LES PETITS MAUX en quelques MOTS …

 

                                 LES   PETITS  MAUX

     Un mot d’abord : ne pas surestimer mais ne pas non plus sous-estimer ces « petits maux » !

Ils ne sont pas toujours anodins : s’ils se répètent, s’étendent ou gagnent en intensité, il faut en rechercher et en faire rechercher les causes.

     En voici quelques uns, en ordre alphabétique !

APHTES

     Leurs causes sont mal connues. Un lavage de bouche à l’eau très salée comme pour la gingivite peut aider, mais ça pique ! On peut aussi appliquer, au coton-tige, une goutte de teinture-mère de plantago ou de calendula, ou aussi de bleu de méthylène (difficile à trouver…)

Si les poussées se répètent, s’il y a de la fièvre, si l’aphte dure plus de dix jours ou saigne spontanément, il est bon de  consulter.

ARTHROSE.

      Elle peut ne pas faire souffrir durant longtemps. La douleur n’est pas forcément un signe d’arthrose.

    L’arthrose n’est pas toujours « un petit mal », elle peut être une grande infirmité !

    C’est aussi une maladie curieuse, qui peut être déjà très évoluée sans s’être manifestée et  découverte simplement à l’occasion d’une radiographie effectuée pour une toute autre raison, et qui peut aussi donner des douleurs notables alors que les images radiologiques sont très peu modifiées.

     Dans bien des cas elle débute insidieusement et ne se manifeste que des années plus tard, par des douleurs et des déformations. S’installe alors un cercle vicieux, la douleur poussant à une sédentarité, elle-même facteur d’aggravation. Contrairement à une opinion répandue, cette aggravation n’a rien d’inéluctable, ce fait avait été constaté il y a trente ans par le docteur Picard : l’association de cures thermales, de kinésithérapie douce et d’oligoéléments lui avait permis d’obtenir des régressions de lésions arthrosiques. (Lire le livre de Picard : « Vaincre l’arthrose » éditions du Rocher) .

     On peut utilement prendre aussi de la chondroïtine et, éventuellement de la glucosamine.

Bien sûr, les améliorations demandent du temps, un peu à l’image de la lente installation de cette maladie.

BOSSES

        Le plus vite possible après le choc, passer la zone atteinte sous une douche froide, ou poser un glaçon (mis dans un gant de toilette pour éviter de brûler la peau) jusqu’à apaisement de la douleur. Faute de glace, poser un gant mouillé à l’eau fraîche, renouvelé régulièrement pour le garder frais.

BOUTONS

        Il s’agit ici de petits boutons isolés, ou peu nombreux, qui ne saignent pas et s’effacent passagèrement quand on presse dessus. Sinon: consulter.

        Cette petite surélévation rouge, plus ou moins saillante, parfois sensible, parfois carrément douloureuse disparaîtra rapidement après quelques cataplasmes d’argile, éventuellement après avoir « mûri » et s’être vidée d’un peu de pus (ne pas presser, laisser faire).

        Si, après quelques jours, le bouton ne régresse pas : consulter.

Nota Bene : l’argile est un astringent, qui attire volontiers ce qui a pu causer l’inflammation locale que traduit le « bouton ». C’est pourquoi il faut la jeter après usage. L’argile capte aussi les toxiques et les métaux, c’est pourquoi il faut la manipuler avec une cuillère en bois et la mettre de préférence dans un bol en verre quand on la prépare. Sa prise par la bouche, parfois conseillée dans les maux d’estomac, ne devrait être que passagère, une prise prolongée risquerait de créer des carences en oligo-éléments. Cette capacité de captation fait de l’argile un remède précieux, à prendre immédiatement, en cas d’intoxication par des poussières ou des aliments radioactifs. 

BRULURES (petites)

       Une brûlure n’a pas à être nettoyée, la chaleur a éliminé les microbes.

       Au premier degré : la peau est rouge, sans cloques, faire couler de l’eau fraîche, en douche douce, jusqu’à ce que la douleur disparaisse. Puis frotter doucement avec de la pomme de terre crue râpée.

