Aub(bad) au respect de la nature et des autres

A l’heure où les politiques tendent à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables afin de préserver ce qui nous reste de celles dites fossiles, à l’heure où le combat acharné des écolos contre le réchauffement climatique nous intime de respecter le tri selectif, à l’heure où poussent un peu partout dans les villes de drôles de conteners servant à préserver durablement la propreté de nos villes et de nos campagnes, un constat manifestement affligeant doit être fait… "Cause toujours tu m’intéresses".

A l’heure où l’on dit se soucier des problèmes que peut rencontrer le tiers monde en matière médicale ou culuturelle, avec les initiatives de personnalités surmédiatisées, à l’heure où l’on implante dans les pays africains des hôpitaux aux technologies avancées sans former les médecins, ni les habitants pour les utiliser, à l’heure où l’on essaye de redresser la délinquance dans les cités (alors que dans les villes plus huppées la dite délinquance est toute aussi présente mais sous une autre forme), que faut-il penser lorsque l’on regarde autour de nous?

  LE RESPECT est un mot dont on devrait changer la définition dans les dictionnaires. Qui peut dire qu’on  protège la nature lorsque, au petit matin, on retrouve des couches pour bébé usagées sous sa fenêtre?

Qui peut prétendre qu’on en prend  soin, lorsque, sur les parkings des supermarchés , les sacs vides roulent au gré des courants d’airs, juste à côté des poubelles? Sans oublier les bouteilles d’alcool, paquets de cigarettes vides et sachets  de chips sur le bas côté des trains de banlieue.

Respecte-t-on la nature lorsque l’on jette nos mégots par terre alors qu’on a inventé des cendriers portatifs? Un exemple probant: les aires d’autoroute jonchées de déchets, de papier toilette voire de préservatifs usagés. Je suis sidérée de voire à quel point les gens peuvent être si peu respectueux de leur environnement quotidien. Dans le magasin qui me sert de deuxième maison, les gens laissent des articles du rayon frais dans les paniers sans en avertir l’hôtesse ou remettent en rayon des yahourts ouverts, méprisant ouvertement le travail accompli par mes colllègues depuis le matin même . On ne se salue plus, ni bonjour, ni au revoir, on ne s’excuse plus si on heurte quelqu’un, on se moque royalement des autres, et je reste polie.

Je suis consciente que cet égocentrisme poussé à son paroxysme est en correlation avec le climat dans lequel nous évoluons, mais la guerre est déjà présente dans trop de pays et il serait dommageable qu’on fasse la nôtre à nôtre échelle.

Un petit pas dans le sens du respect serait un début… et l’on pourrait  dire alors que c’est un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’humanité…certains diront ,pessimistes, qu’il est trop tard, ou qu’il est impossible  dans un tel environnement  d’arranger les choses de façon substancielle,mais j’avais juste envie de partager mon optimisme… 

Une réflexion sur « Aub(bad) au respect de la nature et des autres »

  1. Je suis entièrement d’accord!! C’est affligeant. Je pense que toute une éducation (ré-éducation) est à refaire! A Lyon, on a un beau parc : le Parc de la Tête d’Or…Les déchets trône…à côté des poubelles, ou sur les bancs… Et arrêtons de dire que ce sont les jeunes qui se comportent mal…j’ai vu des parents laisser les restes de leur pique-nique là… à deux pas de la poubelle…. Bref, tout le monde s’en fout, tout fout le camp, ma chère Aube. J’ai l’impression que plus « tout va mal », plus les gens pensent : « un peu plus ou un peu moins, hein? »….. Allez Aube, peut-être sommes nous à l’aube d’une nouvelle ère, où les gens sales serons taxés? 🙂

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