La prochaine cible des Edges Funds : L’Espagne !

 

Concernant les Edges Funds, je vous invite à relire l’article  « l’avenir radieux des Edges Funds » (http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=37706) montrant « qu’elles sont bien organisées et qu’elles ont pour seul but : le Trading à outrance! ».

La première cible des Edges Funds fut la Grèce car elle était un maillon faible idéal (petit pays, fraude, dette important, quasi faillite …).La Grèce a fait un plan d’austérité supérieur à ce que demandait le F.M.I ; et pourtant pour les spéculateurs : la Grèce c’est de l’histoire ancienne !

La spéculation est déjà  en train de regarder ailleurs ! Les Edges Funds ont choisi leur prochaine cible : l’Espagne. En fait, ils ont déjà effectué des petites attaques de reconnaissance de terrain mais pour l’instant sans succès. Actuellement, l’Irlande, la Grèce, le Portugal,… : c’est de l’histoire ancienne !

Si on veut vraiment provoquer le « chaos », il faut choisir un pays dont la dette est trop grosse pour qu’on puisse la sauver avec un petit accord à la sauvette d’un week end ! Ce pays est l’Espagne ! L’opinion publique n’a pas encore bien conscience de cela ! La « bataille de l’Espagne » a déjà bien commencé et l’enjeu est de taille : Si l’Espagne bascule, c’est l’Europe qui bascule !

Les incursions des Edges Funds dans la « bataille de l’Espagne » se traduisent timidement mais surement ! Les Edges Funds prennent leur temps ! En effet, une erreur de « timing » peut leur couter très cher. On observe des ventes à découvert des emprunts d’Etat Espagnol et des actions des banques Espagnol à découvert aussi. Mais l’élément principal de l’attaque sera surtout l’Euro car quand l’Espagne montrera un élément de faiblesse, l’Euro vacillera !

Mais quand on regarde le financement de l’Espagne aujourd’hui, cela se passe plutôt bien. Elle se finance avec des taux relativement bas. Les fonds spéculatifs vont prendre leur temps car ils voient  en l’Espagne une « mine d’or » avec des sources de profit énorme en 2011.

En pourcentage du PIB, l’Espagne a une dette assez basse  mais son déficit budgétaire est à 12% avec un taux de chômage désastreux ! Ainsi l’Espagne ne pourra plus adopter une nouvelle politique d’austérité sans détériorer le social. Bref, ça passe ou ça casse !