Après les criquets pélerins et la peste aviaire, une nouvelle menace sur le Sénégal…

flic.jpg

Après les multiples calamités qui se sont abattues sur notre pays, nous aurions pu croire que nous avions encaissés plus que notre part et que les prochains fléaux s'abattraient équitablement chez nos voisins. Que nenni !

Une variété non indigène, ramenée par les colons blancs et qui s'est magnifiquement adaptée à notre climat, a subis une mutation qui la rend particulièrement dangereuse. Comme quoi il faut toujours être prudent avant d'introduire une espèce nouvelle dans un biotope. Connue sous le nom de CRS dans son terroir d'origine, nous lui avions donné le nom BEEERET ROUGE, rouge par allusion à la couleur de sa crête, le mot BEEERET est, quant à lui, d'étymologie totalement inconnue.

L'espèce d'importation, modérément agressive, est au nouveau mutant ce qu'est la grippe par rapport à la peste. Il semble que le mutant ait acquit un espèce de dard mobile capable d'envoyer des décharges électriques. Le seul animal connu jusqu'alors pour cette particularité était l'anguille électrique. Dotée d'une agressivité qui semble illimité le mutant attaque indistinctement tous les bipèdes plus ou moins homo sapiens : marchands ambulants, paisibles marcheurs du dimanche, journalistes dans l'exercice de leurs fonctions…

Heureusement pour nous, leurs attaques sont généralement précédées d'un signal sonore qui donne à peu près cela OUIN OUIN OUIN. L'origine et la finalité de ce son est inconnu quoique certains chercheurs pensent qu'il s'agirait d'un signal interactif destiné à amener les représentants de cette espèce à un degré de fureur optimale avant de passer à l'attaque. L'espèce semble particulièrement réagir à la couleur rouge, c'est pourquoi nous vous encourageons à ne pas porter de bandeaux brassards ou foulards de cette couleur. Les observations laissent penser qu'ils sont capables de communiquer à de grands distances par un moyen inconnu et que leurs attaques sont organisées et synchronisées par un roi ou une reine caché dans leur nid, un peu comme les abeilles.

Il faut remarquer qu'un seul représentant de cette espèce n'est jamais dangereux, comme s'il avait besoin du groupe pour se sentir en sécurité dans l'attaque. Tout rassemblement de plus de trois mutants doit vous amener à évacuer les lieux ouverts, à rentrer les femmes et les enfants dans les maisons et à attendre en silence la fin de l'attaque.

5 réflexions sur « Après les criquets pélerins et la peste aviaire, une nouvelle menace sur le Sénégal… »

  1. L’activité humaine, la mondialisation transporte des espèces, nous ne sommes qu’au début des boulversements.

  2. Parole de sagesse, new reporter : la terre va être bouleversée, en effet!
    les humains , du moins ceux qui resteront, adoreront le Roi des rois

  3. Le problème c’est qu’il faudra des années pour trouver un vaccin efficace contre cette maladie….Je doute même qu’on y arrive, la castration de l’espèce entière est peut-être la seule solution …..

    Libertus

  4. ces grosses bêtes-là elles sont très dangereuses, et en plus, elles ont généralement en face d’elles des grosses bêtes ennemies qui leur ressemblent…

    méfiance… !

    ;D

  5. Il y a vraiment une partie du monde qui nait pour souffrir.

    Et nous ne réagissons pas

    Nous faisons semblant de ne pas voir avec nos PC, nos mp3, nos fringues de marque et nos assiettes pleines.

Les commentaires sont fermés.