Selon le Financial Times, l'ONU est en train d'étudier la mise en place d'une commission chargée de rechercher et de détruire, si nécessaire, les astéroïdes tueurs qui pourraient provoquer des catastrophes humaines et matérielles de grande importance.
La décision de mettre en place une commission chargée d'étudier les NEO (Near Earth Objects) a été prise en 2004, suite à la découverte de l'astéroïde Apophis, d'un diamètre de 250 mètres et d'un poids estimé à vingt millions de tonnes. Selon les premières estimations, la probabilité de collision avec cet astéroïde était de 0.4 %. Par la suite, des observations plus approfondies firent augmenter ses probabilités à 2.7 % et fixèrent une date : 2029. Même s'il y a de fortes chances que Apophis tombe dans l'océan Pacifique, l'énergie libérée serait telle – estimée à 400.000 tonnes de TNT – qu'elle provoquerait un Tsunami qui engloutirait toutes les villes côtières du Pacifique.
Les calculs actuels, après avoir porté la date d'impact probable à 2036, sembleraient démontrer et qu'il n'y a pas de risque de collision, même s'il est certain que Apophis passera si près de la Terre, qu'il détruira la plupart des satellites géostationnaires de télécommunications et de météorologie.
Toujours selon le Financial Times, l'ONU étudie très sérieusement les méthodes de déviation de ces astéroïdes meurtriers. La technique privilégiée actuellement serait de placer un vaisseau spatial à proximité des tueurs de l'espace qui seraient ainsi peu à peu déviés de leurs trajectoires grâce à l'effet de la gravitation. L'idée de faire exploser un tel astéroïde en provoquant un accident avec un vaisseau spatial, ne serait utilisée qu'en ultime recours, puisque nous courrions le risque de transformer un seul gros caillou en une myriade d'autres cailloux, certes plus petits, mais complètement incontrôlables et peut-être tout aussi meurtriers.