Cinquante ans après sa mise sur le marché, la pilule fait l’objet de nombreuses études qui mettent en évidence que même s’il est prouvé que globalement elle contribue à améliorer la santé des femmes, elle n’est pas toujours sans danger.

La pilule est un des moyens contraceptifs paraît t-il le plus fiable et si les effets secondaires se sont nettement améliorés avec les pilules contraceptives de dernière génération, certains risques pour la santé des femmes sont révélées par des études médicales.

Le « British Medical Journal » révèle que suite à une étude danoise menée de 2001 à 2009, auprès de près de deux millions de patientes utilisant cette pilule de dernière génération, le risque de thrombose veineuse a été deux fois plus élevée par rapport à la pilule de deuxième génération.

Cette révélation inquiète très largement les femmes qui utilisent ce type de pilule contraceptive et la Haute Autorité de santé (HAS), a publié des recommandations sur son utilisation en précisant que cette pilule ne doit être prescrite uniquement que si les anciennes pilules provoquent trop d’effets secondaires.

Même si l’Agence française de sécurité des produits de santé (Afssaps), module ces résultats en disant que si les risques de thrombose veineuse existent avec ces pilules dite de troisième génération, ils sont cependant relativement rares, car leur nombre est évalué de 20 à 40 cas pour 100 000 femmes.

Mais quant on voit le rôle joué par cette agence dans d’autres domaines comme le Mediator et les prothèses mammaires, on se doit de rester vigilant.

De nombreuses familles ont tout de même vécu ce drame qui a abouti à des décès de jeunes femmes par embolie pulmonaire.

Alors dans le doute, il ne faut pas hésiter à discuter avec son médecin ou son gynécologue, sur les risques encourus avec la prise de ce type de pilule et voir s’il n’est pas souhaitable dans certains cas de changer de moyen de contraception.