Preneurs d’otages, un bussiness qui rapporte gros

On estime environ 350 millions de dollars la somme versée chaque année par les compagnies d’assurances et les Etats pour libérer des otages retenus quelque part dans le monde. Ce qui veut dire que derrière chaque otage libéré se cache peut être une transaction impliquant une somme d’argent âprement négocié entre négociateurs et ravisseurs. Le cas de Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier est l’exemple le plus récent avec des rumeurs d’une éventuelle rançon fixée à 10 millions d’euros. Cette information reste toujours non officielle puisqu’elle a été démentie par le ministre des affaires étrangères Alain Jupé. Mais même si la rançon est un sujet encore tabou pour les politiques, on peut quant se rendre à l’évidence sur le fait que ces preneurs d’otage n’ont généralement aucun combat idéologique, politique, racial ou religieux à mener. Qu’il s’agisse d’Al-Qaida Maghreb, d’Aqmi, de pirates somaliens ou de groupements indépendantistes, ils sont tous attiré par le même objectif: le fric .  

Continuer la lecture de « Preneurs d’otages, un bussiness qui rapporte gros »