LE « TROU DE LA SECU »

LE « TROU DE LA SECU »  Diverses pistes dans le financement comme dans les dépenses sont explorables

• Remise en cause (éventuelle après études, débats etc.) de la couverture familiale intégrale. Exemple : Un salarié célibataire est assuré social sur la base suivante ; un prélèvement social pour un assuré. Un couple sans enfant avec les deux qui travaillent ; deux prélèvements pour deux assurés. Une famille de quatre enfants avec uniquement le mari en activité ; un prélèvement pour six assurés… Normal ? Sans aller jusqu’à prélever un pour un, un élargissement ne pourrait-il être envisagé ?

• Revoir le prélèvement employeur sur les seuls salaires : Actuellement, des licenciements compensés par l’achat de machines robotisées, c’est moins de ressources pour la sécu mais autant de profits (voir plus) pour l’employeur. Pourquoi ne pas faire glisser (en partie ? En intégralité ?) les prélèvements du travail vers le chiffre d’affaire ou les bénéfices ?

• Transfert de charges : Que les risques particuliers (comme l’exercice d’un sport) soient EFFECTIVEMENT couvert et l’éventuel accident pris en charge par l’assurance souscrite lors de l’inscription.

• Taxes sur la consommation (« TVA sociale) : que devient le projet, sera-t-il repris ?

•    CMU + droit du sol = déficit… Les idées présentes derrière la CMU et le droit du sol sont belles et généreuses, c'est certain. Mais en termes comptables… (En Guyane, c'est "tout le continent" environnant qui vient profiter de l'hôpital français… -et à la place de ces gens déshérités, ne ferions-nous pas la même chose ?- ). Faudrait-il présenter la facture aux ambassades respectives ? Envisager d'autres solutions comme revoir la Constitution ?

•    Nous avons tous chez nous des bt. de médicaments qui finiront à la poubelle (date dépassée) et qui sont "les restes" d'une prescription : la sécu enrichie les laboratoires. Faudrait-il modifier le système de conditionnement ? Les pharmaciens ne pourraient-ils pas recevoir de grandes quantité pour remettre aux malades juste ce qu'il faut selon la posologie et la durée du traitement ?

« ECOLE MATERNELLE », une expression archaïque !

« ECOLE MATERNELLE », UNE EXPRESSION ARCHAIQUE !

Qui est choqué ou simplement interpellé par l’expression « Congé parental » disant qu’il faudrait lui préférer celle de « Congé maternel » ? Personne !

Même si dans les faits, plus de mères que de pères y ont recours (l’inégalité salariale dont les femmes sont victimes y est pour beaucoup), aucun individu ne peut aujourd’hui sérieusement prétendre qu’endormir bébé ou lui changer les couches est un « travail féminin » !

Le tissage du lien qui unit le père comme la mère à l’enfant est aussi lié à la présence et à l’investissement de l’un comme de l’autre au quotidien et ce dès la naissance.

Le choix des mots est donc important, et ce n’est pas qu’un problème de sémantique ! La terminologie utilisée est le reflet d’une culture.

Mais aucun parent n’a compétence dans tous les domaines et c’est donc aussi pour cela qu’une grande majorité d’entre eux font appel à l’école (un quart des enfants de deux ans, 95% des enfants de trois ans et 98% des enfants de quatre et cinq ans sont scolarisés) pour préparer leur progéniture aux fondamentaux de l’éducation (lecture / écriture / calcul) sans oublier la socialisation.

Dressons un bref historique :

En 1770 le pasteur jean Frédéric Oberlin (Alsacien né en 1740 et décédé en 1826) crée la première « salle d’asile » destinée à accueillir les jeunes enfants. Cent dix ans plus tard, soit en 1880 on en comptera 4655 et en 1881, alors que l’enseignement primaire devient gratuit et laïc (Loi Jules Ferry), les salles d’asile deviennent « écoles maternelles ».

Sociologiquement, comme culturellement, en rapport avec l’éducation, il s’agit là d’indéniables avancées majeures ! Mais sous l’angle de l’égalité de droits hommes / femmes, quelle était alors la situation féminine et que révèle le terme école maternelle ?

Les exemples qui suivent sont édifiants !

– Le Code Civil consacre l’incapacité juridique des femmes mariées.– Le Code Pénal qualifie l’adultère de la femme de délit mais celui du mari n’est passible que d’une amende et si les faits ont eu lieu au domicile conjugal d’une façon répétée.

