François Fillon, hier sur les ondes de France Inter affirmait sur un ton Péremptoire :
"Bien sur la France n'a rien payé"
Comment alors expliquer aux français les subtilités de la langue française. Rachida Dati a reçu une missive de son homologue tchadien, où il apparaît clairement que la France est garante de l'exécution de la sentence…
On peut interpréter cette missive de différentes manières, mais il faut bien reconnaître qu'au final…le verdict est le même, l'insolvabilité des membres de l'Arche de Zoé va conduire le gouvernement à s'acquitter des six millions d'euros réclamé par le gouvernement tchadien. A moins que dans les coulisses s'organisent une tombola, une loterie ou une souscription pour s'acquitter de cette dette.
Bien évidemment on pourrait toujours targuer le fait que l'Etat en garantissant l'effectivité de ce paiement ne signifie pas pour autant que c'est l'Etat qui va payer. Mais là, nous entrons dans les finesses de la langue de Molière, et je ne vois pas comment les zozos de L'arche pourraient s'acquitter d'une telle somme.
Alors François Fillon a-t-il menti ou simplement jouer avec les subtilités de la langue française ?
Tant de familles françaises se débattent dans des difficultés financières, en s'acquittant de leurs impôts…Comment pouvoir justifier qu'une partie des contribuables pourrait participer à solder cette dette. Comment expliquer la présence militaire française au Tchad, son assistanat au gouvernement tchadien (face aux rebelles)… ?
Bien des questions qui devraient engager une enquête parlementaire, pour clarifier cette situation bien ambiguë. La lettre du Ministre de la Justice tchadienne remémore belle et bien les engagements du gouvernement français…Alors il serait temps de cesser de nous faire avaler des couleuvres, en jouant sur les mots, et finalement tout cela ne fait qu'accroître un sentiment de défiance envers nos politiques…
Ambigüe ?
Il n’y a rien d’ambigüe le texte est parfaitement claire ,je ne suis pas Molière
et je comprend que une fois de plus se gouvernement et associé nous prenne pour
des cons.