    

« CAFARD »

      État légèrement dépressif, généralement passager

      Il n’y a rien d’anormal à ne pas être en « super-forme » tous les jours. Peut-être avons nous présumé de nos forces les jours précédents et avons-nous besoin de repos  ou de changer d’air ?  Ou bien tel événement récent en est-il la cause ? C’est dire qu’il est plus raisonnable de ne pas se précipiter sur une drogue quelconque ; mieux vaut privilégier les petits moyens,… que chacun peut se trouver : une cure de magnésium, un bain de siège froid, un coup de fil à un ami, un film comique….

      Il est bien souvent nécessaire, dans ce monde compétitif, de reconstituer son estime de soi, et la forme revient !

    – Jamais d’antidépresseurs sans un soutien psychologique sérieux.-

CÉPHALÉES : voir MAL de TÈTE

CONSTIPATION

     Tendance à ne pas aller à la selle aussi souvent… au fait, aussi souvent que quoi ? Aussi souvent que les autres ? Aussi souvent que la moyenne…mais quelle est la norme ? Aussi souvent que l’on voudrait ?

      Le docteur Groddeck, qui avait observé beaucoup de constipé(e)s, (une constipation avait cédé spontanément après 29 jours sans selle), affirmait que jamais personne n’en mourrait à condition que le médecin sache distinguer constipation et occlusion intestinale.

    Si l’on en souffre de façon habituelle, essayer d’abord de boire davantage, en particulier deux grands verres d’eau fraîche le matin au lever, masser le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre (quand on regarde le nombril !) On peut aussi apprendre la danse du ventre qui consiste à faire se contracter successivement les segments des muscles abdominaux de telle sorte que ces contractions se déplacent circulairement comme le ferait un massage…

      Et puis, bien sûr, dans l’alimentation, privilégier les fruits et les légumes,  sans oublier le pain bis, de préférence au levain, (et non les pains dits « complets » qui contiennent du son, agressif pour la muqueuse intestinale). Ce changement alimentaire doit être effectué progressivement, surtout en ce qui concerne le pain bis et les crudités pour que la flore intestinale ait le temps de s’adapter.

       Si ces petits moyens ne s’avèrent pas efficaces, il faudra chercher une cause précise à ce dérèglement si « capricieux » !

      Si une constipation s’installe durablement alors qu’on n’en souffrait jamais auparavant et, a fortiori, si elle alterne avec de la diarrhée, consulter sans attendre.

CONTUSIONS : voir BOSSES

CRAMPES

     Surtout la nuit et dans les jambes ou les pieds : se lever et poser les pieds nus à plat sur un carrelage. En médecine « de grand-mère «  il est conseillé, si l’on est sujet à de fréquentes crampes nocturnes, de mettre un savon de Marseille au bout du lit entre les draps. En homéopathie, c’est souvent « cuprum » qui convient. Une cure de magnésium peut être efficace (le magnésium n’a qu’une contrindication : l’insuffisance rénale). 

CREVASSES

     En homéopathie, natrum mur en 5 CH . Voir aussi " gerçures"

DIARRHÉE

     Attention, surtout chez les enfants : si elle est quasi continue, ou qu’elle s’accompagne de fièvre ou de vomissements, ou si elle ne répond pas rapidement aux petits moyens suivants, il devient urgent de consulter un médecin.

      Ce qui suit convient surtout aux adultes et aux adolescents.

      Si la diarrhée ne s’accompagne pas de douleurs, prendre une cuillerée à café de charbon activé qu’on fait passer avec de l’eau ; recommencer au repas suivant ; privilégier le riz ou les carottes cuites avec, au dessert, un yaourt si l’on tolère les produits laitiers. On peut aussi boire du coca-cola préalablement battu à la fourchette pour en évincer les bulles.

       Si la diarrhée s’accompagne de douleurs de ventre, prendre une infusion d’anis étoilé (ou un pastis léger !).

       Si ce n’est pas suffisant, prendre un ou deux comprimés d’ Imodium ou de smecta. Si les choses ne rentrent pas dans l’ordre, consulter un médecin.

DOULEUR ARTICULAIRE

      Elles ne sont pas toutes d’origine articulaire : des médicament peuvent entrainer l’apparition de douleur de type articulaire …Mais on en parlera dans une autre mise au point

       Si l’articulation est chaude et rouge, c’est une arthrite et il faut consulter.

