Nous les femmes, nous aimons avoir de jolies tables lorsque nous recevons, et la vaisselle en fait bien-entendu partie… Mais vous souvenez-vous des assiettes en faïence qui décoraient les vaisseliers de nos grand-mères ? Beaucoup d’entre-elles étaient parlantes par leur décoration. Aujourd’hui, elles sont un peu devenues des objets de collection, qui avouons le, ne reviennent pas très chers. Mais d’où viennent toutes ces assiettes que nous chinons ça et la ?
Au dix huitième siècle, elles n’étaient faites qu’en faïence, et portaient souvent le nom de famille alliée à un métier ou à un saint patron. Puis vers mille sept cent quatre vingt neuf, elles se sont mises à raconter l’histoire de la révolution. Comme toujours, c’est en Angleterre que sont arrivées les assiettes décorées avec des décalcomanies, et c’est ainsi que ce procédé à fait fureur en France à partir des années mille huit cent trente.
Pour se faire, il suffisait d’encrer le motif sur une plaque de cuivre, d’appliquer le tout sur une feuille de soie et de chauffer à six cent degrés. Ces nouvelles assiettes ont fini par donner des idées de décoration à beaucoup de foyers. C’est pourquoi, dans les années antérieures, chaque maison avait ses assiettes pendues au mur. Sur certaines, vous pouviez y trouver différents thèmes appris soit à l école, au catéchisme, ou au bistrot du coin. Le plus souvent, bien-sûr, c’était des assiettes à dessert qui reflétaient l’histoire de France. Puis il y a eu les assiettes au décor des fables de la fontaine. Ou bien encore vous trouviez tout ce qui a rapport au chemin de fer ou à l’automobile.
Lovées au fond d’un vieux buffet de ma grand-mère, j’ai retrouvé des assiettes qui racontaient des histoires de chasse, ou d’équitation. J’ai encore le souvenir des fêtes de famille ou, sur quelques assiettes étaient inscrits des rébus, devinettes ou proverbes. Et oui cela parait étrange! Mais la chose qui reste importante, c’était l’arrière de l’assiette où était inscrit le nom de la manufacture comme celle de Lunéville en Lorraine. Si j’ai réussi à vous donner envie d’en faire collection, sachez que chez les brocanteurs, vous pourrez trouver votre bonheur pour moins de dix euros et quelle joie de retrouver la magie d’antan sur vos tables en ces jours de fêtes qui arrivent.
j’en possède quelques unes que je conserve précieusement, elles me viennent de ma grand mère et elle les tenait certainement de ses parents ou grands parents. j’aime ces vieilles assiettes, accrochées au mur ou sur un support, elles nous « parlent ».