– Les femmes n’ont pas le droit de vote.

– Etc. etc.

Bref, l’expression « Ecole maternelle » est apparue dans un contexte fortement machiste ou il était de bon ton que madame torche bébé pendant que monsieur est à la chasse ou au bistrot avec les copains…

Dans un tel contexte, oui il faut parler d’ « Ecole maternelle » et d’ailleurs ce sont des institutrices qui y travaillaient, les instituteurs exerçant dans le primaire (pour garçons).

Mais qu’en est-il à présent ?

Restons dans l’histoire en rappelant -quelques- faits :

– 1909 : le port du pantalon par une femme ne constitue plus un délit à condition que celle-ci tienne par la main un vélo ou un cheval.

– 1920 : Les femmes peuvent se syndiquer sans demander et avoir obtenu l’accord du mari.

– 1924 : Le baccalauréat passé par les filles devient identique à celui passé par les garçons.– 1938 : Les femmes mariées peuvent ouvrir un compte en banque librement.– 1944 : Le droit de vote et d'éligibilité est accordé aux femmes.– 1946 : IV° République : sa Constitution reconnaît le principe d'égalité entre hommes et femmes.– 1972 : La loi "garantit" l’égalité de rémunération quel que soit le sexe.– 1984 : Congé parental ouvert à chacun des parents salariés sans distinction de sexe.

Aussi, parler aujourd’hui encore et toujours d’école maternelle, n’est-ce pas un archaïsme ?

Nous avons là une expression apparue non pas au siècle dernier mais au cours celui qui le précède et la culture qui y est rattachée (rappelons que nous ne parlons pas du droit à l’éducation) est peu glorieuse et ne constitue en aucun cas un exemple à suivre. D’ailleurs nul n’envisage d’en faire un modèle à réhabiliter et à restaurer !

Parce qu’un choix de mots n’est jamais neutre, il me semblerait donc judicieux d’abroger le nom des établissements accueillant les « tous petits » !

Mais pour le remplacer par quoi ?

Les Belges utilisent comme terme « école gardienne » et les Suisses « école enfantine ». Toujours de mon point de vue, cela n’est pas non plus pleinement satisfaisant : cette école ne fait pas que de la garde -elle n’est pas un parking- et la terminologie « école infantile » occulte son côté pédagogique et formateur. Aussi, de la même façon que notre droit parle de « congé parental » et non pas de congé maternel, pourquoi ne pas dire, au lieu d’école maternelle, « école parentale » ? Son rôle éducatif serait souligné et le côté machiste, héritage du passé, supprimé !

COLPIN Didier

« PATRIOTISME ECONOMIQUE »…

« PATRIOTISME ECONOMIQUE »…
Patriotisme, voilà bien un mot passé de mode. Tentative de « come back », sortie des cartons, coup de plumeau, et accolé à « économique », coucou, le revoilà… Bof… Pas de quoi se mettre au « garde à vous »…
Restons dans un premier temps sur son sens originel : il n’est pas contestable que nous ayons eu à souffrir de diverses visions hégémoniques et de divers impérialismes plus ou moins belliqueux, souvent plus que moins… 1870, 1914, 1939… Bien sur, il ne faut pas oublier… Evidemment, en s’arrachant de la barrière temporelle, avec empathie, pleurons sur le malheur de ces générations…

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« C.V. ANONYME » & BON SENS.

« C.V. ANONYME » & BON SENS.

– Bien sur, toute discrimination (1) est choquante, qu'elle soit basée sur le sexe, la race, la religion, le nom ou autre et l'accès à l'emploi doit s'effectuer que sur la seule compétence.