       Sinon masser doucement de préférence avec un peu d’huile d’olive ou, encore mieux, avec « l’huile rouge » des anciens occitans. Si cela persiste, faire, le soir, un pansement d’argile pure ou de feuilles de choux bio. Le Niaouli est intéressant, à condition de respecter les règles d’utilisation des huiles essentielles, ici diluée dans de l’huile avant d’appliquer sur la peau.

       Voir aussi : « ARTHROSE »

DOULEUR  THORACIQUE

        Beaucoup de douleurs de la poitrine sont bénignes, on parle de névralgies intercostales, ce sont des douleurs capricieuses, souvent fugaces et superficielles, parfois en « coup de couteau », elles répondent généralement très bien au moindre massage. Ces névralgies sont plus fréquentes chez les jeunes adultes.

        Les douleurs angineuses sont très différentes (il en sera parlé dans le dossier N° II qui portera sur les  « URGENCES »)

ÉBLOUISSEMENT

       C’est un faux vertige qui survient lors d’un brusque changement de position, par exemple quand on passe de la position couchée à la position debout. Le vrai vertige  est tout autre : dans ce cas l’on voit tout tourner autour de soi comme si l’on était dans un manège.

      L’éblouissement traduit une difficulté d’adaptation du système circulatoire. Pour l’éviter, cessez de « tomber du lit », mais prenez votre temps soit pour faire une petite gymnastique du cou , soit pour masser délicatement la tête et le cou, soit pour s’étirer, avant de mettre les pieds au sol.

      La petite gymnastique consiste à effectuer de petits mouvements alternatifs, de haut en bas, de droite à gauche ( le nez ne doit pas bouger de plus de deux ou trois centimètres ) en  terminant par de petites rotations dans un sens puis dans l’autre. Ainsi sont débloqués les cervicales et les circuits nerveux du cou.

      Le massage du visage aboutit à un résultat similaire en stimulant la circulation : masser à trois doigts, en partant du centre du visage et en allant à droite puis à gauche, d’abord les sourcils puis le haut des joues, la lèvre supérieure puis l’inférieure, les petits creux qui sont situés en arrière de la mâchoire inférieure immédiatement sous les oreilles. Puis masser le devant du cou, en partant du menton vers le bas, le cuir chevelu par de petites pressions ponctuelles, en allant d’avant en arrière, puis la nuque de haut en bas et descendre vers les épaules en triturant un peu les muscles, souvent contractés qui vont  des épaules au cou. Terminer en massant doucement les tempes puis le nez (comme le font les lapins !).

        On peut aussi s’étirer : pour bien s’étirer, penser au chat lorsqu’il s’étire. Mais le faire sans brutalité : serrer doucement tous les muscles et les relâcher, plusieurs fois, puis appuyer fortement sur les oreilles.

Ensuite seulement, sortez du lit.

Si les éblouissements surviennent malgré tout, faites vérifier votre tension artérielle.

Les vrais vertiges, quant à eux relèvent d’un examen otorhinolaryngologique. 

ENGELURES  et gerçures

         Frotter avec de la pomme de terre crue (ou de la fécule)

ENVIE DE VOMIR : voir NAUSÉE

ENROUEMENT

       Enrouement subit : mâcher consciencieusement et longuement un brin de thym.

       Faire une infusion d’herbe au chantre ou sucer des pastilles d’ Euphon qui en contient.

       Se questionner pour savoir pourquoi « la parole me manque ?».

FATIGUE

        Si la fatigue est continue et surtout si elle s’accompagne d’autres symptômes comme un amaigrissement ou une fièvre, il faut consulter.

        Mais il n’y a rien d’anormal à être, par moments, fatigué. De 14 à 15 heure, la baisse de forme est normale, nous sommes programmés comme cela : une petite sieste serait la bienvenue.

       De façon générale, l’être humain a besoin de périodes de repos physique et de calme mental. C’est, aujourd’hui, surtout ce dernier qui peut nous manquer, tout dans notre mode de vie tendant à nous en priver. Apprendre à faire le vide mental est devenu aussi indispensable que manger et dormir. S’en passer c’est s’exposer plus ou moins vite à la maladie.

       Il existe de nombreuses techniques ou recettes pour récupérer « la forme » ; à chacun de trouver ce qui lui convient, c’est-à-dire qui lui soit à la fois utile et agréable.

       L’usage des stimulants et fortifiants, qu’ils soient médicaments ou compléments alimentaires, ne peut être qu’un pis-aller passager.

