La guerre en Libye

 

Kadhafi a continué ce matin ses frappes aériennes sur les villes stratégiques de Brega et Ajdabiya, à l’est. Ses troupes assiègeraient la ville de Zawiyah, proche de Tripoli, mais seraient en train de perdre Ras Lanouf, un terminal pétrolier stratégique, sur la route de Syrte.

Selon la Ligue libyenne des droits de l’Homme, la répression a déjà fait 6.000 morts. Plus de 100 000 étrangers ont déjà quitté le pays.

Washington examine «toutes ses options» et l’Otan se prépare «à toute éventualité».

L’opposition refuse la médiation de Chavez et de négocier avec Kadhafi.

19 heures. La ville de Zawiyah, à 60 km à l’ouest de Tripoli, est «assiégée par les forces loyales au colonel Kadhafi», rapporte ce vendredi soir une journaliste de la télévision privée britannique Sky News présente dans la ville.

Selon un responsable gouvernemental libyen, l’ouest de la Libye est «totalement» sous le contrôle du régime de Mouammar Kadhafi mais l’est est «problématique».

18h45. Plusieurs dizaines de véhicules transportant des insurgés armés de kalachnikovs, de batteries anti-aériennes et de canons, avançent ce vendredi, euphoriques, d’Ajdabiya vers Ras Lanouf, bastion des troupes pro-Kadhafi à 200 km plus à l’ouest.

Ras Lanouf est un port pétrolier stratégique à une centaine de kilomètres de Syrte, ville natale et fief du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

«Ras Lanouf est tombée. Elle est entre nos mains», clame Heizab, membres des forces de l’opposition au poste de contrôle à la sortie ouest d’Ajdabiya, où s’étaient rassemblées quelque 200 personnes.

«Jusqu’à il y a trois heures il y a eu des combats à Ras Lanouf. Et maintenant Ras Lanouf est propre», déclare pour sa part Idris Abhil el-Magreby, chef du poste, dans l’après-midi.