Antennes-relais : le moyen de tester de nouveaux seuils d’exposition

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A l’issue d’un vaste appel à candidatures, le comité opérationnel chargé de piloter les expérimentations sur les ondes a sélectionné 27 villes pour tester la réduction des expositions aux champs électromagnétiques à proximité des antennes-relais et la mise en place de nouvelles modalités de concertation.

 

 

 


Au printemps 2009, la table-ronde sur les radiofréquences avait proposé de modéliser et d’expérimenter une réduction de l’exposition aux champs électromagnétiques dans le voisinage des antennes-relais, ainsi que de nouvelles modalités de concertation. Le 7 juillet, un comité opérationnel composé de représentants de toutes les parties prenantes et présidé par François Brottes, député de l’Isère, est mis en place par Chantal Jouanno.

 

 

27 villes-tests en France

  L’appel à candidature, lancé le 17 septembre dernier, a attiré de nombreuses villes françaises. Au total, 238 communes ou communautés de communes y ont répondu. Lors de sa réunion du 26 novembre dernier, le comité opérationnel a retenu les candidatures de 16 villes dont Brest, Strasbourg, La Rochelle, Lavelanet, Cannes ou encore la Défense. A l’occasion du Grenelle des Ondes, Robin des Toits a proposé que des Villes tests expérimentent le seuil d’exposition de 0,6V/m pour la population. 

  En plus des villes choisies pour expérimenter l’abaissement de l’exposition aux radiofréquences, onze communes ont été retenues pour un autre volet de l’expérimentation qui concerne les nouvelles modalités de concertation. Amiens, Bayonne, Tours, Orléans et Bourges font parties des villes sélectionnées.

  Strasbourg a été choisie pour tester à partir de janvier 2010 l’abaissement de l’exposition aux radiofréquences des antennes-relais. Durant la période de test, plusieurs seuils d’exposition maximum, compris entre les seuils réglementaires (41 et 61 volts par mètre) et une valeur basse de 0,1 V/m seront analysés.

1 million d’euros pour les expérimentations

  Les travaux de modélisation, préalables aux expérimentations, débuteront dès le mois de janvier 2010. Les premiers résultats sur les expérimentations et la concertation seront disponibles au cours du deuxième trimestre 2010. Le gouvernement a décidé d’allouer un budget d’un million d’euros à ces expérimentations.

 

13 réflexions sur « Antennes-relais : le moyen de tester de nouveaux seuils d’exposition »

  1. Bonjour , Il me semble nécessaire de corriger cette information : les seuils maximum de 41V/m et 61V/m sont des seuils d’ émission des antennes relais . Ce qui sera mesuré sera la valeur à laquelle les citoyens sont soumis . Le chiffre de 0,6 V/m est souvent annoncé mais il s’agit de celui qui sera mesuré dans votre logement . Pour atteindre ce niveau ( on mesure souvent des valeurs de l’ordre de 3V/m à 10V/m) , selon la localisation de l’antenne , il faudra ajuster le niveau max d’émission de ladite antenne . A 30 mètres d’une antenne qui émet à 41 V/m , le niveau est bien supérieur à celui que vous aurez à 100 mètres de la même antenne . En ville , précisément, c’est bien le problème, les riverains peuvent être très proches des antennes !

  2. Une remarque complémentaire : Fort malheureusement, lors des accords donnés aux opérateurs , seules des valeurs d’émission max ont été imposées (décret) . Jamais ces textes n’ont été amendés par une valeur max d’exposition . Evidemment si les antennes étaient implantées à l’extérieur des villes , loin des habitations , le niveau d’exposition serait resté bien inférieur à celui que l’on peut mesurer aujourd’hui . On s’est fort peu soucié de snaté publique !