GERÇURES  DES LÈVRES

        Habituelles après exposition au grand froid ou au chaud et sec, elles se portent bien d’un  peu de beurre de cacao.

        Survenant en dehors de ces contextes, elles doivent faire rechercher une ou des carences

GINGIVITE

      La gencive enflammée est rouge, sensible, et saigne lors du brossage des dents. Préparer une saumure avec une cuillère de sel pour deux cuillères d’eau tiède ; bien mêler puis mettre un peu de cette mixture en bouche en inclinant la tête pour qu’elle baigne la région atteinte. Garder en bouche plusieurs minutes, cracher et recommencer une ou deux fois. Par la suite ne pas hésiter à mettre un peu de sel sur sa brosse à dents lors du brossage.

       La gingivite provient d’une inflammation locale en rapport avec une plaque dentaire mal contrôlée. Si l’on y est sujet, l’usage d’une bossette, d’un fil dentaire et surtout d’un jet dentaire outre le brossage rituel peut rendre de grands services et éviter la destruction du tissu de soutien et le déchaussement  des dents.

HÉMORROÏDES :

 Voir aussi la mise au point sur les « troubles circulatoires veineux » ( 1er juin 2009)

     Parmi les facteurs favorisants, il faut citer une consommation de viande importante, mais aussi les efforts incongrus de défécation et le contact des excréments avec le pourtour de l’anus. La propreté de cette région est capitale : une petite douche locale, commencée tiède et terminée fraîche devrait faire partie de la toilette et suivre chaque selle.

     La douche fraîche est également efficace pour soulager la douleur ; si l’on n’a pas de douche disponible, on peut soulager la douleur en se couchant sur le dos et en levant les jambes, genoux pliés sur la poitrine, cuisses écartées, ou bien jambes raides appuyées sur un mur.

    En cas de douleur violente et persistante ou en cas de saignement, consulter.

INSOMNIE

     « La bandaison, papa, ça n’ se commande pas » (Georges Brassens), le sommeil non plus ! Notre volonté ne peut guère que le repousser, passagèrement. Pour qu’il se produise, il ne suffit pas mais il est nécessaire que nous nous laissions aller. Ce « lâcher prise » suppose confiance, abandon et disponibilité à l’instant présent, dispositions que la plupart des petits enfants ont  spontanément mais que l’adulte souvent a du mal à retrouver. C’est sur cela qu’il importe d’agir, en commençant par relativiser le fait de ne pas dormir de temps en temps. Le recours aux médicaments ne devrait être qu’exceptionnel et passager: aucun n’est inoffensif. 

   Si le problème se renouvelle sans cesse, les méthodes de relaxation, les thérapies psychanalytiques ou d’inspiration psychanalytique ou  comportementale sont davantage à conseiller que les somnifères.

LOMBALGIE,  LUMBAGO,  MAL DE DOS

      Un petit mal de dos qui survient sans qu’un effort notable ait été fait, ce peut être un réflexe de « ras-le-bol » face à quelque chose qui vous surcharge, en  prendre conscience est un premier pas, se masser les reins en est un second. Si cela ne suffit pas, choisir une porte solide, la tenir ouverte, accrocher les mains au dessus de la porte puis plier les genoux pour soulever les pieds du sol, tenir cette extension aussi longtemps qu’on le peut, mais surtout ensuite reposer très doucement les pieds au sol.

      Tout cela, surtout si le mal récidive, ne doit pas empêcher d’en faire rechercher les facteurs mécaniques possibles.

MAL AUX DENTS

       Le même traitement que la gingivite peut anesthésier une dent douloureuse et éloigner le risque d’abcès. On peut aussi utiliser un petit morceau de comprimé d’aspirine ou un clou de girofle, coincé sur la dent douloureuse, c’est particulièrement efficace s’il s’agit d’une dent creuse, tout en attendant le rendez-vous chez le dentiste. A noter que le froid et l’alcool sur une dent douloureuse  peuvent parfois être bien utiles…sans abuser bien sûr !

Mais ne pas oublier de soigner la cause et ..Aller voir son dentiste !

     

MAL AUX PIEDS

      La plupart des maux qui finissent chez le podologue ou le pédicure, peuvent être facilement évités : il suffit de laisser leur liberté aux  pieds. Malheureusement, sous nos climats, nous ne pouvons marcher pieds nus qu’exceptionnellement.

