C’est la fête annuelle, de l’Église chrétienne, commémorant la résurrection de Jésus Christ. Fêter ! N’est-ce pas célébrer ? Honorer, par une solennité religieuse ou civile, le souvenir d’une personne ou d’un événement, avec plus ou moins d’emphase, plus ou moins d’affection et de gravité ?


Bien étrange cérémonie que l’acte élucubratoire du Concile de Nicée, tenu l’an 325, fixant Pâques au premier dimanche après la pleine lune qui à lieu soit le 21 Mars, jour de l’équinoxe de printemps, soit aussitôt après cette date, Pâques oscillant, alors, entre le 22 Mars et le 25 Avril. Le Fils de Dieu aurait-il été ramené, de la mort à la vie, un jour baladeur dans le calendrier ? Ou serait-il revenu, de la mort à la vie, à une date inconnue d’un temps printanier ? Qu’ainsi la Semaine, dite Sainte, débute toujours un jeudi et s’achève, obligatoirement, le lundi suivant ?


Que les adeptes d’une religion sont crédules, – en d’autres lieux les sectes étant combattues -, et ce d’autant que la sanctification pascale influe négativement sur d’autres formes extérieures et régulières d’un culte, d’un événement de la vie sociale, les Rameaux, l’Ascension, la Pentecôte, la Trinité et la Fête Dieu !


Comment ne point croire, alors, que ces grandiloquentes manifestations festives ne sont que des témoignages de politesse excessive, que des marques cérémonielles compassées !


«A beau mentir qui vient de loin… » Que celui qui vient d’un pays lointain peut, sans crainte d’être démenti, raconter des choses fausses !


Qu’ainsi, s’appuyant sur l’ancienneté de la Bible, le proverbe s’applique aisément aux religionistes et aux prélats controuvés de l’Église des Hommes : pour des raisons propres aux concepteurs des religions sectaires issues de la prédication d’un homme élevé au statut de  χριστός, – christόs -, et de ses apôtres, et aux théologiens consacrant leurs travaux à la personne et à l’œuvre du Messie oint, toutes choses contraires aux réalités des temps antiques, par souci unique d’annihiler les croyances polythéistes, dès le IV° siècle, auxquelles les campagnards, les paysans, les païens, les idolâtres, les impies, les mécréants, etc…, restèrent longtemps fidèles, les scientistes théocratiques et théorétique, déniant et outrageant la Vérité et la Foi, blasphémèrent, leur interdisant offices cultuels et dévotions, et imposèrent des commémorations comminatoires, irrémissibles pour les populations, autochtones, et dégénérescentes par la chrétienté, la célébration de la résurrection de Jésus, le Fils Dieu, étant par excellence, une fête païenne récupérée, insidieusement, sans agrément et sans esprit, par l’ensemble des religions étatiques fondées sur la personne et l’enseignement de l’envoyé, ou messager, « vox clamantis in deserto », des Élohim, celui dont le monde attend le salut et la providence, l’entité charnelle investie, électro-spirituellement, de l’action constante de la Sagesse et de l’Intelligence divine par laquelle l’Omnipotent, l’Omniscient, l’Omniprésent, l’Être Suprême, conduit toute chose. Pâques et le mythe du ressuscité… !

Dans la Mythologie égyptienne, Phœnix, l’oiseau fabuleux à qui la légende attribuait le pouvoir de renaître de ses propres cendres, devint le symbole de l’immortalité.


Dans l’Égypte ancienne, la mort et la résurrection d’Isoris, frère et époux d’Isis, firent, de lui, le type du Dieu Sauveur. Son culte, associé à celui d’Isis, se répandit dans le monde gréco-romain. Dans la croyance phrygienne, un peuple de la région Nord-Ouest de l’Asie Mineure, entre l’Égée et le Pont-Euxin, Attis, Dieu de la Végétation, était aimé de Cybèle, la Déesse de la Fertilité. Leur culte initiatique projetait la représentation symbolique du retour de la mort à la vie.


Au III° siècle avant l’Ère chrétienne, le mythe de la résurrection se propagea dans les civilisations hellènes et latino-helléniques. En cela, la passion et la Résurrection de Jésus ne serait-ce qu’un artifice littéraire, qu’une parabole largement commentée par des Évangélistes et non par des Apôtres, les quatre Évangiles, – et une somme d’autres tenus comme apocryphes -, éminemment reconnus étant écrits, trois entre l’an 70 et l’an 80, le quatrième après l’an 100, présentant un enseignement politique et social, d’autant qu’attachés aux Écritures bibliques, les juifs réclamèrent, us et coutumes de la Pâque, la libération de l’agitateur Barabbas à la place de Jésus, tous deux fils de Joseph le charpentier et de Marie, son épouse, nés, traditionnellement à Bethléem, un 4 Octobre de l’an moins trois,,, tous deux, l’un étant l’autre et n’en faisant qu’un et non deux. Et si telle était la Vérité historique ? Alors s’abattrait, sur toute la Chrétienté, l’Apocalypse.


Mais…, nous n’en sommes point là, la religion ayant tout cadenassé !


Il serait même de bon aloi que je me taise !


Tenant de tels propos, je serais vite fiché comme hérétique et, quelque part, faisant preuve de religiophobie, jugé comme extrémiste, coupable d’attenter à la démocratie cultuelle, à la théocratie, à l’oligarchie ou à la démagogie doctrinaire de l’Église chrétienne, que celle-ci soit le christianisme ancien, le catholicisme romain, l’Église catholique romaine ou les Églises catholiques orientales ; soit l’Orthodoxie ou le Christianisme orthodoxe, l’Église orthodoxe ou encore l’Église des sept conciles ; soit le christianisme oriental, les Églises des trois conciles ou les Églises des deux conciles ; soit le protestantisme né de la Réforme du XVI° siècle ou les Églises luthériennes ; soit de Communion anglicane, les Églises évangéliques ou les Églises réformées ; ou soit les Églises et mouvements nés aux États-Unis au XIX° siècle qui ne sont pas considérés comme chrétiens par le Conseil œcuménique des Églises, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, organisée par Joseph Smith en 1830, la Science chrétienne, le mouvement apostolique dont l’Église catholique apostolique, l’Église néo-apostolique, l’Union des communautés apostoliques ou les Témoins de Jéhovah sous l’impulsion de Charles Taze Russell à la fin du XIXe siècle…


Je serais accusé d’être, en quelque sorte, allergique à l’Église, non à celle des Élohim mais à celle des Hommes, à tout ce qu’elle représente, une église sans « e» majuscule, et surtout à ceux qui la représentent, de faux apôtres, de faux prophètes et surtout de faux prédicateurs.


Hérétique, je serai passible de la confiscation des biens, de l’arrestation et de la condamnation au bûcher, si je n’abjurais pas. Et si j’avais des complices, eux n’auraient que des peines spirituelles, telle l’excommunication, à moins qu’un pape, comme en son temps Innocent III, n’étende la clause à la confiscation de biens aux complices d’hérésie car, ne faut-il pas, à tout prix, rétablir l’autorité tant spirituelle que temporelle de l’église romaine, l’Église des Élohim, elle, n’ayant pas à souffrir de blasphèmes car étant source de Vie et de Sagesse.