Gamergate ou la médiatique du cyber-harcèlement.

 

 

Gamergate.

 

Pourquoi Gamergate?

 

Parce que depuis quelques mois, ce sujet semble être le préféré des gamers, anti-gamers et féministes de toute catégorie sur Twitter, Facebook ainsi que les autres médias sociaux.

 

Pour expliquer dans quelques mots ce qu’est le phénomène Gamergate, il faut aller voir les médias journalistiques dans le domaine du jeu vidéo. En tout cas c’est ce que les gamergaters disent.

 

 »It’s about ethics in video game journalism! »

 

Si on recherche cette phrase sur Google, on risque de tomber sur des sujet comme Anita Sarkeesian et son féminisme étrange, Christina H. Sommers  »la mère des gamergate (disons plutôt défenderesse des gamers), le cas de Zoe Quinn, de Brianna Wu, de l’acteur Adam Baldwin et de bien d’autres noms connus de l’univers Gamergate.

 

Gamergate, c’est une idée demandant aux critiques dans les médias d’être honnêtes. C’est rapidement devenu le monopole du cyber-harcèlement envers les féministes gamers et ceux qui ont le malheur de devenir leur cible. 

 

 Ne nous trompons pas là-dessus.

 

Parmi toute la panoplie d’adhérents à la cause, il y a ceux qui préfèrent ne pas parler. Ceux qui connaissent les limites à ne pas franchir. Sauf que quand il s’agit de harcèlement public, de mensonges ou de SWATTING, ces personnes restent silencieuses, pour le plus grand malheur de la cause. 

 

Ce qui est frustrant pour la majorité de ceux qui adhèrent à la cause du  »It’s about ethics in video games ». Parce qu’on les ignore, et qu’on fait un drame de ceux qui menacent et harcèlent Zoe Quinn ou Brianna Wu, ou même Anita Sarkeesian. 

 

J’explique. 

 

Quand je dis que Gamergate c’est justement à propos de l’éthique du journalisme de jeu vidéo, ce n’est pas une blague. Le hic, c’est que comme partout, la minorité qui fait exactement le contraire de ce qui est indiqué, aime crier plus fort que ceux qui comprennent la cause. Ce qui fait que les autres gamergaters se taisent, ou ne sont pas entendus quand ils parlent. 

 

Pour le cas de Zoe Quinn, une créatrice de jeux vidéos, elle est devenue la principale cible des cyber-harceleurs parce que sa vie sexuelle aurait été étalée sur la toile. Parce qu’elle aurait apparemment couché avec un journaliste pour obtenir les faveurs positives de celui-ci pour sa critique sur le jeu Depression Quest. Et ainsi de suite jusqu’à ce que ses informations personnelles soient diffusées illégalement. 

 

Je vous demande: est-ce que ça vous dérange que les autres aient leur vie privée? À mon sens, je préfère que la vie privée reste privée, justement. Je m’en fous honnêtement que la fille qui développe mes jeux vidéos préférés ait couché avec n’importe qui. PARCE QUE ÇA NE ME CONCERNE PAS. Pour ce qui est du journaliste en question, s’il a fait une critique professionnelle et honnête du jeu, qui est-ce que ça regarde qu’il ait une vie sexuelle avec la fille qui l’a créé? Apparemment, c’est important pour les hackers, les harceleurs et les petits naïfs de ce monde. Ça leur fait de quoi parler. 

 

Anita Sarkeesian, vous me demandez, mais qu’est-ce qu’elle vient faire là-dedans? 

 

Et moi de vous répondre: j’ai beau ne pas l’aimer, ça ne me donne pas le droit de lui faire des menaces de mort ouverte comme certains l’ont fait alors qu’elle avait été demandée dans le cadre d’une conférence qu’elle allait donner dans une université quelconque. Une séance qu’elle a annulée, après avoir eu vent des dites menaces, faites par des universitaires mécontents. Après ça, je me demande si la maturité et la responsabilité sociale dans les universités au USA est de mise… 

 

Parce qu’Anita Sarkeesian est une féministe qui déprécie littéralement la place des filles dans le monde du jeu vidéo (autant les joueuses, que les créatrices ou les critiques). Comment fait-elle cela? Pas très compliqué. Elle affirme sur sa chaîne Youtube (femfreq, pour Feminist Frequency), que les gars qui harcèlent les filles qui jouent en ligne (une très vaste minorité de gars, soit dit en passant) sont des éléments qui devraient disparaitre pour laisser la place au filles. C’est mon interprétation personnelle, en tout cas. Mais j’aime regarder les deux côtés de la médaille, et je vais vous dire que sa cause est noble, juste mal placée. Le harcèlement des filles en ligne est réel, surtout sur les jeux vidéos très populaires comme League of Legends ou Call of Duty. Mais les filles ne se laissent généralement pas faire, même si parfois, ce problème peut mener au suicide d’une joueuse. Comme toute les formes de harcèlement.

 

C’est ce que la féministe Anita Sarkeesian défend. La place des filles dans les jeux vidéos. Mais elle s’explique tellement mal que parfois je me demande pourquoi elle a désactivé les commentaires sur sa chaîne Youtube et je pense qu’elle devrait regarder, elle aussi, l’autre côté de la médaille et comprendre que les gars en ligne ne sont pas tous des cons.

 

Pour résumer, elle répond au harcèlement envers les filles en traitant les instigateurs masculins de moins que rien, au lieu de les rediriger vers des moyens plus sains de jouer en ligne. Oups!!! 

 

Brianna Wu est un cas semblable aux autres. Sauf qu’elle a vivement attaqué les gamergaters.

 

Adam Baldwin est, selon moi, un gamergater un peu inutile. Si vous cherchez son nom sur google, c’est bel et bien un acteur. 

 

Christina H. Sommers, pas besoin de le dire, elle est l’une des rares qui défend Gamergate comme étant ce qui devrait être Gamergate: les critiques médiatiques honnêtes. Et le respect de la vie privée des autres.

 

Je suis une Gamergater. Pas exactement féministe, et pas celle qui attaque tous ceux qui s’opposent à mon opinion. Mais je me tais. Sauf quand je dois défendre quelqu’un qui est victime d’attaques perpétrées par des anti-gamers ou des faux gamergaters.