      En cas de douleur localisée, accompagnée d’une rougeur et survenant lors d’une marche, l’ampoule n’est pas loin ! Pour l’éviter, disposer sur l’endroit atteint  une ou deux feuilles de saule  fraîches, bien à plat dans la chaussette.

     Pour ne jamais avoir ampoules, cors, oignons, œils de perdrix et hallus valgus, il suffirait d’avoir toujours porté des chaussures respectant la forme naturelle du pied, donc nettement plus larges en avant, avec un talon le plus bas possible. Il est souvent encore temps de s’y mettre ! Seule précaution, si l’on est habitué à des talons hauts, ne pas descendre d’un seul coup à une chaussure totalement plate !

     

MAL DE BOUCHE

       La « stomatite » est souvent en rapport avec une candidose (le muguet du nourrisson) . Fréquente en cas de traitement antibiotique prolongé, celle-ci recule facilement devant des bains de bouche au bicarbonate de sodium (une cuillère à soupe dans un verre d’eau tiède).

A garder en bouche le plus longtemps possible.

MAL DE GORGE

       Pour couper court à un mal de gorge débutant, on peut utiliser un point réflexe : masser, avec l’ongle de l’index de la main opposée, l’angle externe du pouce le temps d’avaler sept fois sa salive, puis faire la même chose de l’autre côté. Ou bien prendre cinq granules d’ »aconit composé », ou bien faire une cure de magnésium, tout en réfléchissant «  à ce qui est si dur à avaler » ce jour là…

MAL DE TÊTE

      Il s’agit ici d’un mal de tête isolé, du type de ceux qu’on a déjà connu car le mal de tête est un mode d’expression souvent propre à l’individu.

      Il y a toutes sortes d’intermédiaires entre la petite lourdeur, diffuse ou localisée, et la grande migraine qui anéantit. Mais même dans le cas des vrais « migraines », cela peut se soigner sans médicaments, nombreux étaient ceux qui le pensaient, cela vient d’être prouvé dans le cadre de la médecine officielle par une récente publication.

      Penser d’abord à boire deux grands verres d’eau pure, cela suffit plus souvent qu’on ne le pense en général.

       Desserrer tout ce qui serre le corps, se masser les épaules et le cou en balançant et en tournant très doucement la tête dans tous les sens. Si le mal de tête est frontal, masser tout autour des orbites, puis la base du nez, le « troisième œil » (au milieu et en haut du front, à la limite du cuir (normalement) chevelu, et, sur les arcades sourcilières, les points situés à deux centimètres de la ligne médiane. Si le mal de tête est global ou postérieur, masser par petites pressions tremblées le cuir chevelu et surtout les bosses de la nuque. On peut aussi se doucher la nuque à l’eau tiède.

       Ouvrir les fenêtres. Si on le peut, aller faire un petit tour au grand air, dans un endroit calme ; ou bien se détendre chez soi, en ne pensant à rien, en ne prêtent attention qu’à sa respiration. – Il faut apprendre à se relaxer, cet apprentissage est indispensable dans le monde actuel.-

       Une recette, non personnellement testée, consiste à mettre un pied dans l’eau froide et l’autre dans l’eau chaude, puis à inverser.

      Seulement après, recourir aux médicaments et aux médecins. Mais si ceux-ci y perdent leur latin, la situation n’est pas irrémédiablement perdue !  L’ostéopathie, en particulier, fait parfois des merveilles !

        – A noter que s’il s’agit d’un grand mal de tête chez un sujet qui n’en a habituellement pas, surtout s’il y a aussi nausées ou fièvre, il faut consulter sans tarder.-

MAL DE VENTRE

       Si la douleur est inhabituelle et violente, consulter !

       Si, souvent depuis l’enfance, il vous est arrivé de souffrir d’une douleur identique, voyez du côté des émotions : le tube digestif y est très sensible, les cellules nerveuses y sont très nombreuses. Si on repère le type d’émotions qui précédent un mal de ventre (souvent ayant plus ou moins rapport à la mère), on aura fait un grand pas…Nous ne sommes pas aisément maîtres de nos émotions, mais si nous avons conscience de ce qui les provoque, nous pouvons trouver les moyens d’en éviter les conséquences pénibles. Là aussi une attention amoureuse de soi et la relaxation sont des remèdes précieux ; les drogues chimiques sont rarement efficaces, une étude randomisée a montré que les pastilles de menthe étaient aussi efficaces. Le charbon activé peut aussi rendre de bons services (sans contre-indication connue)

       Enfin, certains aliments peuvent, chez l’un ou l’autre, déclencher ces douleurs, mais, attention, en éliminer trop expose au risque d’installer des carences !.

