant qu’elle repasse le linge, l’enfant en bas-âge sachant marcher touchera la prise de courant et s’amusera à tirer sur le fil du fer à repasser jusqu’à le faire tomber ! D’où risque grave d’électrocution ou de brûlure !! 

Et j’ajoute que même pendant les heures responsables, l’auxiliaire parentale, même si elle se repose, doit être attentive à ce que fait l’enfant pendant sa sieste : faire du ménage ou du repassage pendant ces heures-là, ne me paraît pas adapté au travail que je suis sensée faire.

De plus, de nombreux parents ne rémunèrent pas en fonction de travaux supplémentaires qu’ils demandent !

Quoi qu’il en soit, je considère que faire ce type d’activités n’entre pas dans les compétences professionnelles des auxiliaires parentales !

Je suis fermement opposée à ce que des parents demandent à leur auxiliaire parentale des heures de ménage : il faut interdire ces pratiques, les parents ayant la possibilité, s’ils le désirent, recruter une femme de ménage !  

 Aussi, est-il normal qu’une femme de ménage soit payée plus qu’une auxiliaire parentale ou une assistante maternelle agrée ?

Je pense que le Gouvernement devrait intervenir à ce sujet, sachant qu’il faut reconnaître ce métier d’auxiliaire parentale. 

Je pense que le Gouvernement devrait revoir la grille salariale aussi bien des auxiliaires parentales que des assistantes maternelles agréées :

– il faudrait la même grille salariale pour les deux,

– cela devrait être en fonction du nombre d’enfants à garder, mais au dessus du SMIC

– en cas de garde partagée, il faudrait prévoir deux salaires entiers de la part des deux parents employeurs.

Encore faudrait-il que le Gouvernement baisse ces lourdes charges salariales patronales versées par ces employeurs ‘’particulier’’, que sont les parents ! 

Simplifions les choses :

  Il faut revoir et réécrire la Convention Collective qui n’est pas claire et qui n’est pas adaptée à ces deux métiers, sachant qu’une auxiliaire parentale et une assistante maternelle agréée ne sont pas des employés de maison.

  Les indemnités repas devraient être obligatoirement rajoutés sur le bulletin de salaire et payées.

  L’obligation de payer en heures travaillées une auxiliaire parentale lorsque les parents lui imposent des vacances en dehors de ses congés payés

Il y a tant d’autres problèmes à revoir !   

 

 

Caroline, en observant vos collègues dans l’immeuble où j’habite, j’ai remarqué qu’elles n’avaient que, pour tout contact humain social, qu’un contact avec l’enfant dont  elles ont la charge, les parents étant partis au travail… Ne peut-on pas parler, dans ce cas précis, d’ « isolement social » ? Que faudrait-il faire pour que les choses changent ? 

En effet, le métier d’auxiliaire parentale consiste à passer du temps avec le ou les enfants dont elle a la charge.Le contact avec les parents est rapide et furtif : c’est le matin quand ils partent au bureau et le soir quand ils rentrent à la maison.

De plus, les échanges se font presque uniquement par le biais du cahier de transmission.

Quand l’enfant est en bas âge ou quand il n’est pas à l’école, on n’a aucun échange avec des adultes ou des collègues.

Dans les parcs, il y a très peu de contacts humains.

Dans ce cas-là, cela est tout autant préjudiciable pour l’auxiliaire parentale que pour l’enfant.

Et l’on sait que l’enfant, pour se construire, a lui aussi besoin de relations sociales. Mais tout dépend de l’âge de l’enfant : en effet, un enfant ira beaucoup plus facilement vers un autre vers l’âge de trois et quatre ans (âge des premières amitiés).

Pour les assistantes maternelles agrées, il existe des relais qui leur sont destinés : elles peuvent discuter avec leur collègue, proposer des activités collectives aux enfants. Elles peuvent échanger des idées, des conseils sur leur métier et parler de leur propre expérience professionnelle.

Alors, pourquoi les Mairies n’ont pas pensé à créer ce genre de structures pour les auxiliaires parentales ? 

Ne serait-il pas temps qu’elles le fassent ?

– Les auxiliaires parentales pourraient organiser des fêtes anniversaires, des sorties, des spectacles, des pique-niques, des activités artistiques : peinture, musique, cuisine, lecture en fonction de l’âge etc.…

Ainsi, les enfants en bas-âge ne seraient pas constamment toute la journée qu’avec leur auxiliaire parentale ; une adulte mais aussi avec d’autres enfants.  

 

 

Au fait, Caroline, pourquoi refusez-vous qu’on dise que vous êtes une garde d’enfants ? 

Je considère que je suis en effet une Auxiliaire parentale », et, que je ne suis pas là pour  ‘’ garder’’ l’enfant 

 Le terme « garde » me choque énormément. Pour moi, ce mot dévalorise en lui-même notre profession.

Si nous pouvons parler de « garde d’enfant », pourquoi ne pouvons-nous pas parler de « garde de personnes âgées » ?

En effet, une personne qui s’occupe de personnes âgées est une « Auxiliaire de vie ».

De plus, l’enfant est une personne et non un objet !

Alors pourquoi donner un terme si peu approprié comme « garde d’enfant » ??

Je pense que cette personne qui s’occupe d’enfants est avant tout, pour toute mère de famille, qui le lui demande, une assistante chargée de veiller à l’épanouissement psychologique, psychique, mental de l’enfant et à sa santé et sécurité. 

 

Caroline, ce matin, je suis allé sur le site Internet de l’ANPE… J’ai vu une annonce où il était demandé une « Bonne d’enfant »… Vous avez vu la même annonce que moi : elle vous a choquée profondément, ce, à juste titre, puisque être auxiliaire parentale ne signifie pas qu’on soit une employée de maison… Face à ce type d’annonce, que pourriez-vous dire à leurs rédacteurs ? 

Je dirai à ces rédacteurs de l’ANPE d’être à l’avenir plus vigilants quant à l’intitulé de la profession d’auxiliaire parentale.

Je leur conseillerai vivement de se renseigner sur tel et tel métier avant de rédiger leur annonce.

Quand on ne connaît pas la profession, on se documente, on se renseigne avant d’en parler et avant d’accepter une annonce émanant de parents employeurs.Cela évitera la confusion de deux métiers bien distincts et qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre : l’auxiliaire parentale et l’employée de maison !

Or que je sache, une bonne est une employée de maison au même titre qu’une femme de ménage !

Pour conclure, je dirai que l’ANPE fait preuve d’un manque de respect sachant qu’aucun métier n’est méprisable !

De ce fait, il y a un manque total de respect et de reconnaissance envers les métiers d’auxiliaire parentale et d’employée de maison ! 

 

 

Caroline, maintenant que vous nous avez parlé de votre métier, pourriez-vous nous expliquer en quoi il est différent de celui qui est pratiqué par une Assistante maternelle agréée ? 

