Pourquoi pleurent-ils, il se sent enfin si léger,
Il n’a plus mal dans sa poitrine, il se sent libre,
Il vole au-dessus des nuages, tout son corps vibre,
Le mal sournois, rongeant son corps, s’est envolé.
Opérations, piqûres, il a tout supporté,
Tous ces médicaments qui le faisaient vomir,
Toutes ces souffrances, cette douleur à n’en plus finir,
Il s’est battu, mais la maladie a gagné…
Ici, ses maigres pommettes ne dérangent personne,
Tout près, à ses oreilles, le chant des anges résonne,
Si doux, si pur, dans cette blancheur immaculée,
Il voudrait leur dire de ne pas être malheureux,
Il envoie une bouffée d’amour comme un adieu,
Il est en paix, il sait maintenant où aller.
A tous ceux qui ont perdu un être cher, c’est toujours beaucoup trop tôt…