Comment Nicolas Sarkozy fait d’une crise financière une crise économique

De la crise financière Nicolas Sarkozy fait déjà sa crise économique en parlant   via son premier ministre de faillite bancaire, hors le mécanisme bancaire français ne peut tomber en faillite comme ça et qui plus est avant l’intervention de l’état, il y a plusieurs possibilités de renflouement d’une banque comme la fusion-absorption ou la nationalisation.

Par contre les patrons (amis surtout) eux vont avoir besoin d’argent pour supporter tranquillement la crise économique qui devrait s’installer pendant les 2 ou 3 années à venir.

Et pour cela l’épargne du livret A servira non pas aux banques mais aux entreprises.

En effet les banques n’ayant plus de liquidité ne pourront prêter aux entrepreneurs donc en mettant de l’argent disponible sur d’autres support à leur disposition ils pourront consentir des prêts.

La question se pose à qui profiteront ces prêts ? 

Le fait que les banques puissent à partir du 1er janvier 2009 proposer des livrets d’épargne n’est pas pour rien dans l’annonce du gouvernement.  Il est à rappeler que les sommes collectées sur ces comptes sont versées à la Caisse des Dépôts et Consignations  afin de servir pour des prêts aux organismes chargés du logement social qui s’en servent pour construire, acheter des biens pour les louer.

Dans la mesure où le produit épargne proposé par les banques (qui est d’ailleurs à un taux plus élevé de 4 %) ne servira plus à financer les logements sociaux, celles-ci pourront s’en servir pour d’autres financements. Quand au surplus du Livret A actuel cela devient un détournement de but.

Il est bon de rappeler que 300 000 familles sont en attente d’un logement

L’Etat prévoie d’acheter les futures constructions pour 5 milliards d’Euros (30 000 logements sur plan) pour aider les promoteurs, serviront-ils à ces familles ???

Avec quel moyen seront construits les futurs logements sociaux ?

Dans la mesure où le gouvernement a voulu (sous couvert de l’Europe) en finir avec le livret A, il y a lieu de penser que la perte pour la Caisse des Dépôts et  Consignation aura une répercussion immédiate sur les futurs chantiers de construction d’HLM. Ceux-ci devront vendre une partie de leur patrimoine pour pouvoir financer les futurs projets et augmenter les loyers.

En France le gouvernement n’aime pas les épargnants préférant les consommateurs et pourtant ce sera grâce aux épargnants qu’on risque d’être moins vulnérable face à cette crise financière.

MOINS DE BUDGET POUR LES HANDICAPES

L'association chargée de gérer le fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) s'est élevée le 19 septembre 2008 contre une ponction de 50 millions d'euros sur son budget par le gouvernement pour équilibrer les recettes de la loi de Finances 2009.
Ce projet, dont le conseil d'administration de l'Agefiph a pris connaissance le 18 septembre, revient à retirer à la structure 10% de son budget prévisionnel 2008-2010, et pourrait priver 28.000 personnes à mobilité réduite d'une formation qualifiante, a indiqué Tanguy du Chéné, son président, à Lyon.
"C'est un coup de colère contre l'Etat qui, parce qu'il n'a plus les moyens de financer la loi de Finances 2009, vient se servir dans notre organisation, parce qu'elle est bien gérée. On est sanctionné pour notre bonne gestion, ça doit être une première", a expliqué Tanguy du Chéné.
"De plus, ce prélèvement vient juste boucher un trou, il ne va pas créer un seul emploi, pas permettre une seule entrée en formation. Avec cet argent, il y a peut-être mieux à faire que de boucher un trou", a-t-il poursuivi.
"C'est d'autant plus grave que cette annonce intervient 6 mois après la signature d'une convention triennale" d'objectifs pour l'insertion et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés par Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a-t-il ajouté.
La décision de l'Etat a été communiquée à l'Agefiph le jour de la réception des athlètes médaillés aux Jeux Paralympiques de Pékin par le président de la République à l'Elysée. Or, l'Agefiph finance aussi "des formations pour la reconversion des athlètes handisport", a rappelé Tanguy du Chéné. Cela fait mal, et nous trouvons inacceptable que lorsque les conditions économiques deviennent plus dures, on fragilise les plus faibles", a-t-il conclu.
Financée par les contributions des entreprises qui ne respectent pas l'obligation légale d'emploi de travailleurs handicapés, l'Agefiph est administrée par les partenaires sociaux et les associations de personnes handicapées.