Les compétences demandées sont les mêmes pour l’Assistante maternelle agrée et l’Auxiliaire parentale. Néanmoins, il existe quelques différences que je vais citer ci-dessous :

– l’Assistante maternelle agréée exerce son métier chez elle à son domicile (assez grand, rangé, propre et bien tenu) ; elle doit s’équiper d’un matériel de puériculture adapté aux enfants dont elle aura la charge ;

– l’Auxiliaire parentale exerce  au domicile des parents ; cependant, elle n’a pas ce genre de contraintes matérielles..

Les salaires sont  tous les deux différents. L’auxiliaire parentale est rémunérée au SMIC alors que l’assistante maternelle agréée est rémunérée en fonction du nombre d’enfants dont elle a la charge.   

 

 

Caroline, que faudrait-il faire pour que votre profession soit reconnue socialement et financièrement ? Que pourriez-vous dire au Gouvernement au sujet de la Convention Collective, au sujet des salaires, au sujet des conditions d’accès à d’autres métiers de votre secteur (notamment, grâce à votre expérience professionnelle, et, non grâce uniquement aux diplômes) ? 

Pour ma part, je considère que la Convention Collective est très mal faite !Elle n’est absolument pas claire, ni pour les employeurs, ni pour les auxiliaires parentales !

Il arrive, par ailleurs, que cette Convention est la conséquence même de malentendus et de conflits entre ces derniers ! Cela peut parfois se terminer devant le Conseil des Prud’hommes !

Je pense que ce texte est à revoir dans sa globalité, car des abus de part et d'autres apparaissent !

Beaucoup d'employeurs et beaucoup de salariées se permettent tout et n’importe quoi !! 

Personnellement, je souhaiterais vraiment évoluer dans ce métier et je me suis renseignée pour cela.

La seule possibilité pour moi d’espérer un changement c’est de passer par une Validation des Acquis de l’expérience (VAE).

Le Ministère de l’Education Nationale m’a alors soumis un dossier à remplir, qui lui aussi n’est pas clair du tout et est très abstrait.

Je l’ai commencé mais ne l’ai pas encore terminé vu sa complexité.

Je tiens également à préciser que l’on se retrouve seule chez soi à remplir ce dossier !

Mais je ne me décourage pas pour autant et j’espère bien la finir un jour !!

Je pense que là aussi, le Gouvernement devrait revoir cette VAE, les questions que l’on y pose, et proposer un dossier plus clair et donc plus simplifié !J

’aimerais exercer le métier d’Educateur de Jeunes Enfants !Mais pour y parvenir, je suis encore une fois confrontée à un véritable parcours du combattant :

il n’y a aucune formation rémunérée et gratuite qui est proposée pour les demandeurs d’emploi

–  il ne nous est proposé que des écoles privées payantes ou des écoles payantes dispensant des cours par correspondance !

Le Gouvernement devrait, dans sa politique en faveur de la famille, revoir tout ceci !  

 

 

Caroline,  c’est avec un dégoût profond, une lassitude et une démotivation que vous quittez ce métier d’Auxiliaire Parentale que vous aimiez pourtant ! Vous m’avez dit vouloir continuer dans le secteur de la petite enfance… Quel métier comptez-vous exercer ?  

Comment peut-on bien faire ce métier alors qu’il n’est même pas reconnu par les instances sociales, par le Gouvernement et par les parents ? 

J’ai longuement expliqué, tout au long de cet entretien, les raisons pour lesquelles je ne continuerai pas à faire ce métier. En revanche, je souhaiterais vraiment évoluer dans le secteur de la Petite Enfance.

La psychologie de l’enfant, un travail dans une structure collective et donc m’occuper de plusieurs enfants, un travail d’équipe avec mes collègues, je pense au métier d’éducateur de jeunes enfants

Pourquoi pas ? 

En guise de conclusion, je dirai que j’aurai enfin le sentiment d’exercer un métier !

En effet, le métier d’éducateur de jeunes enfants, lui au moins, est reconnu !!

Il devrait pourtant en être de même pour le métier d’Auxiliaire parentale !

Il serait vraiment temps d’y penser très sérieusement ne serait-ce que dans l’intérêt et le bien-être de l’enfant !

 

 

108 réflexions sur « Auxiliaire parentale… Un métier ??? »

  1. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Caroline : je regrette surtout , que l’assistance Sociale, rencontrée jeudi à Lille, ne se soit pas manifestée!!

    En fait je crois savoir, que le Conseil Général, a en charge les Aides Maternelles, qui elles, sont officiellement reconnues, et dont la Profession est encadrée.

    Je pense que la découverte de votre Profession (que je ne connaissais pas non plus (je l’avoue), ne lui permet pas d’intervenir…

    Mais soyez assurée, que toutes les informations concernant cet article ont été fournis.
    Vous comprendrez Caroline, que je ne peux mentionner ici le nom de cette dame!

    J’espère seulement qu’aujourd’hui Dimanche la curiosité, la fera venir sous cet excellent reportage, qu’à réalisé, votre Ami Dominique!!

    Dominique, m’avait parlé un jour de votre cas, et nous avions échangé des informations, pouvant vous venir en aide!!

    Malheureusement je n’ai pas de « Pouvoir », pour vous aider personnellement, mais la transmission d’une information, c’est tout ce que je peux faire pour VOUS!!

    Moi, non plus je ne vous connais pas, mais l’adage dit bien que  » Les Amis de mes Amis, sont mes Amis », alors vous êtes MON Amie, Caroline!!

    Je vous embrasse aussi, très chaleureusement
    SOPHY

  2. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]J’ai oublier de RE voter, pour cet excellent reportage…
    Je pense qu’on peut le refaire ????
    « sais plus trop », çà bouge encore sur le site, et je crois que ce n’est pas plus mal……

  3. Je suis en admiration devant le métier que vous faites, Caroline. Je trouve en effet que cela mérite plus qu’un salaire de femme de ménage! Vous avez plus de responsabilité, à un niveau de formation bien supérieur.
    Puissent ces quelques lignes inciter le Gouvernement à prendre en considération le cas des auxiliaires parentales.
    Bien cordialement.
    Gérard

  4. Quelqu’un peut m’aider??
    Bonjour
    Je tiens vraiment à remercier SOPHY, FATA, Gérard pour leur commentaire très chaleureux et très encourageant!
    J’ai en effet vraiment besoin d’encouragements car en ce moment, je GALERE pour trouver une formation d’éducateur de jeunes enfants qui me sera rémunérée!
    Le problème est que l’on me propose que des écoles privées, donc payantes et très chères!
    Je vous avoue que je finis sérieusement par me décourager, franchement il y a quoi!
    Fata, ce métier d’éducateur de jeunes enfants m’intéresse beaucoup car les EJE sont là pour le bien-être et l’éveil et l’épanouissement des enfants et non pour faire le ménage comme certains parents l’exigent! De plus, les EJE sont eux reconnus!
    Si quelqu’un parmi les lecteurs peut m’aider, ce serait vraiment très sympa!
    Sophy, je t’embrasse aussi!!
    A bientôt
    Caroline

  5. Caroline,je l’avais écrit,c’est là galère pour trouver soit le financement ou soit la structure !!!
    Bonjour Caroline.

    Vous êtes vous rendu sur le site (le social.fr)???
    Ensuite savez vous s’il y a un CREAI dans votre département???

