Au cours du 20e siècle, plusieurs phénomènes météorologiques anormaux ont attiré l’attention de plusieurs scientifiques à travers le monde entier. Ainsi, parmi ceux-ci notons notamment l’un des tremblements de terre les plus meurtriers de notre histoire, soit en Chine en 1980, d’une amplitude de 7,8 sur l’échelle de Richter ayant engendré la mort de 250 000 habitants ainsi que les inondations au Bangladesh en 1998 ayant laissés plus de 30 millions de personnes sans abris. Alors, suite à ces catastrophes naturelles majeures, ils se sont posé des questions à voir si le mode de vie de notre société avait une incidence directement proportionnelle sur ces phénomènes. C’est donc en 1988 que l’organisation météorologique mondiale ainsi que le programme des Nations unies pour l’environnement se sont arrêtés afin de créer le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le GIEC a été créé afin de dresser un portrait scientifique au niveau mondial sous forme de rapport et dont l’objectif est d’étudier le risque de changements climatiques pouvant être occasionné par l’homme. Ainsi, c’est après la publication de l’un de ces rapports émis en 1995 qui ont conduit à adopter le Protocole de Kyoto qui est un traité au niveau international.