Vous vendez sur Internet, vous serez taxés.

Un article de la loi de modernisation de l’économie prévoit un statut de l'entrepreneur individuel.  Celui-ci  est simplifié: un salarié ou un retraité pourra désormais arrondir ses fins de mois avec une activité commerciale complémentaire. Ce kit contient notamment des modèles de déclaration et de cessation d'activité, et un récapitulatif du nouveau régime de la micro-entreprise. Il sera diffusé à partir de janvier 2009.Cet article de loi vise principalement ceux qui vendent sur internet (via les sites d’enchères ou de commerces) des objets.Ces commerçants « amateurs » n’auront pas l’obligation de s’inscrire au Registre du Commerce et des Métiers, mais par contre devront payer un prélèvement libératoire définit comme suit :Les versements libératoires seraient liquidés par application, au montant du chiffre d'affaires ou des recettes hors taxes de la période considérée, des taux suivants :– 1 % pour les entreprises industrielles et commerciales dont l'activité principale consiste à vendre des marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place, ou de fournir le logement ;– 1,7 % pour les autres entreprises commerciales, c'est-à-dire essentiellement celles qui réalisent des prestations de services, autres que celles mentionnées ci-dessus ;– 2,2 % pour les contribuables qui perçoivent des revenus non commerciaux.Le taux global de prélèvement fiscal et social s'élèverait à :
13 % pour les activités commerciales ;
23 % pour les activités de services.
Exemple Soit un contribuable qui a réalisé 10 000 € de chiffre d'affaires au premier trimestre grâce à une activité de vente en ligne à partir d'un site Internet.
Ce contribuable devrait s'acquitter d'un versement libératoire fiscal et social unique au titre de ce trimestre de 1 300 €, soit 10 000 € X 13 %.
Ce versement pourrait être effectué par  télédéclaration si le contribuable le souhaite.
Cette activité ne serait pas soumise à la TVA et l'intéressé ne verserait aucune cotisation sociale minimale. Il ne serait pas tenu non plus à une déclaration récapitulative annuelle.
Si au 2e trimestre cette activité ne dégage pas de chiffre d'affaires, aucun versement ne serait dû et aucune déclaration ne devrait être déposée.
Par contre il n’est pas indiqué si les sites ou les hébergeurs auront obligation d’informer les inspecteurs des impôts.

Vers une modification de la loi Lang sur le prix du livre

Mercredi 28 mai, le député Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre) a préconisé de modifier la loi Lang pour que les détaillants soient autorisés à pratiquer au bout d'un an des rabais supérieurs à la limite de 5% fixée par cette loi – actuellement, il faut attendre deux ans. «Autoriser des rabais supérieur à 5% (dans la limite du seuil de revente à perte) sur les livres un an après leur édition ou leur importation au lieu de 24 à 30 mois aujourd'hui, permettrait de donner une deuxième vie aux fonds de catalogue (…)», explique Dionis du Séjour. Un argument jugé digne d'un "évadé de l'asile de Charenton" par Teresa Cremisi, PDG de Flammarion.

Et le député d’insister: l’amendement qu’il propose permettrait aussi de «réduire le nombre extrêmement élevé de livres invendus qui sont détruits chaque année» (environ 100 millions en France).Mr Dionis du Séjour ne connait pas les règles en vigueur dans l’édition. Il faut savoir en effet que :L’édition regroupe 4 distributeurs (chaque groupe de Maisons d’éditions ayant créé son réseau de distribution, certains grands éditeurs traitant en direct que les centrales d’achat)Que ces distributeurs fixent les commissions sur les ventes en fonction du Chiffre d’Affaires réalisés (plus vous faites du chiffre avec un distributeur, plus vous avez de commissions) Que les distributeurs vous obligent à prendre une sélection de livres choisit par eux (cela s’appelle l’office).Que le fait de mettre la liberté des prix au bout de 24 mois est du que l’édition originale peut passer en livre de poche (dont chaque groupe d’éditeur à sa propre édition de poche)

Que le prix moyen du livre à augmenter de 27 % sur 10 ans (105 francs en 1998, 20 € (131 francs) en 2008 contrairement à ce que prétends le PDG d’Amazon France) Que le prix d’un livre est du à la notoriété de l’écrivain ou du sujet (plus celui-ci est connu plus il est cher voyez Nothom le prix d’un de ces livres pour 240 pages de moyenne)

