Ces grèves qui tuent la France

Définition universelle : ETAT, du latin status (être debout) : institutions qui forment la souveraineté et le fonctionnement d'une société donnée (voir aussi : indépendance, autonomie).

Définition française : ETAT,  (syn. : fait en suspens) : institution prenant le relais de la mère nourricière dès que le sujet atteint l'âge de quatorze à dix-sept ans (voir aussi : nom / vache laitière, expression / "donner le sein", pratique / "changer les couches-culottes").
Quand est-ce que la grève est légitime ? La grève est légitime quand la grève est un recours inévitable ou nécessaire pour atteindre un objectif proportionné. La grève est légitime seulement si toutes les autres formes de résolution du conflit se sont avérées inefficaces. La grève est un refus (collectif et concerté de la part des travailleurs) d’accomplir leur travail, afin d’obtenir de meilleures conditions (de travail et de leur situation sociale) grâce à la pression exercée sur les employeurs, l’État et l’opinion publique. La grève devient inacceptable lorsqu’on lui assigne des objectifs contraires au bien commun. Si cette définition de la grève vous plaît, vous pouvez approfondir le sujet à l’aide du :

compendium de la docrtine sociale de l’Eglise catholique 
Si cette définition de la grève vous déplaît, alors notez les faits ci-après. Le déficit public total de la France (Etat, Sécurité sociale, Collectivités locales, etc) atteint plus de 40 milliards d’euros. De plus, l’endettement total de la France dépasse les 1000 milliards d’euros, soit plus de 64% du PIB. L’endettement de la France, c’est l’ensemble des emprunts pris par l'État, les collectivités territoriales et les organismes publics (entreprises publiques, sécurité sociale, etc). Le Pacte de stabilité et de croissance de l’Union européenne stipule que la dette des Etats membres ne doit pas dépasser 60 % du Produit intérieur brut. Ce 60% n’est pas la norme ou la moyenne. Ce 60% est l’excès maximal, déjà catastrophique, à ne dépasser en aucun cas.
Cet excès maximal, déjà catastrophique, à ne dépasser en aucun cas, la France le dépasse. Calculé par habitant, l’endettement est donc de 1000 milliards d’euros à diviser par environ 60 millions d’habitants. Faites le compte. Aucun contribuable français n’est en mesure de rembourser l’argent qu’il doit. L’Etat français – faut-il le rappeler ? – ce n’est pas l’appareil de l’Etat ou les fonctionnaires de l’Etat. L’Etat français c’est l’addition des Françaises et des Français. Les Français sont tenus de rembourser, un jour, plus de 1000 milliards d’euros. A rembourser avec quoi puisqu’ils n’ont presque rien ? Il en va de même du déficit public. Ce sont 60 millions de Françaises et de Français qui ont un déficit de 40 milliards d’euros à combler. A combler avec quoi puisqu’ils n’ont presque rien ?
La grève devient inacceptable lorsqu’on lui assigne des objectifs contraires au bien commun. C’est ce que dit la doctrine sociale de l’Eglise. C’est ce que dit la culture judéo-chrétienne, qui considère le déficit et, surtout, l’endettement, comme un danger et comme un danger qui souvent devient une injustice.
Avec son endettement et son déficit public, la France descend au niveau chaotique desnicolassarkozy.jpg républiques bananières. Elle peut se faire jeter et de la zone euro et de l’Union européenne. Elle peut se retrouver sous la coupe du Fond Monétaire International et de la Banque Mondiale. Auquel cas sa politique économique et sociale lui sera dictée par les bailleurs de fonds, c’est à dire, le Fond Monétaire International et de la Banque Mondiale, précisément. Aucun (e) économiste français (e) ne peut écrire cela. S’il (elle) écrit cela, on va nier et dénigrer ce qu’il (elle) écrit et dire que ce qu’il écrit est faux et fasciste. La grève devient inacceptable lorsqu’on lui assigne des objectifs contraires au bien commun, écrivais-je…