    Bon,j’attends,cool faut se méfier de nos nerfs,c’est vrai que parfois nous avons envie de bousculer les choses établies,langueur que de langueur dans ce pays ou la paperasse passe avant nous!!!

  6. Laissez passer y a urgence ( femme en détresse cherche formation EJE).
    Caroline,j’oubliais ,L’IRTS,est ce que cela vous dit quelque chose???

  7. Dominique
    J’ai pourtant laissé le lien à Caroline pour mon article, mais elle n’est pas passée le voir.
    Dommage.
    GBGB Dominique.
    Amitié.
    Andréa.

  8. @ Andréa
    [b]Andréa,

    ne vous inquiétez pas… Pour l’instant, Caroline est occupée à chercher sa formation d’EJE, ce qui lui prend pas mal de temps… Mais, je vais lui imprimer votre article et lui montrer pour qu’elle le lise…

    GBGB

    Dominique[/b]

  9. Excellent Dominique.

    Je vais faire lire votre article à mon épouse.

    Bien le bonjour à Caroline.

  10. @ NEW REPORTER
    [b]New reporter, merci pour votre passage, votre appréciation, votre vote… Je transmettrai votre bonjour à Caroline, qui, demain, viendra répondre aux commentaires d’Humaniste, qui lui étaient destinés…

    Il faudra que Madame votre Epouse, commente… également !

    Amicalement,

    Dominique[/b]

  11. Bonjour
    Tout d’abord, je souhaite répondre à Humaniste
    Je te remercie pour les infos que vous me donnez
    En ce qui concerne l’IRTS, je les ai déjà contacté et le problème est que c’est une école privée très coûteuse! D’ailleurs, il n’y a que ça des écoles privées!!!
    Le CREAI non je ne sais pas ce que c’est!
    Je suis allée sur le forum du site social.fr. J’obtiens en effet des réponses mais malheureusement non satisfaisantes!
    Bref je GALERE ENCORE ET ENCORE!
    Merci à vous en tout cas pour votre soutien que j’apprécie beaucoup
    A bientôt j’espère
    Caroline

  12. Bonjour New reporter
    Je vous remercie pour votre commentaire très élogieux
    Surtout n’hésitez pas à faire diffuser cet article autour de vous MERCI
    A bientôt
    Caroline

  13. Centre de formations privés pour les métiers du secteur social…. Y a rien d’autre en France!!!
    Caroline bonjour.

    Si vous voulez vraiment être (EJE),vous n’aurez pas d’autres choix que de passer par des écoles privées.Onéreuse,dites vous bien que c’est déjà un moyen de sélectionner les individus.Opération de sélection vues les couts des formations et les demandes que les personnes soient motivées ou non par ces métiers!!!
    A moins de contacter la DRASS de votre région,de demander le listing des boutiques susceptibles de former des EJE,effectivement certaines boutiques du secteur social font des formations internes.Encore du trafic la dessous,je ne peux pas rentrer dans les détails;mais c’est ainsi.
    Actuellement pas mal de boites forment leur personnel,je ne vous dis pas que c’est le top
    au niveau théorie,acquisition,mais moins onéreux que de faire cette formation en contractant un crédit!!!
    Cela permet aux boutiques d’avoir son propre personnel et de le tenir dans ses murs!!!

    Le social made in France n’est qu’une affaire de gros sous,vous vous en êtes déjà rendue compte.

    A plus tenez nous au parfum,bye.

  14. Bonjour Humaniste

    Merci pour ton info sur le DRASS que je vais certainement contacter!
    Au fait, je tiens à vous dire que moi-aussi je suis lorraine!
    A bientôt j’espère
    Caroline

  15. Caroline,allez répondez quoi ne vous laissez pas aller,Toute l’équipe de S.O.S c4n est a l’écoute !!!
    Bonjour Caroline.

    Ou en êtes vous ???
    Que donnent vos démarches et vos déboires,vue le calme qui plane sur cette rubrique???

    Bon c’est quand vous le voulez,manifestez vous,nous avons besoin d’être un tantinet au parfum.

    A plus tard je l’espère,bye.

  16. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Caroline, je viens de relire encore une fois cet excellent « reportage », réalisé par Dominique : Je pense qu’il vous faudra passer par une formation spécifique!!

    Puis vous pourrez vous orienter vers les nombreuses associations, (il en existe beaucoup en province), à Paris aussi je suppose, qui vous permettrons de réaliser vos « ambitions » : « vous occuper d’enfants!!

    Vous serez encadrée, dans un local expressément conçu, pour recvoir, des enfants, et pour les aider à s’épanouir!

    Vous ne serez pas seule, l’enfant non plus, des jeux, des sorties, des spectacles, sont organisés par ces associations, souvent soutenues financièrement par la Mairie!

    Ne vous découragez surtout pas!!
    Je vous embrasse
    SOPHY

  17. Pour des commentaires supplémentaires…
    [b]J’aurais pensé que de nombreux parents, de nombreuses auxiliaires parentales, [i]mais également de nombreux professionnels de la Petite Enfance[/i], seraient venus témoigner en masse sous cet article et auraient réagi aux propos tenus par Caroline…
    [u]
    Je ne veux pas, en rédigeant ce commentaire, faire ma propre publicité[/u] ! [i]Cependant, la non reconnaissance du métier d’auxiliaire parentale est un problème majeur dans notre Société…[/i]

    Or, comment le Gouvernement peut-il mener une politique familiale saine et efficace dans ces conditions ?
    [i]1°) – Il faudrait revaloriser les métiers d’auxiliaire parentale et d’assistante maternelle agréée en faisant en sorte que les salaires soient augmentés de façon raisonnable !
    2°) – Puis, il faudrait que les parents employeurs cessent de considérer une auxiliaire parentale comme une employée de maison, voire comme une femme de ménage ou une domestique ![/i]

    Par ailleurs, en ce qui concerne le problème de la formation ! Il n’est pas logique qu’une auxiliaire parentale, qui veut se former pour accéder à un poste d’Educateur de Jeunes Enfants (EJE), ne puisse pas trouver un organisme ([i]ASSEDIC, ANPE, Etat, Région, Département[/i]), qui puisse, et financer sa formation, et la rémunérer pendant la durée de celle-ci !

    [u]D’autres part, certains sites font payer les auxiliaires parentales pour que celles-ci, qui ont lu une annonce d’un parent employeur, accède à leurs coordonnées ! C’est franchement scandaleux… Je n’en dis pas plus[/u] : [i]cela sera l’objet d’un autre article ![/i]

    Qu’en pensez-vous ?

    Le débat est ouvert !

    J’attends vos commentaires…

    [i]J’adresse mes remerciements à toutes celles et tous ceux, auteurs, lecteurs, qui sont déjà venus apporter leur contribution, donnant même des renseignements à Caroline pour la guider dans sa recherche…[/i]

    [u]Pour parodier la célèbre Voix de [i] »Secret Story »[/i], je dirai tout simplement [/u]: [i]C’est tout… pour le moment ![/i][/b]

    [b]Dominique Dutilloy[/b]

  18. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Je suis surprise, moi aussi, de ne pas avoir lu de témoignages, d’autres Auxilliaires Parentales sous cet article!

