Au train où… Notre histoire depuis le XIX° siècle est liée au rail. Pour le meilleur et pour le pire. Le cinéma en a fait des kilomètres. La littérature, des pages. Monet appréciait une gare Saint-Lazare impressionniste. Dali illuminait celle de Perpignan.        

La SNCF roulait avec des trains de voyageurs, de marchandises, de nuit, à bestiaux( ?). Même ceux de plaisir. Des notions descriptives qui ne portaient pas à conséquence. Passe aussi pour les TGV boîtes de nuit. Mais survient une nouvelle proposition… plus délicate. Les TGV family avec Disney. Lancée aussi l’idée des trains pour seniors. D’un concept descriptif, on glisse vers la discrimination des clients !

Les mômes dans un train, ça piaille, ça hurle, ça n’arrête pas de bouger, ça encombre les couloirs, une horreur pour les autres. Pourquoi n’ont-ils pas les moyens de partir en vacances autrement avec leur marmaille ?. On pourrait croire que réserver les 700 places pour nos petits chéris avec de quoi les occuper relève d’un plan marketing efficace. Les familles qui ne pourront circuler ces samedis auront sûrement le plaisir d’entendre des remarques obligeantes au premier mouvement de leur progéniture.        

Jadis, au temps des 3 classes, dans un compartiment se rencontraient des spécimens de toute la société avec pipe et cigarette en prime. La réservation était l’exception. Mais ne regrettons pas cette époque.  On suggère aussi de parquer les seniors qui toussent, crachent, mouchent avec ou sans canne, audikat et Parkinson.       

Ceci relève clairement de la discrimination que l’on dira positive ou négative. Qu’en pense la Halde ? Train pour sidéen, pour handicapés, obèses il n’y a pas de raisons de s’arrêter.       

Il en est un par contre qu’il serait agréable de mettre en circulation : un TGV pour gens polis qui ne toucheront pas leur portable. Il est vrai que les criailleries des enfants leur empêchent de raconter leur vie à la cantonade.