MYCOSES de la peau

      Roues de Sainte Catherine, macération des plis…

      Plus inoffensif encore que l’éosine à l’eau, le violet de gentiane est souvent efficace, parfois une seule application suffit. L’inconvénient est, comme pour l’éosine, le pouvoir très colorant ! Sinon, utiliser le bicarbonate en compresses humides locales.

NAUSÉE

      En particulier quand elle survient sans cause apparente ou simplement après un gros et gras repas indigeste ; le vomissement est une réaction souvent utile de l’organisme surchargé ou intolérant à quelque aliment. Mettre quatre têtes de camomille dans une tasse d’eau bouillante, et laisser infuser 10 minutes et boire  tiède: ça passe ou…ça vomit mais on est libéré !

Importance de la respiration : de l’expiration profonde dès le début de la sensation de nausée.

PALPITATIONS

      Vous sentez brusquement battre votre cœur, parfois cela résonne dans vos oreilles ; vous prenez votre pouls, il est régulier et ne dépasse pas 80 pulsations par minute : c’est le plus souvent ce que les médecins dénomment « éréthisme cardiaque », faites des exercices de détente, sans accélérer le rythme respiratoires et en insistant sur l’expiration.

      Si ces palpitations coïncident avec un pouls très accéléré et ne répondent pas à la détente et surtout si elles surviennent à l’occasion d’un effort, faites vous ausculter.

PIQURE DE GUÊPE OU D’ABEILLE

      Le venin douloureux est détruit par la chaleur : approchez l’extrémité d’une cigarette allumée le plus près possible de l’endroit piqué, en chauffant bien la peau sans la brûler. On peut aussi mettre un peu de cérumen, cette cire de l’oreille, sur la piqûre ou employer les moyens utiles pour les autres piqûres. Si le dard est là, le retirer d’abord, avec une pince à épiler, en évitant de presser le sac à venin.

PIQURES D’ORTIES, DE MOUSTIQUES, MORSURES DE FOURMIS

      Si ça se passe au jardin, froissez vigoureusement des feuilles de soucis (calendula) et appliquez cette bouillie sur la lésion. On peut aussi utiliser de la même façon deux ou trois fleurs de camomille et compléter avec thym ou lavande.

      Dans la nature, faire de même avec de jeunes feuilles de plantain (il y a souvent du plantain pas loin des orties !)

       A la maison, coupez une pomme de terre ou un oignon en deux et appliquez la tranche sur la lésion, ou appliquer du vinaigre. Bien sûr, on peut utiliser de la teinture-mère de calendula et même en avaler quelques gouttes dans un peu d’eau.

PIQURE DE TAONS

       Elles comportent souvent un danger d’infection, aussi est-il  bon de faire précéder les  moyens précédents d’un peu d’alcool (médical ou pas) ou, à défaut, de laver au savon.

PLAIES (petites)

      Pour les griffes, égratignures, plaies peu profondes, peu salies, c’est-à-dire sans graviers ni terre visibles, les laver à l’eau et au savon de Marseille, rincer à l’eau pure. Beaucoup de plaies guérissent plus vite quand elles restent à l’air libre, pourvu qu’on évite de les souiller.

PLAIE INFECTÉE

       Quand ça rougit et gonfle, en faisant mal et suintant un peu, eh bien ! Quoiqu’en disent nos amis anti vaccinalistes, vérifiez d’abord que vous êtes bien vacciné contre le tétanos. Ceci fait, l’argile est un excellent remède, vendu maintenant  dans toutes les pharmacies, à apposer surtout le soir avec ou sans compresse et pansement selon l’endroit atteint.

Pensez aussi à l’argent colloïdal ou à l’alcool iodé à 1% …si vous en trouvez encore…

RHINITES – RHUMES

        Pour couper un début de rhume : manger des oignons coupés en morceaux, cuits à l’eau  en ajoutant un peu de sucre.