    Est-ce la peur de témoigner ?

    Est-ce la peur de perdre un emploi ?
    L’anonymat que vous réserve C4N, devrait inciter les personnes concernées par la « Non Reconnaissance » officielle de cette profession a venir s’exprimer.

    Certaines associations, soutenues par les collectivités locales, financées par des organismes officiels (que je ne nommerai pas ici), offrent à leur personnel, des formations gratuites!

    Il serait intéressant, d’avoir, ICI, la marche à suivre pour pouvoir intégrer, une Association, qui s’engagerait à former CAROLINE,

    Caroline, aime les enfants,
    Caroline, a besoin de travailler,
    Caroline a une expérience professionnele

    Des conseils, des adresses, ou mieux, une invitation à se présenter pour un entretien, serait le bienvenu!!
    SOPHY

  19. Bonjour Dominique
    Je répond à votre appel et j’espère que nous serons nombreux.
    Bonjour à Caroline, nous pensons à elle.
    GBGB Dominique et un votre.
    Amitié
    Andréa.

  20. Caroline :

    métier d’auxiliaire parentale…

    est-ce que ces personnes sont obligées de s’occuper des enfants dans la maison même de leurs parents ? Je n’ai pas bien cerné les fonctions précises qui sont attribuées à ces personnes : soins ? éducation ? instruction ? rangement et ménage ? un peu tout ça à la fois… Tout cela me semble bien confus…

    à une certaine époque, et il semble que cela revienne en force dans certaines familles plutôt riches qui peuvent s’offrir sans problème les services d’employés de maison (en général aujourd’hui étrangers, pour l’apprentissage d’une autre langue étrangère au plus tôt pour l’enfant), cela existait sous la forme d’une gouvernante familiale (qui s’occupait de l’éducation en l’absence des parents mais sous les directives et les consignes bien précises des parents), et d’un précepteur qui venait donner des cours dès que l’enfant était en âge des apprentissages fondamentaux…

    Pourquoi ne pas essayer de créer une crèche parentale ou locale collective dans votre quartier ? Cela existe, et cela me semble aller beaucoup plus dans l’intérêt d’une collectivité de quartier, plutôt que dans l’intérêt d’une seule cellule parentale ?

    D’après ce que j’en comprends… pour exercer ce « nouveau métier » qui n’est absolument pas nouveau… mais au contraire très ancien, il faudrait trouver une famille unique qui va vous choisir, que vous aurez choisie, et vous consacrer entièrement à elle corps et âme pour le bien de ses enfants et aussi de ce qui est autour, car si l’enfant n’est en effet absolument pas un objet, l’enfant fait partie du tout, matériel et affectif compris dans lequel il évolue, et en même temps il n’appartient à personne !

    Il est donc absolument impensable de pouvoir juger du comportement de telle ou telle autre auxiliaire parentale qui évolue bien évidemment dans un tout autre milieu ou environnement.

    à moins de vouloir créer un modèle unique d’éducation… à moins d’installer des robots …

    De plus, je connais plein de « nounous » et de « taties » d’avant, indépendantes (et en règle,ces derniers temps, je précise…!) qui voient et revoient encore les grands dadais qu’elles ont « gardés » chez elles depuis qu’ils étaient petits et jusqu’à ce qu’ils soient prêts à rentrer de l’école chez eux tout seuls… « gardés »… les mots ne signifient rien à eux tout seuls, ils ne se chargent que du coeur et du souci que chacun y met

    Je connais, par contre, peu d’enfants de crèches, qui se souviennent de leur puéricultrice !

    Au moins, tant qu’à rentrer dans l’intimité d’une famille, est-ce que vous pouvez rester dans cette famille toute la durée de chaque étape dans l’éducation de ou des enfants (des 1ers mois à l’entrée en maternelle, de la maternelle à 6 ans, …) ou bien est-ce qu’il vous est demandé de changer tout le temps de famille et d’enfants ?

    Ne plus créer de liens de quelque sorte que ce soit semble être la nouvelle règle, ou bien en surface et de façon très pragmatique, très « technique » et « affleurante »…

    C’est peut-être la nouvelle manière d’apprendre, sans apprendre rien, qui gagne ? en espérant en réchapper… mais réchapper à quoi, au juste ?

    à la vie ?

    bon… je ne vois pas quoi rajouter à ce dernier mot . Je vais déjà me renseigner un peu plus sur ce nouveau métier, qui à mon avis n’est pas vraiment nouveau…

    Je vous souhaite en tous les cas, Caroline, de trouver votre voie dans ces nouveaux sillons de vie !

    amicalement

    Cat LEF

  21. Caroline,

    En lisant les différents commentaires, je viens de me souvenir qu’il existe des centres absolument gratuits de formations dans différents secteurs, ce sont les centres du GRETA

    Cela peut être une piste intéressante pour avoir de nouvelles sources d’informations sur des formations, stages et emplois dans ce secteur consacré à la petite enfance auquel vous désirez vous consacrer.

    Je vais rechercher et me renseigner sur leur mise à jour professionnelles

  22. @ Cat LEF
    [b]Cat LEF,

    bonjour… Merci d’être passée me lire…

    Comme vous l’avez si bien écrit, les auxiliaires parentales travaillent au domicile des parents ! Elles s’occupent des enfants dont elles ont la charge, comme l’a si bien expliqué Caroline en répondant à mes questions…
    Cependant, [u][i]et cela n’entre pas dans le champs de leurs compétences professionnelle[/i][/u][u][i]s[/i][/u], les auxiliaires parentales ne sont pas là pour faire le ménage du domicile de leurs employeurs… Leurs fonctions est de s’occuper exclusivement des enfants, comme l’a précisé Caroline en répondant à mes questions…[/b]

    [b]Puis, [i][u]et là, il n’y a aucune ambiguïté possible[/u][/i], l’auxiliaire parentale, n’est, en aucun cas, une employée de maison, que ce soit dans une maison riche, que ce soit dans une maison bourgeoise, que ce soit dans une maison tout court !
    Elle est l’assistante des parents ! En tant que telle, elle s’occupe de l’épanouissement, tant psychologique, que psychique, de l’enfant dont elle a la charge ; elle participe à son développement intellectuel, au bon maintien de sa santé… ; elle participe à ses jeux ; elle peut lui raconter des histoires…

    Puis, il ne faut non plus pas confondre une puéricultrice avec une auxiliaire parentale… Ce sont deux métiers différents, tous deux liés à la petite enfance…

    Je reviendrai plus longuement, à moins que Caroline, que je vais prévenir, vienne vous répondre… Quoiqu’il en soit, il convient de relire mon article, ce, de manière à ce qu’il n’y ait plus aucune confusion, sachant que Caroline nous a très bien parlé de son métier passionnant (pour celles qui aiment les enfants)…
    [/b]

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  23. Cat Lef:
    ma fille est à sa troisième année en crèche avec les 4 mêmes AJE depuis ses 3 mois, et je peux vous dire qu’elle adore ses EJE, qui sont toutes très attachantes, sympathiques, et à la disposition totale des enfants qu’elles ont à leur charge. Les liens sont là, aussi forts qu’avec une nounou, même si à son entrée en maternelle elle ne les verra plus aussi souvent, la chance d’habiter dans un petit village fait que les EJE peuvent suivre l’évolution des enfants, les voyant à l’école, à la garderie peri-scolaire….

