Selon le procureur de la République de Marseille Jacques Dallest, deux hypothèses sont possibles. D’un côté un suicide comme le suppose la note trouvée, d’un autre côté un meurtre ne peut-être exclu, même si aucune trace de lutte, de vol, de fouilles ou autre signe d’une visite non voulu n’est présente dans la pièce.
Voici un cours passage traitant de la perception du suicide pour les Chrétiens:
"Sépulture chrétienne ? Longtemps l’Eglise Catholique a refusé la sépulture chrétienne aux suicidés, pour marquer une réprobation sociale et spirituelle sur cet acte. Mais aujourd’hui, on s’est rendu compte que cet acte, le suicide, est un geste effectué très souvent dans un état de détresse grave. Cet état de détresse affecte gravement les capacités de discernement et la liberté.
L’Eglise considère donc qu’il est, le plus souvent, impossible de juger réellement ce qui s’est passé, par exemple à quel point le suicidé était malade psychologiquement. Avait-il les moyens de résister à cette pression vers un geste fatal ? Aussi, tout en continuant à réprouver fortement le geste en soi du suicide, l’Eglise applique la miséricorde aux suicidés et accorde la sépulture dans la plupart des cas."
( cf http://qe.catholique.org/la-mort-et-l-au-dela/719-un-suicide-peut-il-aller-au-ciel)
Qu’en est-il de la réaction de l’église catholique chrétienne s’il s’agissait véritablement du suicide de l’un de ses hommes de foi ? L’archevêque de Marseille a d’ores et déjà appelé a respecter la dignité du prêtre :
"Il ne m’appartient pas de qualifier les circonstances de ce drame. Devant de tels événements, la tentation est grande de vouloir tout savoir, tout expliquer. Je souhaite que l’on se tienne dans une sage réserve et qu’on respecte sa personne".
L’autopsie du corps donnera la nature de la mort dans la soirée.