"Est-ce que dans un certains nombre de situations extrèmes (…) on peut se passer de ce feu vert ? Oui je pense qu’il faut l’envisager".
Alain Juppé. Ex Ministre des affaires étrangères.
Au sujet de l’ONU et de la Syrie.
Bonjour
Cette citation soulève la notion de droit face à des situations extrèmes pour nos politiques divers, mais l’extrème que vivent des millions de gens, des milliards désormais face à notre système lui-même extrème ne soulève-t-il pas la nécessité de passer de plus en plus outre les lois et régles afin de continuer à exister pour ne pas dire survivre désormais dans cette crise mondiale ?
Nous voyons de plus en plus le système "D" revenir chez beaucoup de gens, ou via des associations collectives, qui par de nouvelles formes de fonctionnement afin de s’adapter à cette crise, se doivent, sans aucune volonté déterminée, de dépasser les régles du droit d’état qui le font fonctionner encore "difficilement d’ailleurs".
Faut-il tout accepter des états en ces moments ou les lendemains deviennent trés difficiles pour les moins nantis et ou ceux qui ont encore leur places dans ce système craignent pour demain à juste raison ?
Dans de nombreux pays déja depuis quelques années nous voyons exploser les peuples (encouragés par le concept de démocratie économique des occidentaux par derrière) mais il en ressort bien malgré toutes les raisons médiatiques présentées par chacun selon ses intérêts ou analyses peu objectives que le fond des révoltes en ce monde est bien unique par toutes les formes d’injustices de cette mondialisation seulement économico-financière.
Est-ce donc être hors régles que de dire non à ce système en fin de vie qui est encore le notre, qui fait que désormais nous entendons des gens se poser des questions comme "est-ce bien encore de travailler ", "être honnête face aux lois c’est devenir naïf", "je suis correct et je n’ai plus rien au final" ou "voter ne sert plus à rien, ils n’écoutent plus la réalité des masses"…
Nos lois répondront-elles encore longtemps face aux urgences alors que les états pour eux-mêmes se maintenir dépassent leurs propres régles face à d’autres pays ? La fin justifie-t-elle les moyens aussi pour les individus qui se passent de plus en plus des incompétents décideurs ?
PH
[b]Il vaut mieux traverser la chaussée en dehors du passage piéton et être vivant que de l’emprunter et mourir.[/b]
[b]Excellent, j’ai partagé depuis hier soir !!!!
Merci philippus ![/b]
Bonsoir philippus,
Vous écrivez: [quote][b]Est-ce donc être hors régles que de dire non à ce système en fin de vie qui est encore le notre, qui fait que désormais nous entendons des gens se poser des questions comme « est-ce bien encore de travailler « , « être honnête face aux lois c’est devenir naïf », « je suis correct et je n’ai plus rien au final » ou « voter ne sert plus à rien, ils n’écoutent plus la réalité des masses »…
Nos lois répondront-elles encore longtemps face aux urgences alors que les états pour eux-mêmes se maintenir dépassent leurs propres régles face à d’autres pays ? La fin justifie-t-elle les moyens aussi pour les individus qui se passent de plus en plus des incompétents décideurs ?
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Je vous rejoins à 100%! Bravo!