Au sommet de Rome Sarko et Berlu copains,

mais pas les réfugiés Tunisiens.


On allait voir ce qu’on allait voir le conflit Italo-français sur ces réfugiés que l’Italie transféraient en France en leur octroyant des titres de séjour et même des billets de chemin de fer tenait en haleine le monde politique et bien entendu la Commission européenne sur la question centrale de l’espace Schengen qu’il était envisagé d’adapter à la nouvelle donne du flux massif des réfugiés sur les frontières de l’Union. Voir les articles «Le conflit migratoire entre l’Italie et la France», et «Vers une révison de l’Espace Schengen ?»

Pas un nuage entre les deux chefs d’État, tel fut le message qu’ils se sont entendus de délivrer le mardi 26 avril, le tout étant dans une lettre envoyée à Bruxelles dont le contenu n’a pas été révélé, mais il serait question de réformer le système Européen dans des circonstances exceptionnelles. «Nous croyons tous les deux qu’il doit y avoir des modifications sur les règles de Schengen sur lesquelles nous avons décidé de travailler ensemble a déclaré Berlusconi». Pour Sarkozy, «nous voulons que Schengen vive et pour qu’il vive, il doit être réformé». Les deux pays souhaitent une plus grande collaboration des autres pays Européens avec ceux du Sud de la Méditerranée qui ne peuvent être laissées seuls. Pour la Commission, elle comprend, sans rien vouloir révolutionner, qu’une redéfinition des conditions exceptionnelles justifieraient le retour des contrôles aux frontières.

L’article 23 du code de Schengen qui spécifie que, lors de menaces graves pour la sécurité publique ou la sécurité intérieure sans définir ce que cela représente laisse aux États de juger. C’est donc la porte ouverte à toutes interprétations. Pour Berlusconi la France à fait un effort plus important en matière d’immigration que l’Italie soulignant que nous en avions cinq fois plus qu’Elle, un échange de bonnes intentions qui s’est traduit du coté Français par le soutient à la candidature de l’Italien Mario Draghi au poste de la Banque centrale européenne en remplacement de Jean-Claude Trichet. Mario Draghi n’est pas n’importe qui, il est le gouverneur de la banque d’Italie nommé par Silvio Berlusuconi, et de plus, il est vice président pour l’Europe de la banque Goldman Sachs la quatrième banque mondiale. Pour Le Monde.fr l’envergure internationale de Mario Draghi est-telle qu’il apparaît le seul candidat crédible pour ce poste. En fait le retour d’ascenseur de Sarkozy fait à Berlusconi ne serait pas un cadeau fait à un Italien mais plutôt une confirmation de ce qui était acquis.

Dans cet échange bilatéral entre nos deux pays frères la question immédiate des réfugiés que nous ne voulons pas et l’Italie non plus, n’a apparemment pas été solutionnée en attendant que la révision du traité si elle se fait, soit définie et mise en application. Pas d’accord, c’est donc le statuquo, c’est à dire chacun gère sa frontière et ses réfugiés qui débarquent sur son sol sans en envoyer à d’autres. Pour Berlusconi, c’est donc un désaveu, sa méthode consistant à nous les envoyer ne prend pas tout, au moins ouvertement, puisque cela n’a pas été précisé, mais qui sait quelques réfugiés de moins en Italie, c’est bon pour le moral vu sa cote de popularité. Quand à nous, s’il en passe quelques-uns on ne dira rien pour la cote de Sako dans le même bateau que Berlusconi.

Pour les Tunisiens qui sont arrivés à Paris une centaine d’après Le Monde.fr, dans le petit square de la Porte de la Villette, faisant l’objet des associations humanitaires et des politiques et journalistes, une cinquantaine se sont fait choper au moment de dîner et ont été conduit au commissariat. Un jeune homme raconte,«tout s’est passé très vite, on nous servait à manger, et les policiers sont arrivés, en criant. On ne comprenait rien, ils ne nous expliquaient pas, on avait tous très peur». Selon la préfecture de police, la majorité de ces Tunisiens vont faire l’objet de reconduite à la frontière. La vérité sort de la bouche de l’un d’entre eux, «on le sait, on est arrivés au mauvais moment, on est que des jouets dans la politique», martèle Amal, 44 ans. «Le problème c’est que tant qu’on est un enjeu politique, pour nous, l’avenir, ça n’existe pas».

Pour la Corriere Della Sera , Berlusconi, pace con Sarkò sui migranti : «La Francia più impegnata dell’Italia» Il premier, «Possibili variazione a Schengen». Sulla Libia: «Non bombardamenti, solo razzi di precisione». Berlusconi, paix avec Sarko sur les migrants, «la France plus engagée que l’Italie». En premier «possibilités de variations à Schengen». Sur la Libye, «pas de bombardements, seulement fusées de précision».

