Quand la science prétend ressusciter les morts

Une des premières régles de la science devrait être que le chercheur s'inocule à lui-même le poison avant de commencer ses expériences sur toute autre créature vivante de la planète.

Ne trouvez-vous pas ?

Il y aurait moins de vanité et de prétentions dans ce domaine. On pourrait continuer de dormir tranquille si on savait que la prochaine arme de destruction massive (virus ou bombe ou laser) n'était pas en fabrication quelque part.    

Les croyances sur la mort dans l'hémisphère nord stipulent qu'un mort ne peut revenir à la vie…

Encore faut-il s'entendre sur ce qu'est la vie, la conscience ou la mort…

Dans notre univers technologique la mort dépend des technologies dont on dispose pour réanimer un individu.

Plus cette technologie permettra de pointer vers des états proches du décès, plus en quelque sorte nous pourrons estimer que la mort REELLE a reculé d'un pas.

Pour l'Eglise, il ne peut y avoir de similitude entre réanimation et résurrection.

La résurrection suppose que vous soyez mort au préalable.

La réanimation n'est qu'une « extension des soins de Dieu ».

La mort, c'est quand le médecin dit : « je ne peux plus rien faire » ou encore « je ne sais pas quoi faire »…etc…

 

Il y a un centre de recherche sur la résurrection à Santa-Fe, conduit par l'honorable Dr Howard.

Ce centre est l'exemple même de la science critiquant les fondements de la religion, tout en passant son temps à tenter de réaliser l'Oeuvre ultime que les incroyants croient voir en Dieu : ramener à la vie les décédés. 

Evidemment, les recherches scientifiques, comme leurs motivations réelles, sont tronquées par l'orgueil même qui les sous-tend, le fameux désir de pouvoir, désir de ressembler à Dieu, l'inculture et la passivité spirituelles qui caractérisent tous ces centres de recherches 

Dieu a beau nous avoir créé à Son Image, l'Homme s'obstine à vouloir faire vivre une autre Image que celle de Dieu (lequel par définition est l'Invisible, c'est à dire l'Omnipotent, Omniscient, Omniprésent), comme un reflet chercherait vainement à s'affranchir dans le miroir de l'empreinte de l'Original.

 

Pour en revenir à notre laboratoire, notons que les recherches ont consisté à la mise au point d'une procédure d'hypothermie visant à baisser la température du corps de patient à au moins 7 ° en le vidant de son sang et en injectant un liquide spécial dans les veines permettant de maintenir le corps « à froid » avant de, quelques heures plus tard, lui ré-injecter le sang et, par un léger choc électrique, réanimer l'individu dans sa conscience et son corps.

 

Là encore, les motivations invoquées sont évidemment inattaquables : donner un maximum de chance de survie à un blessé dans une ambulance pendant son transfert à l'hôpital.

Mais comme nous le savons, ce n'est pas la survie de quelques individus qui motivent les professeurs foldingues de la science sans conscience, mais les crédits et la fortune. Et puis les meilleures intentions pavent l'enfer (sagesse des peuples). Les meilleures intentions peuvent cacher en effet de bien mauvaises raisons… sans parler des conséquences imprévisibles induites.

 

D'ailleurs, ce procédé, utilisé sur des chiens réanimés ensuite, vise bien les humains en premier lieu.

Toutes ces expériences disséminées dans le monde peuvent sembler indifférentes tant leurs chances de former un puzzle final contre les intérêts même de l'espèce humaine paraissent minimes, mais c'est oublier que la science dans les pays anglo-saxons est financée sur fonds privés et que les généreux donateurs ne sont pas légions.

Par conséquent, qu'il s'agisse d'expériences menées aux quatre coins du monde, ou seulement aux USA, les bailleurs de fonds sont finalement souvent les mêmes.

 

Autre cas de professeur foldingue, exemple de la science dévouée aux objectifs politiques : le professeur Gallo qui, aux USA, avait prétendu avoir la paternité de la découverte du virus du Sida à la place du professeur français Montagnier. Le même Gallo avait été au service du gouvernement US 10 ans plus tôt sur la recherche d'un virus arme bactériologique de destruction massive…

« La fausse neutralité de la science en fait une arme dans les mains du plus fort »

« La science sert-elle la guerre ou la paix ? »

 

Pour en finir avec ces expériences de réanimation insensées, notons que les chiens ne sont pas sortis indemnes de telles expériences : troubles organiques et comportementaux ont suivis.

Le parallèle est vite fait avec les pratiques vaudous en Haïti où les hommes qui les ont subies sont déclarés « ne plus jamais être entiers » et en quelque sorte ne plus manifester d'âme ou d'humanité.

 

La technologie a ce désavantage de déshumaniser le monde : des espèces intermédiaires ou sous-espèces, jamais créées par la nature, pourront apparaître sur notre planète si nous laissons les professeurs foldingue se mêler de ce qui ne les regarde pas. Considérant les valeurs spirituelles dont ils sont dotés, mieux vaudrait en faire les premiers sujets de leurs expériences…

Au lieu d'aller vers un progrès, une modernité, qui n'est une évolution que pour nous, pas pour le reste de la planète (mais notre orgueil occidental n'en a que faire), la science qui prétend guérir des maladies qu'elle crée elle-même, pour arrondir ses fins de mois, finira par peupler ce monde de zombis en tous genres.

 

Au lieu de vous demander quel profit vous pourriez retirer de la planète et de ses ressources, demandez vous quel service vous pourriez lui rendre, ce que vous pouvez lui donner en retour. (paraphraser J. Kennedy)

 

"La Terre ne nous appartient pas, elle appartient à nos enfants à qui nous la transmettrons" (Chef Indien)