Le délit de sale gueule

Des scientifiques du 19e siècle voulaient dresser le portrait-robot du criminel type selon la forme du crâne et une montagne de préjugés. Une idée qui a encore des adeptes… 

Ils ont été accusés de crimes qu’ils n’avaient pas commis, car ils avaient le faciès de l’emploi ou le visage d’une brute. D’autres se plaignent aujourd’hui d’avoir un accès plus difficile au marché du travail ou subissent des contrôles policiers jugés intempestifs… Une partie de la jeunesse se dit ainsi victime du délit de sale gueule. Cette expression, désormais rentrée dans le langage courant, n’est pourtant pas une invention particulièrement récente.

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