Une fois de plus devient coutume, les jeux vidéos sont au coeur de la polémique autour d’une tuerie.

Depuis quelques années, les jeux vidéos sont désignés comme le moteur des psychopathes, forcément fans de jeux vidéos, qui s’en imprègnent jusqu’à passer à l’acte dans la réalité et ne plus discerner le vrai du faux. Je ne vais pas revenir sur les faits, mais étant un fervent joueur, je ne peux que réagir à ces incriminations.

Oui, il y a des jeux vidéos violents. D’ailleurs, ceux là sont déconseillés aux moins de 12, de 16, ou de 18 ans.

Oui certains jeux déconnectent de la réalité et donnent un plaisir incommensurable à exterminer son prochain ou des innocents dans la rue (virtuelle) ; des femmes, des enfants, des hommes, des animaux, des zombies, des monstres ou que sais-je encore.

Oui, les jeux vidéos sont fascinants tant le réalisme est poussé à son paroxysme.

Mais quelles données nous permettent d’affirmer que les jeux vidéos sont responsables des actes de barbaries commis par des personnes en perte de repères, en manque de reconnaissance, ou avec des idéologies perverses ou racistes ?

Je me demande qui, des médias, des politiques, des associations ou de moi même ne discerne plus le vrai du faux, la réalité de la fiction.

STÉPHANE BOURGOIN "spécialiste" des tueurs de masse, affirme que les jeux vidéos ont une influence dans ce genre d’acte criminel. Suis-je à ce point passionné que je ne me rend pas compte de l’implication des jeux vidéos dans de tels actes ?

Certes, les jeux violents ne sont pas du goût de tous le monde mais, à mon sens, un jeu vidéo, comme son nom l’indique, reste un JEU, un divertissement. Il permet de se détendre, de partager un moment avec ses amis, ou d’échanger avec d’autres personnes autour d’ une passion commune, par le biais du jeu en réseau, tout comme des personnes se réunissent sur C4N autour d’une passion commune : l’écriture. Si des personnes fans de Saw devenaient des tueurs sanguinaires, incriminerions-nous les films d’horreurs ?

Il y a plus de cent millions de joueurs dans le monde, environs vingt millions jouent à Warcraft ou Call of Duty, ces jeux où, pour vulgariser, exterminer tous le monde et être le dernier survivant est le principal objectif.Pour autant, y a t-il vingt millions de tueurs en devenir ?

 

Je joue à des jeux vidéos depuis mon enfance. J’ai commencé à jouer à "Mortal Kombat" quand j’avais dix ans, à GTA quand j’en avais 14, je regardais Dragon Ball Z tous les mercredi dans Club Dorothée.

Aujourd’hui, je joue toujours à GTA, Call of Duty, Resident Evil, Read Dead redemption, avec la même ardeur, parfois 15 heures d’affilées si le temps me le permet. Pourtant, je n’ai trace en moi d’aucune violence, mis à part pour les détracteurs incohérents et méconnaissant qui veulent faire passer les dysfonctionnements politiques et sociétaux sur le dos des jeux vidéos, ou autres supports culturels tels que la musique, le cinéma ou internet…

Qui est responsable des guerres et de la banalisation de la violence ? Qui est responsable de la perte de repères, d’identité, d’idéologie, de valeurs ? Qui est responsable de l’insécurité ambiante, de la méfiance, de la xénophobie ? Qui sont les plus grands fournisseurs d’armes? 

 

Je vous recommande de lire ces articles parlant de ce sujet :

http://www.jeuxvideo.fr/attentats-norvege-jeu-video-ur-probleme-forcement-actu-437306.html 

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/07/25/le-jeu-video-eternel-bouc-emissaire-des-tueries_1552692_651865.html#ens_id=1551858

http://www.gameinsociety.com/post/2011/07/26/Jeu-vid%C3%A9o,-Norv%C3%A8ge,-interviews

http://www.ecrans.fr/Jouer-n-est-pas-tuer,13093.html

 

et cette interview de STÉPHANE BOURGOIN :

 http://www.leparisien.fr/international/norvege-ces-tueurs-veulent-laisser-une-trace-dans-l-histoire-24-07-2011-1543314.php