La santé de la dame de Rangoun, Aung San Suu Kyi, est préoccupante. La junte militaire birmane accentue la pression en plaçant le Prix Nobel de la Paix (1991) en détention, dans la sinistre prison d’Insein, ou sont détenus plus de 2000 prisonnier « politiques ».

L’apôtre de la non-violence sera jugé le 18 mai prochain (pour avoir violé ses conditions de détention, en accueillant un américain, John Yettaw), alors que son assignation à résidence se terminait le 27 mai.

 


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Aung San Suu Kyi connaitra-t-elle un jour la LIBERTE ?

Prés de vingt années passées en résidence surveillée, bâillonnée par le régime des généraux.  De prisons en résidence surveillée, empêchée d’avoir une activité politique, et d’instaurer une réelle démocratie dans son pays, alors que son parti, le LND (Ligue Nationale pour la Démocratie) a gagné les élections en 1990, avec plus de 80% des sièges, avant que la junte militaire ne réfute le scrutin et applique une politique de répression

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On ne peut que rester admiratif devant tant de courage, et d’abnégation.

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Un seul mot d’ordre :

LIBEREZ AUNG SAN SUU KYI

Les gouvernements démocratiques se doivent d’accentuer la pression sur l’état birman, et réclamer la libération d’Aung San Suu Kyi, et que s’applique la démocratie, comme le peuple birman l’a gagné en 1990.

Pour conclure cet article, un extrait de l’excellent film de John Boorman, Rangoon.

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