Koh Lanta : puisque certains vont plus loin

Koh Lanta … puisque certains vont plus loin(par la dix-huitième candidate)  La lecture d’un courrier de lecteur qui m’a été récemment communiqué m’inspire ce qui constitue, de ma part, un autre article. Mise à part l’affirmation absurde du soit disant convoyage retour de tous les aventuriers sur des sièges fixes et qui demande une toute petite explication sans s’attarder, ce  commentaire est intéressant parce qu’il reconnait une double erreur d’ALP : ne pas avoir remplacé une femme par une femme et ne pas avoir respecté la parité. Bravo! Voilà  une intervention qui va dans le bon sens. Donc, concernant les fameux sièges inclinables, notre lecteur-commentateur n’a sans doute jamais voyagé par les airs. Sait-il que tous les sièges d’un avion sont inclinables même en classe économique (et non allongeables) ?  TOUS ! Sauf ceux du dernier rang car ceux-ci sont adossés aux toilettes. Raison pour laquelle ces derniers sièges sont exceptionnellement attribués. Normal : non seulement leurs occupants ne peuvent réellement dormir, mais encore ils ont dans les oreilles la chasse d’eau tirée à tout moment !Parlons de la deuxième participation offerte à Myriam évoquée dans le même commentaire : c’est très bien pour cette dernière et si cela lui fait plaisir, tant mieux. Mais il ne faut pas croire au Père  Noël « ALP ».  J

e n’ai pas peur d’affirmer que cette mesure est la conséquence directe de mes réactions fermes et, pourquoi pas, ne manquant pas toujours de pertinence. Cette mesure n’est nullement le fruit d’une idée originale et d’une décision naturelle de la production. Certainement pas ! Ceci est dit sans aucune méchanceté, mais correspond à une analyse simple de la situation et des évènements qui ont suivi le jeu ainsi que la diffusion de l’émission. Certains insistent sur l’idée « fabuleuse » que la candidate sexagénaire aurait pu être récupérée pour l’édition 2010 de Koh lanta si elle n’avait pas réagi.  Alors là, c’est vraiment mal   connaître cette candidate! Qui ose imaginer que se retrouver aventurière de cette mascarade que j’ai vécue, appelée Koh Lanta, est ce que je souhaite ? L’évolution du jeu ne m’en donne nulle envie pas plus que je ne suis de nature à accepter des compromis du genre « vous vous taisez et on vous reprend ». Faut-il encore répéter combien peu m’importe de perdre ou non ? Sauf qu’en la circonstance je n’ai pas, hélas, la sensation d’avoir connu une défaite à Koh Lanta : on m’a  trompée, piégée, condamnée, laissée sur le carreau. C’est énorme et ce n’est pas pareil. C’est bien pourquoi je me suis tout de suite rebellée avec force contre ALP.

C’est aussi pourquoi, maintenant que j’ai  pris du recul, je m’exprime. Ce n’est pas pour rien que ma personnalité  avait plu et que j’avais été sélectionnée. Et,  sans aucune crânerie de ma part ni égo surdimensionné,  je suis d’accord avec le  commentaire qui déclare que la production ALP a commis une erreur en me lâchant, faisant perdre à TF1 de la qualité d’écoute et de l’audience. On peut parier qu’ils sauront ne pas reproduire toutes les erreurs commises à mes dépens : on lit déjà sur un commentaire qu’il y aurait à nouveau 16 candidats la prochaine fois. J’ai donc pris la décision de réagir tout de suite, dans le Pacifique. Sans témoins. Réaction énergique qui mettait la production devant ses erreurs et  mériterait d’être racontée. J’ai, d’ailleurs écrit l’intégralité de mon expérience, n’oubliant aucun détail tels, entre autre, le risque non diffusé réellement encouru, sur mer, par les candidats. On le sait dans de telle circonstance écrire est une  thérapie. Une production si peu fière d’elle-même qu’elle a fait en sorte de convaincre mon entourage de m’emmener me ressourcer en Floride. Mais oui ! Ne s’agissait-il pas de m’éloigner à tout prix de Paris ? Nouveau coup réussi de main de maître. Et cette même production, après avoir engrangé des bénéfices que l’on imagine plus que confortables, qu’a-t-elle fait, humainement parlant ? Elle a toujours refusé de tenir compte de ces frais qu’elle m’a fait réaliser sous influence et sur mes quelques économies.   

Pourtant, je ne suis  pas prêt de mes sous : presque toute ma vie j’ai travaillé bénévolement. Un peu de compréhension et d’élégance de la part de la production n’aurait pas été superflues. C’est assurément trop lui demander. Raison supplémentaire pour affirmer que la décision de la production  de reprendre une candidate éliminée n’est nullement spontanée (et de se poser  en même temps la question : quelle orientation la production fait-elle prendre à Koh Lanta ? Quoiqu’il en soit, chaque décision qu’elle prend est mûrement réfléchie et ses méthodes sont au point. Voulez-vous un autre exemple ? On m’a demandé, par l’entre mise et le doigté de la directrice de casting, profitant de mon désarroi, de faire un rapport critiquant le médecin de la production juste avant de me réexpédier en France dans les conditions que l’on sait ! Et, bonne poire, je me suis bien entendue exécutée.

Dans l’habileté manipulatrice, j’ai trouvé mes maîtres. J’ai donc obtenu la non diffusion  de mon image pour des raisons qui me sont propres et cela ne signifiait pas que je devais continuer de me taire. Aucun accord sous-jacent n’a été signé. Là encore, aucun compromis en ce qui me concerne. Je suis moi-même, je le resterai. Et tant pis si certains des éléments nouveaux qui apparaissent dans ces lignes sont galvaudés, moqués, ridiculisés, etc… Je  laisse leurs auteurs se faire plaisir à eux-mêmes. De toute façon, depuis déjà longtemps, j’ai choisi de demander à mes proches de me faire une « revue de presse ».Ce tri volontaire est inspiré par un esprit de sagesse. Il contribue à  ma sérénité. Après tout, là est bien l’essentiel.