– Le projet du CV anonyme veut favoriser cette impartialité. De quoi s'agit-il ? N'y faire figurer ni photo, ni nom, ni sexe, ni âge, ni nationalité. A juste titre, il faut s'en réjouir ! Mais que dans l'esprit du texte, pas dans sa lettre (…)——
Car le bon sens doit garder sa place. Il y a des évidences à respecter qui, parce qu'évidentes, ne figurent pas noir sur blanc sur le profil du poste recherché. Imaginons le cas d'une jeune femme bardée de diplômes, mais recouverte, à la mode (?) Taliban, d'une Bourka (« tchador intégral ») : à part postuler pour tenir le même rôle que celui tenu dans les années 60 par Juliette Gréco dans le remake d'un film qui s'appellerait « Belphégor, le retour », que peut-elle faire ? Rien. Est-ce choquant ? De même, serait-il choquant qu'en voyant, un beau matin, arriver un « conseiller en placements » le visage couvert de piercings un directeur de banque demande à l'intéressé de prendre rapidement tourne visse et tenailles pour se démaquiller ? Non. Mais ce même choix de présentation peut se révéler tout à fait approprié pour travailler dans un club de nuit : Faire respecter des normes sociales, ce n'est pas imposer des discriminations ! Seuls les artistes sont au-dessus de ces normes. Pensons aux tenues de Salvador Dali ou de Brian Jones : Autant d'arcs-en-ciel dans la monotone grisaille vestimentaire ! Mais le salarié ne fait pas un show et une entreprise n'est pas une démocratie qui, elle, accepte particularités, singularités et individualités. Nombre de cadres portent un « costume/cravate » qui est effectivement un uniforme, le reflet d'une convenance. Les choses sont ainsi.

– Pensons à l' « affaire » récente de la filiale du groupe l'Oréal, traînée au tribunal pour avoir demandé des embauches d'animatrices « B.B.R. » c'est-à-dire « bleu blanc rouge » (comprenez françaises) : les laboratoires Garnier, filiale en question, viennent d'être relaxés. La justice s'est prononcée, ce que je me garderai bien de faire ne connaissant pas les méandres du dossier. Mais je ne suis pas choqué de voir dans une parfumerie plus de jeunes et belles femmes vendre des cosmétiques que d'hommes âgés, bedonnants, mal rasés, le col couvert de pellicules. Je ne suis pas non plus étonnés de voir davantage de « grands frères » blacks et costauds assurer la sécurité devant les caisses de supermarchés que de petites minettes de 40 kilos.
Ne soyons pas pour autant psychorigides : Il y a, c'est une certitude, des zones frontières : je pense aux exigences (américaines) à l'embauche des parcs Disney, exigences refusées et condamnées par nos tribunaux et c'est tant mieux ! Pour s'en convaincre pensons que ces braves ricains interdisent l'importation de notre pourtant fameux calendos bien coulant… De plus, c'est incontestable, les normes sociales évoluent, et, j'en ai conscience, il faut se méfier des évidences…
Bref, rien n'est simple…

– Ce qui précède n'est pas qu'anecdotique, que secondaire. Ce qu'est peut-être la demande de CV sans photo… Mais ce projet (qui reste un gadget sans décret d'application) a au moins l'avantage de sensibiliser l'opinion. Et il faut continuer lutter contre les véritables discriminations. Comme celle dont a été victime une femme de Loire-Atlantique, volontairement écartée par un employeur de Chateaubriant en raison de sa seule couleur de peau. Ce dernier, en date du 17 juillet 2006 a été fortement condamné par le tribunal correctionnel de Nantes.

(1) A voir : le site de HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) http://www.halde.fr

COLPIN Didier

ASPECT SOCIETAL DU « DEVELOPPEMENT DURABLE »

Place de l’Humain. Le « développent durable » s’appuie sur trois piliers : économique, environnental et sociétal. Car rien n’est faisable sans l’Humain ! Et, c’est dans cette logique, que lorsque les partenaires sociaux sont invités à s’exprimer sur des sujets comme la mixité dans l’entreprise et la place des femmes ou bien la conciliation des temps de vie, ce n’est pas au Ministère du Travail qu’ils se rendent, mais à celui du Développement durable !Détaillons quelque peu. – Constat du déséquilibre.           

A ce jour, persiste toujours un écart de 25% entre le salaire moyen des hommes et celui des femmes… S’il faut être positif, alors soulignons que cela est infiniment mieux que dans les années 60 où cette différence flirtait avec les 50% ! Est-ce pour autant satisfaisant ? Bien évidemment non !