ROMA.

All’inizio una stretta di mano, forse non proprio calorosa. Alla fine «convergenza profonda su tutti i temi». Il vertice Italia-Francia, secondo quanto riferito da Berlusconi, è stato improntato a un’intesa su tutti i fronti. A cominciare da quello, drammatico, della Libia, sul quale Parigi ha apprezzato il nuovo sforzo militare italiano, che però è diverso da quello che Berlusconi ha letto sui giornali, «L’Italia non effettuerà bombardamenti», ma solo lanci di «razzi di precisione su obiettivi militari. «lavoreremo mano nella mano, il nostro accordo è totale» ha rilanciato Sarkozy. Il presidente francese, dopo essersi dichiarato soddisfatto della decisione presa dal governo italiano di mettere i propri aerei al servizio della democrazia, ha dichiarato che «non si invieranno truppe di terra»

IMMIGRAZIONE.

Berlusconi ha poi riferito che anche sul delicato fronte del flusso migratorio con la Francia c’è una perfetta identità di vedute. Il premier ha riconosciuto che lo sforzo di Parigi nell’affrontare questa emergenza «è cinque volte superiore a quello dell’Italia. La Francia ogni anno accoglie 50 mila migranti. L’Italia una media di 10 mila. Di questo siamo consapevoli e da parte nostra non c’è nessuna volontà di accusare la Francia» di inadempienze. «Nessuno di noi vuole negare» e abolire l’accordo di Schengen «ma in circostanze eccezionali crediamo debbano esserci variazioni a cui abbiamo deciso di lavorare insieme». «Vogliamo che il trattato di Schengen viva, ma perché viva deve essere riformato» ha rilanciato il presidente Sarkozy.

LA LETTERA ALLA UE.

I due leader hanno anche inviato una lettera comune al presidente della Commissione europea, José Manuel Barroso. «La lettera è una buona notizia» e «conforta» ha detto il portavoce Olivier Bailly, aggiungendo che le soluzioni indicate «sono in linea con le proposte che la Commissione ha fatto da parecchi mesi». «Sospendere Schengen non è un’opzione», ha precisato Bailly, è «impossibile» perché l’accordo sulla libera circolazione nell’Ue «fa parte dei Trattati comunitari, e questi non si possono sospendere».

ROME.

Au départ une étreinte de main pas forcement chaleureuse. A la fin, convergence profonde sur tous les thèmes. Le sommet Italo-français en second quand on se réfère à Berlusconi, il a été caractérisé à un accord sur tous les fronts. A commencer par le dramatique conflit Libyen sur lequel Paris a apprécié le nouvel effort Italien qui est différent de celui que Berlusconi à lu sur les journaux. «L’Italie n’effectuera pas de bombardements» mais seulement des lancements de fusées de précision sur les objectifs militaires. «Nous travaillons la main dans la main», notre accord est total, aurait lancé le président. Le président Français s’est ensuite déclaré satisfait de la décision prise par le gouvernement Italien de mettre ses propres avions au service de la démocratie, déclarant que l’on n’enverra pas de troupes terrestres.

IMMIGRATION.

Ensuite Berlusconi s’est référé sur le délicat problème du flux migratoire avec la France ou il y a une parfaite identité de vue. Le premier a reconnu que l’effort de Paris pour affronter cette émergence est cinq fois supérieur à celui de l’Italie. La France chaque année accueille 50.000 migrants. L’Italie une moyenne de 10.000. De cela nous sommes conscients et de notre part nous n’avons aucune volonté d’accuser la France de non adaptation. «Aucun de nous ne peut nier», et abolir l’accord de Schengen, mais dans des circonstances exceptionnelles nous croyons qu’il doit y avoir des variations et que nous avons décidé de travailler ensemble. Nous voulons que le traité de Schengen vive, mais pour cela il doit être réformé a lancé le président Sarkozy.

LA LETTRE A l’UE.

Les deux leaders ont envoyé une lettre commune au président de la commission Européenne Jean Manuel Barroso. «La lettre est une bonne nouvelle» et «renforce» a déclaré le porte-parole Olivier Bailly ajoutant que les solutions indiquées «sont dans la ligne comme le propose la Commission il y a quelques mois». «Suspendre Schengen n’est pas une option» aurait précisé Bailly, et elle est «impossible» par ce que, l’accord sur la libre circulation dans l’Union «fait parti des traités communautaires qu’il est impossible de suspendre».

Depuis ces réfugiés on n’en entend plus parler !