    J’espère que Caroline va pouvoir trouver à se former, je ne connais pas trop les structures de formation, quelques écoles privées dans ma Région, et la formation à distance aussi… Malheureusement, cela est non rémunéré.
    Caroline peut peut-être se rendre dans un CIO ou dans une PAIO afin de rencontrer des professionnels de la formation.

    Amicalement, FATA

  24. Merci

    Mon épouse n’a pas beaucoup de temps en raison de ses activités mais aussi parce que le PC est souvent occupé chez nous. (il ne faut pas abandonner son poste)

    Il lui arrive de mal dormir et de se connecter la nuit. (tout comme moi d’ailleurs)

    Mais je transmettrai.

  25. Cat LEF, l’Auxiliiaire parentale n’est pas une domestique
    Bonjour Cat LEF,

    Dans l’article de Dominique Dutilloy, il est bien question du métier d’Auxiliaire parentale. Son travail consiste à s’occuper des enfants au domicile des parents.
    Parallèlement, il existe un autre métier : Assistante maternelle agréée… Son travail à elle consiste à s’occuper des enfants, à son domicile !

    Caroline a choisi de ne pas Assistante maternelle agréée, préférant son métier d’auxiliaire parentale…

    Les principales fonctions d’une auxiliaire parentale sont :
    -l’éveil,
    -les soins,
    -la sécurité,
    -le bien être,
    -la santé,
    -le développement psychologique et physique,
    -l’éducation,
    de l’enfant…

    Je vous reprécise que je ne suis pas là pour faire le ménage, le lavage, le repassage des affaires des parents !

    Je pense avoir été très claire là-dessus… et Dominique Dutilloy, qui en a parlé dans son article, aussi !

    En effet, ce sont, dans la majorité des cas, des parents plutôt bourgeois qui confient leur enfant à une auxiliaire parentale, et, j’insiste bien là-dessus, je dis et je répète : Auxiliaire parentale…, et, certainement pas : Employée de maison !
    Une Employée de maison exerce un autre métier qui consiste, là, effectivement, le ménage, le lavage, le repassage… dans la maison !

    Qu’une auxiliaire parentale soit étrangère ou pas, ce n’est pas un problème en soi ! En revanche, cette dernière, elle se doit d’être formée au métier !
    Je préciserai même que pouvoir transmettre le savoir de sa propre langue maternelle à un enfant, c’est positif, et pour l’enfant, et pour l’auxiliaire parentale !
    Par contre, là où je suis choquée, c’est lorsque je constate que des auxiliaires parentales ne savent parler, lire et écrire le Français : pour l’enfant, c’est catastrophique !

    Je vous rappelle que les temps ont bien changé ! Les gouvernantes familiales, qui n’étaient pas des employées de maison, n’existent plus… De plus, les enfants, même s’ils ont besoin de cours particuliers, vont tous à l’école !

    Etant toute seule, je n’ai pas les moyens de créer une entreprise, ce, même s’il s’agit d’une micro-entreprise… Puis, il y a des crèches dans ma ville, même dans mon quartier !

    Lorsque vous écrivez, et je vous cite : « D’après ce que j’en comprends… pour exercer ce « nouveau métier » qui n’est absolument pas nouveau… mais au contraire très ancien, il faudrait trouver une famille unique qui va vous choisir, que vous aurez choisie, et vous consacrer entièrement à elle corps et âme pour le bien de ses enfants et aussi de ce qui est autour, car si l’enfant n’est en effet absolument pas un objet, l’enfant fait partie du tout, matériel et affectif compris dans lequel il évolue, et en même temps il n’appartient à personne ! », je ne comprends où vous voulez en venir (?)…

    Par ailleurs, lorsque j’ai parlé du comportement de ma collègue, je n’étais pas là pour la juger… Je ne juge pas autrui !… Je parlais uniquement, et j’insiste là-dessus, de compétence professionnelle que certaines auxiliaires parentales, dont ma collègue, n’ont pas !
    Je rappelle qu’une auxiliaire parentale, qui est censée être formée grâce à de solides formations, est une professionnelle avant tout ! De ce fait, lorsqu’elle travaille chez un parent, elle doit, en se détachant de son éducation et de sa culture, se conformer à celles des parents !
    Il ne s’agit pas de vouloir créer un modèle unique d’éducation, ou d’installer des robots… Il s’agit de s’occuper d’un enfant qui va grandir, qui va faire la société de demain !

    Effectivement, il arrive que les auxiliaires parentales, qui revoient, bien des années plus tard, les enfants dont elles se sont occupées, démontrent leur grand professionnalisme : les enfants, devenus adultes, sont heureux de les revoir !
    Puis, je reviens sur ce terme que vous employez, à savoir : « garder », qui a beaucoup de significations négatives, péjoratives et dévalorisantes pour ce métier !
    L’auxiliaire parentale doit être affectueuse. Mais, il ne faut jamais oublier qu’elle doit garder une certaine distance, qu’elle doit s’occuper de l’enfant, qu’elle ne remplacera jamais la maman ! De ce fait, elle doit, et je le répète, rester avant tout une professionnelle !
    Je me répète encore : Un enfant n’est pas un objet !

    Le métier de puéricultrice et d’auxiliaire parentale sont deux métiers totalement différents !
    En effet, la puéricultrice travaille avec plusieurs enfants, qui ne sont jamais les mêmes !
    L’auxiliaire parentale, elle, ne travaille qu’avec un enfant, plus ou moins longtemps…
    Mais, vous devriez vous renseigner…

    L’auxiliaire parentale s’occupe normalement toute la journée des enfants quand ils sont en bas âge… Donc, c’est jusqu’à son entrée en Maternelle…
    Je ne change pas tout le temps de famille… Si les relations entre les parents et moi, et l’enfant et moi, sont bonnes, je reste dans la famille jusqu’à l’entrée de l’enfant en Maternelle !

    Par ailleurs, où avez-vous lu que l’auxiliaire parentale doit être superficielle, froide avec l’enfant ? Je n’ai jamais dit cela à Dominique Dutilloy !
    Contrairement à ce que vous prétendez à la fin de votre commentaire, l’auxiliaire parentale doit créer des liens d’affection, de dialogue et d’échanges avec l’enfant… La vie, c’est la communication, et l’enfant en a besoin !
    Il n’y a rien à apprendre… Les règles n’ont pas changé : l’enfant ayant besoin d’affection, de communication et d’échanges avec son auxiliaire parentales, avec ses parents, mais également avec d’autres enfants !