Est lié à cet aspect financier du déséquilibre, la ségrégation pratiquée dans l’attribution de responsabilités : d’une manière plus ou moins consciente, les différents acteurs de la vie professionnelle -tant masculins que féminins, du postulant à un poste au décideur- ont encore tendance à spécialiser le rôle social de l’homme et de la femme au détriment du potentiel de l’individu, quelque soit son sexe. Ce frein à l’égalité génère un « plafond de verre », un « plancher collant » qui empêche les femmes d’accéder en plus grand nombre à des postes de direction : L’exercice du pouvoir reste un apanage masculin…

Hommes et femmes ne sont pas en égalité dans l’entreprise : Plusieurs enfants, c’est plutôt favorable à la carrière d’un homme, et défavorable à celle d’une femme. C’est ce qui appelé la « notion de    l’escalier inversé ».  – Une explication culturelle.Ne nous voilons pas la face, la phallocratie y est pour beaucoup… En effet, à qui les lois -faites historiquement par les hommes- n’ont-elles régulièrement reconnu qu’une citoyenneté de second rang sinon aux femmes ?Sans s’y étendre, il fallait mentionner ce travers… Cela étant fait, arrêtons nous sur un autre aspect.            

Dans le cadre d’une société agricole, la répartition des tâches s’effectuait pour beaucoup sur base de la force physique : les hommes aux labours, à la forge, etc., les femmes -qui alors travaillaient toutes- s’occupant des animaux plus petits de la « basse-cour », de la préparation des repas nombreux car en ces temps, les ouvriers agricoles l’étaient également, sans oublier l’entretien des vêtements pourtant appropriés à des travaux difficiles dans les champs. La notion alors très forte d’ « habits du dimanche » illustre, en creux, cette réalité d’une autre époque… Autre époque car la « révolution industrielle » est apparue et avec elle l’exode rural.             Mais les mentalités sont restées. Et les femmes se sont retrouvées en ville trop souvent « enfermées dans la cuisine »…            Bien sur, elles sont entrées dans ce qui est appelé « le monde du travail », parfois par la force de circonstances dramatiques, comme dans le contexte du premier conflit mondial, mais souvent aussi par une volonté active et positive d’émancipation comme la revendication du droit à l’éducation et du droit de vote pour n’en citer que deux.           

Aujourd’hui, fort heureusement, plus personne ne taxe de « mauvaise mère » celle qui travaille, ce qui reviendrait à transformer la maternité en piège, et rares sont ceux qui osent encore professer que les femmes devraient rester « à la maison ». Il est admis dans la culture française que les femmes sortent de la sphère du privé.           

Pourtant, l’écart de salaire indiqué dans les premières lignes de cet article illustre qu’encore aujourd’hui, les femmes sont considérées comme une force d’appoint et non comme un véritable moteur de l’économie.Il faut en conséquences accepter de revisiter les rôles de l’homme et de la femme : l’homme doit prendre plus de place dans la famille, aux femmes de l’accepter et, conséquence logique, la leur évoluera dans l’entreprise. – L’équilibre visé.            Le vocable « équilibre » nous vient du latin libra qui signifie balance. Il faut donc comprendre « forces égales » ou « égalité de forces ». En d’autres termes, il s’agit de casser la marginalisation dont les femmes font l’objet, sans pourtant jouer la carte de l’opposition, et encore moins de la guerre des sexes car cet objectif ne pourra être atteint qu’avec les hommes et non pas contre eux… Sans oublier les métiers où se sont ces derniers qui, sans raisons objectivement défendables, sont minoritaires… Il faut donc favoriser une plus grande mixité, dans les différentes branches professionnelles, comme dans la hiérarchie.           

 « L’équilibre visé » disions-nous il y a quelques instants. Mais il faut parler au pluriel car un autre équilibre est aussi dans le viseur : la conciliation des temps de vie. Manquer d’équilibre en favorisant sa « carrière » au détriment de sa famille revient à risquer la pérennité de celle-ci : pour favoriser la conciliation de ces deux pôles indispensables à la réalisation et à l’épanouissement de soi, les solutions existent : création, de crèches interentreprises, de services de garde d’enfants malades, de repassage, d’horaires individualisés. Tout cela afin que les couples bi actifs aient à leur disposition toute une panoplie d’outils facilitateurs qui doivent se révéler comme étant de véritables passerelles reliant deux mondes qui ne sont pas antinomiques : vie professionnelle et vie familiale. Pour la femme, comme pour l’homme !            

 – Concrètement.Comment dépasser le stade des « vœux pieux », des paroles sans lendemain, des intentions qui restent lettres mortes ? Comment œuvrer pour obtenir autre chose qu’un équilibre instable ou un équilibre précaire, ce qui serait pour le moins renversant ? Ou comment passer des actions sporadiques à l’enracinement de l’égalité professionnelle dans le quotidien de l’entreprise ?           

