La situation politique du moment est inquiétante, l'avenir incertain, la population est inquiète.

Les politiciens jouent leur petit jeu de politiciens. Jeu dans lequel la population n'a même pas le rôle de pion.

Les politiciens affirment oeuvrer par et pour le peuple. Mais les préoccupations, les désirs, les espoirs du peuple sont totalement absents des règles et des enjeux du combat politique.

La population n'est que le prétexte et la justification de cette agitation qui n'a d'intérêt que pour les joueurs.

Amer constat !

Cette agitation n'a aucun sens pour le peuple.

Pourtant cette agitation qui peut sembler stérile ne l'est pas réellement pour tout le monde. Pour vous et moi, elle l'est, puisque nous ne sommes pas concernés par la conquête personnelle du pouvoir ou de ses miettes et que nous n'en retirerons aucunes prébendes.

Cette débauche d'énergie est payante pour ses acteurs qui espèrent tous capter le pouvoir et se l'approprier pour l'exploiter comme un fond de commerce. De cette finalité le peuple est absent sauf dans le rôle de l'exploité ou de prétexte à la mendicité d'état qui se fait toujours avec le peuple comme support.

Une famine, quelle aubaine ! Cela représente beaucoup, beaucoup d'aides donc de petits cadeaux, cargaisons "perdues", fausses factures et Per Diem.

Aucune voix discordante et gênante ne s'élève pour mettre un grain de sable dans cette machine/nation trop bien huilée. Aucune voix éclairée ne remet le peuple au centre du discours politique, ne s'élève contre la prise en otage des citoyens.

Les intellectuels, gens d'esprits, porteurs des idées subversives qui donnent un sens aux mouvements de l'histoire et aux évènements, où sont-ils ?

Les vrais s'entend, pas les pseudos autoproclamés, plus ou moins lettrés, incapables de donner un sens et de permettre la compréhension, tout juste bons à remplir le rôle de "cadre" dans les partis.

Où sont les hommes/femmes capables d'interpeller une foule pour lui permettre de devenir peuple ?

Où sont-ils ces hommes ? Ont ils renoncé à utiliser leur intellect pour produire du savoir de qualité ? Ou ont-ils simplement renoncé à se sentir impliqués dans leur société ?