    Pour conclure, j’ai le sentiment que vous n’avez pas bien saisi tout le contenu de cet article…
    Je vous propose de le relire… Eventuellement, je suis à votre disposition pour répondre à vos questions…

    Cordialement,

    Caroline

  26. Caroline :

    Auxiliaire parental sous contrôle :

    j’ai tout vu, tout relu, et je suis d’accord évidemment avec la plupart des notions « psychologiques » concernant la Petite Enfance dont vous parlez, et de « responsabilité », et aussi « financières » et « de reconnaissance sociale » dont vous parlez, et tout ce qui va avec, en pensées, en paroles et en actions, bien évidemment, car si vous avez choisi cette orientation et cette direction nouvelle « proposée » dans le cadre des nouveaux métiers, c’est pour vivre et faire dans votre travail ce que vous aimez le plus : les enfants.

    Et tout cela est tout à fait correct et tout à fait bienveillant vis à vis des enfants dont vous désirez vous occuper chez des particuliers.

    Je ne mets rien en doute de tout ce que vous avancez… et donc, je pense avoir compris le principal !

    Ce que je pensais surtout avoir exprimé rapidement, et ce que je ne comprends toujours pas… c’est :

    « ce nouveau métier »… « d’auxiliaire parentale » (rien que le nom déjà me donne le bourdon…!), institutionnalisé, qui finalement commence à poser autant de problèmes, sinon plus, que du temps des gouvernantes ou des nounous…

    Bon… je ne tiens pas à discuter plus longtemps de tout cela… vaste sujet sociétal de société dans notre société complètement malade contrôlée depuis des lustres (à dépoussiérer… par contre !) par des malades…

    ce que je voudrais surtout mettre en valeur, dans ce que j’ai tout de suite ressenti à travers les propos de cet article dès que je l’ai lu, c’est que finalement :

    AUXILIAIRE PARENTALE = 2ème MAMAN ??? (je suppose que vous allez me dire : NON ! surtout pas… alors ? quoi ? qui ?)

    et aussi ce problème de CONTRÔLE…

    irons-nous demain contrôler tous les contrôleurs de tous ces contrôleurs pour contrôler que tout est bien contrôlé et que chacun contrôle bien ce qui est contrôlable ?

    Moi, une société comme telle ne m’intéresse absolument pas !
    voilà, je vous ai dit au plus juste ce que je pense de « ce métier d’auxiliaire parentale » !

    amicalement, et je suis certaine que vous trouverez votre voie !

    Cat LEF

  27. Caroline :

    Vous voyez… je viens de vous répondre spontanément… et mon commentaire passe au contrôle…

    Vous aurez peut-être la chance de lire ma réponse à votre message sympathique dans quelques minutes si le contrôle n’est pas trop long…

    Sinon… tant pis… je n’en ai pas fait de copié/collé, et je ne le referai pas.
    Désolée, sincèrement !

    Cat LEF

  28. @ Cat LEF
    [b]Cat LEF[/b],

    Bonjour…

    Je me permets d’intervenir dans le débat que vous avez avec [b]Caroline[/b]…

    Tout d’abord, en ce qui concerne les auxiliaires parentales sous contrôle, je dois vous répéter ce que Caroline m’a dit à ce sujet en se montrant favorable aux contrôles des parents et de leurs salariées : [i][b]« Citons comme exemple : à l’école, les enseignants sont contrôlés par des inspecteurs du Ministère de l’Education Nationale et ils peuvent recevoir des sanctions disciplinaires ou des notes d’appréciation. »[/b][/i]… Lorsqu’elle suggère, et je la cite : [i][b]« qu’il faudrait créer un corps d’inspecteurs dépendant, soit de la Mairie, soit du Département, chargé d’effectuer des contrôles réguliers mais inopinés auprès des auxiliaires parentales, ainsi que de leurs employeurs »[/b][/i], je ne peux qu’abonder dans son sens et me montrer en parfait accord avec elle !
    [i][b]« En effet »[/b][/i], et c’est [b]Caroline[/b] qui m’a parlé, [i][b]« Les parents, qui nous emploient, sont par principe même des patrons. De ce fait, à partir du moment où il y a un contrat qui est établi et signé entre l’auxiliaire parentale et les parents, ces derniers, étant employeurs, sont responsables des agissements de leur employée. L’auxiliaire est comptable, elle, des erreurs qu’elle peut commettre ou d’éventuelles maltraitances dont elle se serait rendue responsable à l’encontre de l’enfant dont elle a la charge. »[/b][/i]…

    Donc, je ne sais pas trop ce qui vous gêne dans ces contrôles (?)… Il est tout à fait normal que chaque personne exerçant une profession à responsabilité soit contrôlée…, ne serait-ce que pour instaurer une garantie de sérieux…
    Il ne s’agit pas de vouloir mettre tout le monde sous [b]f*****r de police, comme [/b][b]EDVIGE[/b]… Mais, il faut que vous vous rendiez à l’évidence que certains parents font n’importe quoi avec leurs enfants… et qu’il en est de même pour certaines auxiliaires parentales…
    [b]L’enfant, je me répète, n’est pas un objet[/b]… [b]Françoise Dolto[/b] avait raison de dire également qu’ [b][i]« un bébé n’est pas qu’un tube digestif ! »[/i][/b]…
    De plus, l’auxiliaire parentale doit se montrer une professionnelle avertie et consciencieuse, comme vous l’a écrit [b]Caroline[/b]…
    C’est pour cela que je suis, tout [i]comme [b]Caroline[/b][/i], favorable à la création de ce corps d’inspecteurs chargés de contrôler aussi bien ses collègues que leurs employeurs…

    En quoi ce nom de métier : [i][b]« Auxiliaire Parentale »[/b][/i], vous donne le bourdon ? C’est pourtant le terme exact, la dénomination exacte… pour qualifier ce métier ! Puis, il n’est pas si nouveau que cela, ce métier… Aussi, pourquoi parlez-vous, et je vous cite, de [i][b]« nouveaux métiers »[/b][/i] ? Les métiers d’[b]Auxiliaire parentale[/b], d’[b]Assistante Maternelle Agréée[/b], d’[b]Educateurs de Jeunes Enfants (EJE[/b][b])[/b]…ont toujours existé…
    Cependant, il est normal de vouloir que les métiers d’[b]Auxiliaire parentale[/b] et d’[b]Assistante Maternelle Agréée [/b]aient une reconnaissance sociale, qui aille de pair avec une meilleure rémunération… Puis, il ne donne pas autant de problèmes que du temps des gouvernantes…
    En ce qui concerne les nounous, elles n’existent tout simplement pas et n’ont jamais existé, administrativement parlant ! Ce terme [b]« Nounou »[/b], qui provient du mot [i][b]« nourrice »[/b][/i], existe de la bouche des enfants uniquement… Ils ont l’habitude, surtout lorsqu’ils sont petits, d’appeler leurs auxiliaires parentales ou leurs assistantes maternelles agréées, [i][b]« nounou »[/b][/i] !

    En ce qui concerne les gouvernantes, j’ai lu que [b]Caroline[/b] vous a expliqué sur ce métier, qui n’existe plus … Donc, je n’y reviendrai pas !

