Contribuables fêtant la victoire de Munich pour le JO 2018 

                                                            Annecy 2018

 

      Je ne sais dans quelle rubrique mon article devra être rangé. Les infos positives, c’est sûr. Ma ville, une anticipation ! Economie, aucun doute. Sports, hockey ! On verra plus tard !

      E. Grospiron, figure joviale des jeux de 1992 à Albertville, a démissionné de sa charge parce que le Conseil Général de Haute-Savoie ne lui donnait pas les moyens suffisants pour présenter avec des chances de succès la candidature française pour les JO d’hiver 2018. Il s’agit quand même d’allonger des millions d’euros. La Corée ou l’Allemagne vont nous « damer » le pion. Oublions les chicayas internes qui accompagnent cette décision.

      Après les hourras qui ponctuent le choix d’une ville, on examine plus précisément le coût de cette glorieuse incertitude du sport. Et les Londoniens de froncer les sourcils !

      Et pour les Jeux d’hiver, des dépenses ne sont pas justifiées sportivement. La piste de bobsleigh n’entraîne pas un surcroît de licenciés. Pas plus que la luge. La piste pour les courses sur glace est rapidement en trop. Sans parler du curling dont personne ou presque ne connaît les règles !

      Après Albertville 92, ces équipements ont disparu ou été transformés.

      Les Jeux passent, la facture reste pour l’Etat, la région, le département et la ville. Ça beaucoup de fois le même contributeur ! En la circonstance, Annecy est sans doute assez connu pour se passer de ce débours. Traverser la ville durant les week-ends d’été relève du plan neige de M. Hortefeux.

      La Haute-Savoie avec ses attraits ne gagnera rien à être choisie pour des JO. Elle y laissera des plumes. Les fondus de la raclette mêmes voraces n’épongeront pas la dette avant longtemps. A moins qu’un dahu financier ne fasse un legs et que les montagnards annéciens évitent de le chasser de leurs superbes terres.