Vous avez certainement déjà vu le spot de Mc Donald’s mettant en scène un jeune homosexuel et son père. Maintenant, c’est au tour d’Orangina de se lancer dans la pub "gay friendly" avec son spot mettant un scène un puma gay. Cette campagne est censée se moquer des clichés et être représentative de la société française c’est pourquoi ce spot est très souvent diffusé. Pourtant, il n’y a pas de spot mettant en scène des lesbiennes. Les gays seraient-ils les seuls à intéresser les publicitaires?
Farid Mokart, responsable de cette nouvelle campagne publicitaire d’Orangina, s’explique à TETU sur les motivations derrière ce spot:
On peut remarquer qu’Orangina reste néanmoins fidèle à sa tradition et continue à "choquer" avec des publicités volontairement provocantes et humoristiques où les connotations sexuelles sont omniprésentes.
C’est d’ailleurs toujours la même agence (Fred Farid) qui s’occupe des campagnes publicitaires d’Orangina. La présence d’animaux est même parfois interprétée comme une éloge de la soumission des femmes qui se donnent aux "mâles", maintenant en mêlant humains et animaux certains y verront un éloge de la zoophilie.
D’ailleurs, sur les blogs gays qui ont émis leur avis sur ce spot, il revient dans les discussions que le rapport avec la communauté gay n’est pas vraiment évident et qu’il y a un risque d’amalgame homo = zoophile, en gros un homosexuel n’est rien d’autre qu’une personne perverse ayant un fort penchant pour la dépravation. Il est vrai que certains risquent de voir ce spot ainsi.
La nouvelle campagne publicitaire d’Orangina veut détourner des spots célèbres, veut intégrer d’une nouvelle façon la communauté gay en en faisant autre chose que des objets sexuels. Mais c’est encore maladroit et le message risque de ne pas très bien passer. De plus, à force de détournement, Orangina ne communique plus vraiment sur le produit et risque de perdre une partie du public: on parle de quoi là? d’un shampooing, gel douche, gel de rasage ou d’un soda? Néanmoins, cette nouvelle campagne sait faire parler d’elle et c’est peut-être le plus important.