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EUROPE ET TURQUIE

Le « Non » au Traité constitutionnelle est encore dans toutes les mémoires. Mais est-ce pour autant l’ « Europe » qui a été ainsi rejetée ? Non, tout le monde en convient ! L’a été une certaine vision, compréhension, conception de l’Europe. Le fameux « sens des mots », trop  souvent source d’incompréhension, de confusion …

Et au sein des causes de ce rejet figurent en bonne  place la Turquie !  – Alors, ce pays, européen ou pas ? – Remarquons que répondre par la positive, reviendrait à admettre que l’Iran et l’Irak ont une frontière commune avec le vieux  continent… Tout de même estomaquant… – Décortiquons, autant que faire ce peux en quelques lignes obligatoirement réductrices. Certains mettront en avant le fait que la Turquie est laïque, et que son alphabet est le latin !

Pourquoi donc ne pas l’accepter ?  – Notons d’abord que cette position indique que les frontières (ou leurs absences) ne sont pas que géographiques, elles peuvent également être culturelles.  -Commençons par les géographiques.La formule de Gaule est connue : l’Europe s’étend de l’Oural à l’atlantique et s’arrête au Bosphore. Cohérent. Mais, en rapport avec notre question, il y a un « hic »… La Turquie se jette sur  des deux rives du Bosphore, et les puissances victorieuses du premier conflit mondial qui ont redessinée, avec un trait de plume parfois malheureux, les frontières ont validé cet existant. Aussi, de quel côté faire pencher la balance ? Et si l’ont prenait tout simplement comme unité de mesure le km2 ?

Où en trouvent-on le plus ? En Europe ou en Asie ? Evident, non… – Frontières culturelles.Comme « nous », n’est-elle pas laïque, et si l’écriture est un des éléments constituant la culture d’un peuple, comment ne pas mettre en avant son alphabet, latin comme celui que « nous » utilisons ? Effectivement… Mais tout cela n’est que greffon au devenir incertain… Un risque réel de rejet par la souche existe…- Osons aborder à présent un sujet tabou, un sujet qui fâche, l’origine chrétienne de l’Europe, de ses valeurs, de sa culture ! Pourtant, est-ce plus choquant que de souligner le poids de l’Islam dans la culture des pays arabes ?- A la façon d’une plaque photographique classique qui renvoi une image inversée, la laïcité turque est l’inverse de la notre (occultons le fait que la laïcité française n’est pas la laïcité anglaise etc.…) : L’histoire européenne du XX siècle ne manque pas d’exemples -pensons à l’Espagne de Franco- ou un pouvoir « fort » utilise la puissance de l’armée pour imposer une idéologie religieuse au mépris de la laïcité, alors qu’en Turquie, à partir des années 20, le pouvoir a utilisé la force de l’armée pour imposer la laïcité, au mépris de l’idéologie religieuse dominante…

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Regard d’un syndicaliste (de base) sur les élections

– REGARD D’UN SYNDICALISTE (de base) SUR LES ELECTIONS ou– Un « impôt » citoyen à honorer spontanément –

 

Mettre son bulletin de vote dans l’urne est pour beaucoup un geste politique. Ils ont tort car il s’agit en fait d’un geste citoyen ! Avant de détailler quelque peu, arrêtons-nous un instant sur les « sans papier ». Ces derniers font régulièrement la une de l’actualité dans leur aspiration à la régularisation voir à la citoyenneté : n’est-ce pas quelque part mépriser cette dernière que de rester chez soi le jour des élections lorsque l’on a le privilège envié par beaucoup d’être citoyen ?

 

Les abstentionnistes souligneront qu’aujourd’hui « tout fou le camp » et c’est vrai… S’il faut s’en convaincre, citons deux brillants intellectuels. Le premier appartient à la gauche républicaine, Jacques Attali. Il écrit : « les statues de Marx, de Engels et de Lénine sont déboulonnées. Il n’est aujourd’hui plus guère de pays au monde pour s’y référer » (au communisme). (L’esprit du monde -p.501). Le second, Luc ferry, relève de la droite républicaine. Il déclare : « La démocratie nous promettait la possibilité de prendre enfin part à la construction collective d’un univers plus juste et plus libre, or nous perdons aujourd’hui presque tout contrôle sur le cours du monde. Trahison suprême des promesses de l’humanisme » (Apprendre à vivre – p.238).

 

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