Que les grandes surfaces (ou centre culturel pour certaines) n’offrent ni le conseil (aller demander un roman pour un enfant de 10 ans vous verrez les réponses) ni le choix dans les éditeurs (je recherche toujours les Editions Pasquier spécialiste de littérature asiatique qui ont pourtant aussi une édition de poche) ceux-ci réservant leur linéaire pour les grands noms ou sujet. Le marché du livre n’est pas un marché comme les autres s’il y a des mises au pilon c’est qu’il faut savoir qu’au bout de 3 mois on peut rendre les invendus ce que font toutes les grandes surfaces.

La différence de commissions entre les grandes surfaces et les libraires est grande (moyenne libraire 18 à 25 %, moyenne grande surface 25 à 35 % plus les surremises, tout en sachant que les remises sur les livres scolaires sont les plus basses et que les grandes surface cela ne les interresent pas trop).La vente de best-sellers sert à l’éditeur à offrir aux lecteurs d’autres choix, de nouveaux écrivains. Le livre n’est pas un objet jetable (sauf certains livres que je ne nommerais pas pour ne pas éviter le courroux des peoples). Les libraires proposent les petits éditeurs, proposent un choix, proposent un conseil, si la loi de M. Dionis du Séjour est voté cela sera la fin des petits libraires et la fin des petites maisons d’éditions. Le livre n’est pas qu’un roman de Steel, Clark, King, les mémoires de Carla, Ségolène ou de Steevy, le livre c’est surtout des histoires à vivre, des documents à conserver ou tout simplement une récréation dans le gris du monde.Et ce n’est pas le lobby des Leclerc et consorts qui viendront nous enlever notre plaisir de découvertes.

Par contre il serait bon de conseiller aux éditeurs d’éditer leur publication tout au long de l’année et non en majorité en septembre pour les prix littéraire (+de 500 romans en septembre/octobre) et aux distributeurs de donner les mêmes commissions à tous les revendeurs (libraire et grande surface). De privilégier le livre numérique ou des audio-livre ce qui permettrait d’éviter le pilon, de faire connaître à un public plus large des auteurs, de baisser les prix.

Même si on n’aura plus les mêmes sensations à la lecture d’un livre il faut s’ouvrir à la nouvelle technologie tout en gardant ses traditions.

Heures supplémentaires : le retour de baton

D’après le Ministère du Travail, dans les entreprises de secteur concurrentiel de plus de 10 salariés, le nombre moyen d’heures supplémentaires par salarié à temps complet, est de 8,4 heures (soit 2,8 par mois) au 4ème trimestre 2007 contre 6,5 heures pour le 4ème trimestre de 2006 soit une hausse de 28,3 % (le secteur du transport et de la construction étant les plus demandeurs), pour les entreprises de moins de 10 salariés il est plus difficile d’avoir des statistiques.

Le gain moyen par salarié réalisant 32 heures supplémentaires sur l'année est de l'ordre de 111 euros par an, soit moins de 10 euros par salarié et par mois, un chiffre très inférieur aux exemples mis en avant jusqu'à présent par le gouvernement. Ces heures supplémentaires et assimilées ou complémentaires effectuées à compter du 1er octobre 2007 sont exonérées d’impôt sur le revenu.

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La généralisation du livret A va t-elle relancer l’économie ?

Mme Lagarde dans son projet de loi de modernisation de l’économie afin de relancer la concurrence, de gagner 0,3% de croissance par an et créer 50 000 emplois propose de généraliser l’ouverture du Livret A aux banques.

A ce jour les livrets A sont ouverts auprès de La Poste, de la Caisse d’Epargne et du Crédit Mutuel. 46 millions (particuliers, associations, Sté HLM, SCI, SARL) de détenteurs pour un total  143 milliards d’euros. Trois millions de détenteurs sont au maximum du dépôt (15300 € pour les particuliers et Sté, 76500 € pour les associations, illimité pour les Sté HLM).

Le taux de rémunération est de 3,5 % exonéré d’impôt et de CGS/RDS. Les sommes collectées sur ces comptes sont versées intégralement à la Caisse des Dépôts et Consignations afin de servir pour des prêts aux organismes chargés du logement social qui s’en servent pour construire, acheter des biens pour les louer. L’état paie 1,12 % l’encourt ainsi collecté.

 

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