Les niveaux d’inflation sont toujours regardés, attendus, redoutés, commentés par les analystes et les grands argentiers de la planète. Essayons de décrypter ce baromètre qui changerait le cours de nos vies et celui des entreprises.

Qu’est ce que l’inflation ?

L’inflation qui peut être positive ou négative (on parle alors de désinflation ou de déflation selon son caractère conjoncturel ou structurel), représente  la variation des prix à la consommation. La période est généralement de 12 mois glissants.

De plus, un autre indice, dit « sous-jacent » permet de mesurer l’inflation hors éléments traditionnellement volatils  telles que les matières premières. C’est en définitive ce chiffre qui sera retenu pour jouer sur les leviers monétaires classiques, la fixation des taux d’intérêt étant le plus usité.

Cas de la France au 12/06/09

Pour la France, à l’instar des pays en proie à la crise (c'est-à-dire tous les pays), le taux est de -0,3% sur un an. On parle aujourd’hui de désinflation (même si sont son sous-jacent et de +1,6%).

La désinflation française :

Nous sommes entrés dans une phase de désinflation qui doit être considérée sous un angle positif. La raison est simple. Les prix baissent plus vite que les salaires, ce qui se traduit par une hausse du pouvoir d’achats. Mais, il ne faut pas que la baisse des prix s’installe durablement, nous passerions alors  au stade de déflation.

Les conséquences de la déflation :

La déflation, qui répétons le, n’est ni plus ni moins, qu’une désinflation qui perdure, génère une baisse du chiffre d’affaires des entreprises engendrée elle-même par une baisse de leurs prix de vente.  Le cercle vicieux s’invite : baisse du chiffre d’affaires, baisse des marges, baisse de la masse salariale pour compenser la chute des profits, dépôts de bilan quand les mesures d’économie ne suffisent pas, hausse du chômage, baisse de la consommation…

Scénario catastrophe ou réaliste ?

Si on regarde l’exemple du Japon d’il y a 15 ans, nous courrons à la catastrophe. Si on se réfère à la réactivité de la FED (banque US), BCE (banque européenne) et banque mondiale (banque du FMI) et d’une certaine forme de concertation qui existe entre elles,  la réponse est que nous devrions l’éviter. D’autant que déflation rime avec récession (nous ne pouvons guère descendre plus bas) et que la hausse du pétrole montre des signes de revirement vers un mouvement haussier…. Wait and see.

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