    Lorsque vous demandez à [b]Caroline[/b], en me faisant aussi bondir, et je vous cite : [i][b]« AUXILIAIRE PARENTALE = 2ème MAMAN ??? »[/b][/i], vous oubliez très certainement que l’enfant sait [b]IMMEDIATEMENT ET D’INSTINCT[/b], faire la différence entre son auxiliaire parentale, qu’il appellera : [b][i]« Nounou »[/i][/b], et sa maman, qu’il appellera [b][i]« Maman »[/i][/b] ! En effet, dans son esprit, il se dira : [b]« Maman est là le matin »[/b], [i][b]« Maman est là le soir »[/b][/i],[b][i] « Maman me câline en partant et en rentrant »[/i][/b]… [i][b]« Nounou est là, qui s’occupe de moi toute la journée »[/b][/i]… Puis, pendant toute la journée, il attendra impatiemment sa maman, ce, même s’il aime beaucoup sa [i][b]« Nounou »[/b][/i] !

    Mais, je laisse le soin, à [b]Caroline[/b], d’apporter d’autres éléments de réponses…

    En attendant, si d’autres questions vous viennent à l’esprit… n’hésitez surtout pas !

    Avec toute mon amitié,

    GBGB,

    [b]Dominique[/b]

  29. Monsieur Dutilloy, mon mari m’a conseillé de lire votre article que je trouve très intéressant:

    J’ai envie de réagir sur ce point :

    ********** Puis, semble y avoir une grande confusion des fonctions : en effet, beaucoup de parents employeurs, qui se plaignent fort justement du coût exorbitant de leurs charges sociales patronales, n’hésitent pas à demander, à leurs auxiliaires parentales, d’effectuer, en plus de la charge de leur enfant, des heures de ménage (laver et repasser le linge des parents, passer l’aspirateur dans les pièces, faire du nettoyage…) !******************

    Cela montre le peu de considération que certaines personnes que peuvent avoir pour ce métier!!!

  30. Je viens de lire l’article en entier.

    excellente description, bien le bonjour à Caroline.

    Puis je faire une copie de votre article pour le faire lire à certaines de mes amies qui n’ont pas internet ou alors que ont peur des écrans?

  31. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Vue de la Meuse, Dominique Dutilloy, rencontre en ce moment un problème avec son ordinateur, et ne peut plus accéder à C4N,

    il m’a chargé de vous dire que vous pouvez sans problème imprimer son article, pour en discuter, avec les personnes qui pourront peut-être aider, Caroline!!

    Il me signale que si vous ne voulez pas avoir en plus, tous les commentaires, il faut noircir l’article de la page 1 à 8 (je répète comme il me l’a dit (?))

    Voilà, message transmis, en espèrant de tout coeur, que cet incident sera vite réparé,
    SOPHY

  32. auxiliaire parentale
    bonjour
    je suis tout comme caroline auxiliaire parentale depuis 4 ans ,et je suis tout à fait d’accord avec les propos qu’utilise caroline pour défendr ele métier d’auxiliare parentale et non celui de garde d’enfants a domicile
    nous essayons de faire valoir nos droits en tant que professionnelles car comme le dit caroline c’est une énorme responsabilités de s’occuper de ses petits bouts toute la journée car nous somme là pour mettre en pratique l’éveil de l’enfants,leur santé ,les pleurs,le développement psychomoteur
    moi j’ai la chance d’avoir un CAP petite enfance ou j’ai pu suivre une formation sur la petiet enfance et chaque année je me forme grâce a la FEPEM car j’insite sur le fait que c’est important de se former chaque année sur les modules que nous choissisons

    bonne continuation
    delphine

  33. p/Caroline :

    j’ai trouvé qques infos de mises à jour sur qquess formations professionnelles auxiliaire parentale par les centres du GRETA et autre, dont un stage qui commence très prochainement, en novembre il me semble. Si ces infos intéressent Caroline, elle peut prendre contact avec moi. Je lui enverrai par e-mail.

    amicalement
    Cat LEF

  34. Bonjour Cat LEF
    Je vous remercie de vous renseigner pour moi c’est super sympa!
    Je suis donc intéressée par ces formations proposées par le GRETA et autre et notamment ce stage qui va commencer prochainement en Novembre
    Pouvez-vous me comuniquer ces infos au plus vite?
    Je vous en remercie vraiment beaucoup
    Bien amicalement
    Caroline

  35. Bonjour Delphine
    Je vous remercie infiniment pour votre commentaire fort sympathique.
    Vous êtes auxiliaire parentale depuis 4 ans. Envisagez-vous vous aussi d’évoluer dans le secteur de la Petite Enfance?
    Vous m’avez dit que vous avez le CAP Petite Enfance. Comment et où l’avez-vous préparé?
    Pouvez-vous me donner quelques informations à ce sujet?
    Merci d’avance
    A bientôt
    Bien cordialement
    Caroline

  36. @ VU DE LA MEUSE
    VU DE LA MEUSE, je suis actuellement en panne d’ordinateur…. Je profite que je suis chez Caroline pour faire un passage ultra rapide sur C4N pour contrôler la mise en page de mon « DIVORCE SANS CONSENTEMENT MUTUEL »….
    Bien sur que vous pouvez montre mon article à qui vous voulez…

    En tous les cas, je vous remercie pour votre passag

    Amicalement,

    Dominique

  37. Caroline,

    je vous envoie les infos tout à l’heure sur le mail de Dominique Dutilloy. Vous les aurez donc demain matin.
    je vous souhaite des démarches fructueuses pour anoblir cette nouvelle profession

    amicalement
    Cat LEF

  38. Bonjour Cat LEF,
    Je tiens à vous remercier pour les infos que vous avez envoyées chez Dominique
    Je vais les consulter immédiatement et je vous recontacterai
    A bientôt
    Amicalement
    Caroline

  39. Bonjour tout le monde…

    Tout d’abord, c’est pour vous signaler que, pour trouver les formations d’Educateur de Jeunes Enfants (EJE), cela s’avère être un parcours du combattant, puisqu’aucune école ne semble capable de donner le moindre renseignement, outre le prix des formations…
    J’ai la nette impression que l’Etat n’a mis aucune structure en place, qui permettrait à des Auxiliaires Parentales de suivre une formation en vue de devenir Educateur de Jeunes Enfants…
    De plus, et c’est un grave problème, toutes les écoles sont payantes et il n’y a aucun financement de prévu par les ASSEDIC, l’ANPE, l’Etat, les Régions ou les Départements ; par ailleurs, le Gouvernement n’a pas non plus prévu que la formation d’Educateur de Jeunes Enfants (EJE) soit rémunérée par les ASSEDIC, l’ANPE, l’Etat, les Régions ou les Départements !

    Je suis sur le point d’abandonner ce secteur et de me diriger vers une autre profession…

    Néanmoins, j’essaie de me renseigner sur le métier d’Auxiliaire de Puériculture, dont la formation dure un an…
    Etant de formation littéraire, j’aimerais savoir, avant de contacter une école, quels sont les cours qui sont dispensés dans une école d’Auxiliaire de Puériculture ?

    Si, parmi vous, il y a quelqu’un qui a suivi cette formation, peut-être pourra-t-il m’aider ?