        En cas d’écoulement purulent, faire un lavage de sinus. Attention cela doit être réalisé précautionneusement : utiliser de l’eau tiède salée à raison de neuf grammes de sel  par litre d’eau soit pour un demi-litre (quantité utile ici), une cuillère à café et demie. Bien mélanger pour dissoudre le sel, mettre cette préparation dan une bouteille à goulot étroit (un petit arrosoir d’enfant fait bien l’affaire), se placer au dessus d’un lavabo en penchant le torse jusqu’à l’horizontale puis tourner la tête sur le côté et introduire le goulot dans la narine la plus haute, faire couler en retenant son souffle, cela doit s’écouler par l’autre narine. Changer de côté et faire la même chose. Se moucher soigneusement  puis pencher un moment (au moins une minute) la tête d’abord sur un côté, puis sur l’autre, puis en avant puis en arrière, en se mouchant chaque fois qu’il est nécessaire ; ces derniers temps sont essentiels pour éviter toute stagnation du liquide dans les sinus. Faire ce « lavage » deux fois par jour de préférence le matin et le midi. 

SAIGNEMENT DE NEZ

      Mettre en position assise, penchée en avant, en comprimant la narine atteinte. On peut mettre un peu de Coalgan (ouate) et prendre trois granules de China 5 CH toutes les dix minutes. Au bout d’un moment se moucher pour éliminer le caillot.

TOUX

       Même isolée, une toux qui dure doit toujours d’abord faire rechercher sa cause. Ceci fait, on peut souvent la calmer de façon simple par un sirop de radis  noir ( ou de navet) : dans un récipient, alterner une couche de tranches de radis noir et une couche de sucre roux ou, mieux, intégral, laisser macérer 24 heures et recueillez le sirop. En prendre 4 à 6 cuillères à soupe par jour : pas remboursé mais pas cher, sans risques et efficace.

       Une amie vient de me signaler qu’on peut faire aussi bien et peut-être mieux en faisant la même préparation avec des bourgeons de sapin ; mais il faut laisser macérer du printemps à l’automne au soleil dans un bocal fermé.

        En cas d’urgence, on pourrait aussi sucer un escargot vivant à jeun depuis 48 heures, – il paraît que la limace, c’est encore mieux ! –  c’est moins goûteux ! ! Mais efficace : ce n’est pas pour rien qu’on vend en pharmacie un sirop à base de bave de limace.

      Une toux survenant brusquement après un coup de froid peut disparaître avec « aconit composé », cinq granules, à renouveler un quart d’heure plus tard si besoin.

URTICAIRE

      S’il est localisé, appliquer du vinaigre si nécessaire pour calmer les démangeaisons ou bien de la teinture-mère de calendula, dont on peut aussi boire vingt gouttes diluées dans un peu d’eau.

      Rechercher la cause déclenchante ; on pense volontiers aux aliments, mais il faut penser aussi aux médicaments et aux stress.

      Si l’urticaire croît progressivement  ou s’il est d’emblée généralisé : consulter.

 

VARICES : voir la mise au point numéro 1 sur « Les troubles de la circulation veineuse »

VERRUES

      Les verrues ont tout pour dérouter les médecins : elles vont et viennent pour tout et n’importe quoi.

      En phytothérapie, on conseille la teinture-mère de thuya, à déposer directement sur la verrue. On utilise aussi le suc de l’euphorbe commune ou celui de la chélidoine. Mais, en Franche-Comté, les guérisseurs conseillent d’exposer ses verrues  à la lune, à minuit, une nuit de pleine lune, en lui demandant de les prendre…Parfois, il suffit de les oublier quelque temps pour s’apercevoir un jour qu’elles ont disparu. Du moins ces moyens évitent-ils toute barbarie, et nous ne conseillerons pas, contrairement à certains, d’abraser la verrue et de la faire saigner.

      Tout ceci plonge les esprits rationnels dans la plus grande incrédulité : « ne serait-ce pas  psychosomatique ? » Les poètes et les mystiques peuvent penser autrement et les physiciens quantiques savent, eux, qu’il existe des réalités que nous ne pouvons percevoir…

Étant, par le biais des verrues, parvenus, bon gré mal gré, à la limite de nos connaissances, nous laisserons à chacun la liberté de retrancher, modifier, critiquer, ou ajouter dans ce petit parcours alphabétique des « petits maux ».