C’est reparti ou ça continue ?…

Pas le piteux spectacle de l’équipe de France en Tunisie, hélas ! Mais le conflit israélo-palestinien, qui a fait beaucoup plus de dégâts et de victimes.

A l’heure présente, on est bien en peine de porter un jugement sur les faits. Les versions vont différer comme d’habitude. Mais il n’est pas interdit de réfléchir.

Le blocus de la bande de Gaza depuis plusieurs années est toléré par la communauté internationale. C’est parfaitement inadmissible. Cette preuve de notre démission pour s’interposer entre les excès des 2 parties ne grandit personne.

« Il faut que le Hamas disparaisse et que triomphe un gouvernement démocratique à Gaza », entend-on dire pour justifier cette situation. Mais les Gazans ont voté pour le Hamas. La démocratie élective ne plaît donc pas à tout le monde, ce que nous estimons aussi pour l’Iran et l’Afghanistan.

Les eaux internationales sont aussi à géométrie variable.

Il semble aussi, et c’est A Libermann, presque justiciable, qui va être content, que cela risque de mettre le feu parmi les Arabes israéliens. Dans ce cas, ce sera une bonne occasion pour remettre à l’ordre du jour l’idée de leur expatriation !

Les Turcs semblaient des interlocuteurs reconnus entre les 2 parties. Il fallait que ce convoi humanitaire soit subversif pour se mettre à dos un neutre bienveillant.

Sous peu Obama va recevoir le Premier ministre israélien qui a déjà ignoré les récriminations contre les constructions à Jérusalem-Est. Va-t-il lever le petit doigt, hausser la voix ou tordre le bras du récalcitrant ? La marée noire va recouvrir ce problème gluant.

De toute façon, l’onde de ce choc va devenir une grosse vague qui surgira des fonds extrémistes et agrandira un fossé que les gens de bon sens essayaient de combler à Genève par exemple. Les paranoïas ont encore de beaux jours devant elles. Voilons-nous la face et retournons à nos retraites !

Dieu finira par ne plus reconnaître les siens.