    J’attends vos réponses, qui, je l’espère, seront nombreuses…

    Bien cordialement,

    Caroline

  40. JUSTE UNE PETITE PRECISION IMPORTANTE !!!!
    Attention, je ne demande pas l’intitulé des cours de préparation aux concours d’entrée dans une Ecole de Puériculture, puisque j’ai un Bac +2…. Mais, je demande quelles sont les matières enseignées dans cette école.

    A bientôt

    Caroline

  41. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]N’hésitez pas à venir répondre à Caroline, même pendant l’absence de Dominique Dutilloy, elle a besoin de votre aide!!

    Je suis sûre, que certains (nes), d’entre VOUS, pouvez l’aider à trouver une solution!

    Le débat n’est pas clos, Loin de là!!

    SOPHY

  42. @ SOPHY
    SOPHY, je profite d’un court instant, puisque je suis chez Caroline, qui me prête son ordinateur, pour venir vous remercier de sa part…

    Malheureusement, Caroline est de plus en plus dégoûtée par le parcours du combattant qu’il faut mener pour faire une carrière dans le secteur de la petite enfance… Aussi, elle songe de plus en plus à changer de secteur professionnel… Encore heureux qu’elle a un Bac +2… Qu’en serait-il des personnes qui ne sont pas diplômées ? Néanmoins, Caroline reste forte et ne baisse pas les bras…

    GBGB

    Dominique

  43. Des nouvelles de Caroline
    Pour [b]Caroline,[/b] [i]avec qui je suis en contacts[/i], c’est le parcours du combattant… Comme je l’ai écrit, mais également, comme elle me l’a maintes et maintes fois déclaré, rien n’est fait pour aider les personnes qui veulent se former pour accéder à un niveau professionnel supérieur…

    Comme l’a écrit et dit [b]Caroline[/b], la moindre formation est payante, sachant que les écoles, qui peuvent donner un enseignement à distance, ou, plus traditionnellement, dispenser des cours en direct, sont des structures privées, ce, même si elles sont en contrat avec le [b]Ministère de l’Education Nationale[/b].

    Ayant un [b]Bacccalauréat + 2[/b], [b]Caroline[/b] n’a besoin que de subir des cours relatifs à la profession qu’elle se sera choisie, sachant, qu’en final, elle passera un examen lui permettant d’obtenir un diplôme…
    Pour la formation en vue de devenir [b]Educateur de Jeunes Enfants (EJE)[/b], il est inutile que je raconte ce que [b]Caroline[/b] a écrit dans ses commentaires…

    Alors, [b]Caroline[/b] a voulu se renseigner pour pouvoir passer un [b]CAP « Petite Enfance »[/b]. En effet, ce diplôme lui permettrait de travailler en crèches, en Halte/Garderies…

    Or, [b]Caroline[/b] a travaillé en tant qu'[b]Auxiliaire Parentale[/b] pendant de nombreuses années… De ce fait, [i]vu les particularités de ce métier ô combien difficile[/i], elle pourrait,[i] vu sa longue expérience dans le secteur de la [b]Petite Enfance[/b][/i], travailler directement en crèche, en halte garderie…! [b][u]C’est mon opinion… Mais, visiblement, elle n’est pas du tout partagée par ceux qui nous gouvernent[/u] :[/b] en effet, comme vous le savez, notre pays ayant la sacro-sainte habitude de privilégier le diplôme avant tout, [i]d’où [b]diplômite aigüe[/b][/i], et de ne pas prendre en compte les années d’expérience professionnelle !

    Donc, ayant décidé de préparer son [b]CAP « Petite Enfance »[/b], [b]Caroline[/b] s’est tournée vers des écoles pour leur demander un devis. Or, le coût de sa formation sera, [i]et je me répète, amoindri par le fait qu’elle est nantie d’un Baccalauréat +2[/i], amoindri considérablement, tout en restant cher ! [b][u]De ce fait, comme la Loi le lui permet, elle a demandé, à son agence locale de l’ANPE, si le coût de sa formation pouvait être pris en charge par l’ANPE[/u] :[/b] on lui a signifié, [u][i]sans lui en expliquer les motifs[/i][/u], le refus de financer cette formation, lui recommandant de [b][i] »se rapprocher vers l’école dont elle avait présenté le devis »[/i][/b]…
    Je trouve cette attitude scandaleuse, d’autant que cette école était la moins chère…

    Comme quoi, rien n’est fait pour aider les personnes qui veulent s’en sortir… Il serait temps que le Gouvernement, qui semble vouloir combattre le chômage, qui semble vouloir mettre tout le monde au travail, change les choses et entreprenne une vigoureuse politique pour combattre efficacement le chômage !

    Qu’en pensez-vous ?

    Venez en débattre… [b]Caroline[/b] pourra répondre à vos commentaires !

    Cordialement à toutes et à tous

    [b]Dominique[/b]

  44. Dominique Dutilloy,

    je viens d’envoyer pleins d’infos p/Caroline… mais j’ai l’impression qu’elles sont passées au modérateur… Dès qu’elles apparaîtront pourrez vous les transmettre à Caroline afin qu’elle s’informe surtout du prochain salon des services à la Personne à Paris :
    Du jeudi 20/11 samedi 22/11/2008
    10h – 19h
    Paris expo, Porte de Versailles
    Tél. : 01.47.61.49.31

    et du reste…

    merci bcp!
    Cat LEF

  45. @ Cat LEF
    [b]Cat LEF,

    bonjour… Merci pour votre passage…

    Caroline est au courant de ce salon du service à la personne… Elle m’en a parlé, puisqu’elle a reçu des invitations pour s’y rendre… Je m’y suis fait accréditer et je pense que je vais en tirer un article…

    Merci en tous les cas pour les renseignements que vous nous communiquez…

    GBGB,

    Dominique[/b]

  46. Dominique Dutilloy,
    bien sûr… cependant, je ne vois toujours pas apparaître le 1er commentaire avec toutes ces informations, alors je ne vois pas comment Caroline va pouvoir les recevoir si elles ne sont pas placées dans les commentaires ! Le salon, je m’en doutais bien qu’elle était au courant, mais tout le reste… mon commentaire est assez long et en contenait beaucoup d’autres qui lui sont personnellement destinées par l’intermédiaire de votre article !
    Pensez-vous que cela vaille la peine que je réécrive ce commentaire sur votre article ?

    Amicalement
    Cat LEF

  47. Cat LEF,

    ayant reçu, sur ma boîte e-mail, votre premier et long commentaire, j’ai demandé, en le renvoyant, en pièce attaché, aux modérateurs, de le publier dès que possible… Copies ont été faites à la Rédaction, au webmaster et à Fabien Bardoux… J’espère que votre commentaire paraitra en ses lieu et place comme convenu…

    Pendant que j’y suis, je vous signale mon article : [i][b]« Un bébé n’est pas un objet : on ne doit pas le secouer !!!! »[/b][/i], [u]publié le 12 novembre 2008[/u]
    [b]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=22599 [/b]
    Il est consacré à l’enfance et à la fin, il y a un lien sur lequel il faut se rendre pour visionner la vidéo…

    Amicalement et GBGB

    [b]Dominique[/b]

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