Les éoliennes, une énergie pas si verte

 

Les éoliennes, une énergie pas si verte   La protection de l’environnement est un enjeu qui a de plus en plus sa place dans les décisions économiques et politiques. À notre époque, la technologie nous permet de trouver de nombreuses alternatives  moins polluantes à notre mode de vie. D’ailleurs, une source d’énergie qu’on croyait verte, jusqu’ici, à récemment fait l’objet d’une étude qui a révélé qu’elle causait des dommages à son environnement. Cette dernière est l’énergie éolienne. Celle-ci, en apparence inoffensive comporte toutefois un problème majeur : elle tue des milliers d’oiseux et de chauves-souris à travers le monde.   Tout d’abord, il faut savoir que l’éolienne est une des sources d’énergie les plus vertes à travers le monde, cependant elle entraîne des répercussions négatives sur plusieurs espèces d’oiseaux de même que sur les chauves-souris. En effet, dans plusieurs régions du monde, on qualifie les parcs éoliens de «hachoir d’oiseaux». La raison est que les palmes des éoliennes, en tournant, heurtent de nombreux oiseaux qui passent à cette hauteur. Les victimes de ces accidents sont principalement des rapaces comme le faucon pèlerin ou les pygargues. D’ailleurs en Espagne on a fermé deux parcs éoliens qui, à eux seuls, ont causés la mort de plus de 220 vautours. De plus, une étude réalisée en Allemagne a indiqué que les éoliennes causaient aussi la mort de plusieurs espèces de chauve-souris. Dans cette recherche d’une durée de 43 jours, on a dénombré les cadavres de 4 chauves-souris et de plusieurs oiseaux. Tout cela, aux alentours du parc éolien en question, situé dans la région de Postdam et de Brandenburg.  

Pour conclure, il faudrait prendre en considération le fait que nous, les humains, ne sommes pas seuls sur la planète. Par conséquent, je crois qu’il serait important de penser aux autres espèces lorsque vient le temps d’installer des infrastructures telles que les éoliennes. Il serait intéressant qu’on se demande si notre surconsommation d’énergie ne nous pousse pas à prendre aveuglément des décisions qui ont un impact direct sur la survie d’une autre espèce.

 

Mélissa Côté