  3. C’est bien ce que dis , le décret autorisant les opérateurs à installer leurs antennes relais ne fixe que des puissances d’émission maximales et non des valeurs maximales d’exposition . A 30 mètres , vous êtes effectivement dans un lobe de niveau important , à 10 mètres , c’est encore pire , à 300 mètres , c’est beaucoup mieux et votre téléphone est assez sensible pour bien fonctionner . Mais la puissance de l’antenne qui se trouve sur le toit de l’immeuble de l’autre côté de la rue doit être suffisante pour que vous puissiez téléphoner depuis le troisième sous-sol …. Pourquoi s’en priver aussi longtemps qu’ opérateur ne dépasse pas la valeur max d’émission qui lui a été fixée !!! C’est bien le drame . je voulais corriger quelque peu l’article : ce sont bien les valeurs d’exposition qui seront mesurées et non les valeurs d’émission . Le but est de réduire la valeur d’exposition, en réduisant bien évidemment la puissance d’émission, tout en conservant une liaison téléphonique . On ne mesurera pas des valeurs entre O,1 V/m et 41 V/m ….. A 41 V/m , votre mobile pourrait bien fondre, sans parler de votre oreille !

  4. la première ville pilote n’était pas Strasbourg mais Grenoble, puis venait Paris avec le 14e arrondissement, Thiers (Puy de Dôme) et Paris 15e, etc… Les opérateurs ont si bien traîné des pieds et chipoté que les résultats qui devaient être connus en janvier 2010.. ne le seront, sauf nouvelles manoeuvres dilatoires, que fin juin 2010. En janvier, les cahiers des charges des tests n’étaient toujours pas finalisés, la modélisation informatique commençait à peine pour Grenoble. Mais entre temps, les opérateurs avaient obtenu lors d’une réunion du COMOP en février 2010, que les tests soient seulement des simulations à partir de la modélisation informatique, l’expérimentation physique réduite en peau de chagrin ne portera plus que sur deux sites par secteur et seulement pendant quelques petites heures…
    Nous sommes assez étonné que l’auteur n’ai pas mis à jour le 23 mai son info et se contente de copier-coller le refrain diffusé par les opérateurs, pardon leurs médias. :'(

  5. Avant de prétendre modifier quoi que ce soit, il faudrait être CERTAIN que ce qui se raconte sur les antennes est dans le champ du réél et non dans le champ de l’imaginaire ! A quoi rimerait [b]d’agir[/b] sur quelque chose qui n’est pas à l’origine du problème allégué ? (principe du bouc émissaire).

    Il existe en simplifiant deux points de vue. Celui de la Science (OMS, Afsset, académie de médecine, SCENIHR etc) qui dit que dans l’état actuel des connaissances, c’est [b]imaginaire[/b] (OMS aide mémoire 296) mais que l’on doit continuer les recherches (c’est à dire en tant que généralité scientifique et pas « soupcon »). L’autre point de vue est celui des associations militantes qui disent que [b]les antennes rendent malades[/b] en se basant sur certaines études à charge très précises (mais contestées par le monde scientifique comme le rapport Bioinitiative) .

    Bref. Selon le sociologue Olivier Borraz « C’est la grande victoire des opposants qui ont réussi à accréditer l’idée qu’il existait sur ces sujets deux positions qui se valent » (JDD 19 avril 2009 article [b]L’Opinion craint le mensonge d’état[/b]).

    Ceux qui se frottent les mains sont les médias à qui ca fait toujours un papier de plus; les démagos à la recherche de tout argument qui fonctionne dans l’opinion pour mettre l’autorité en accusation; les vendeurs de saloperies anti-ondes qui n’ont aucun état d’âme à arnaquer les personnes fragiles, un grand classique.

  6. PS petite précision sur le premier commentaire. Les seuils de 41 et 61 Volts/m ne sont pas « les seuils d’émissions des antennes-relais ». Ce sont les limites d’exposition sanitaires du public selon une directive Européenne de 1999 transposée en France en 2002 et basées sur les recommandations de l’OMS.

    Je veux préciser aussi qu’étant des « limites sanitaires » ce ne sont pas des valeurs « d’usage » dans le cas des antennes relais contrairement à ce qu’on suggère souvent. C’est à dire que ces valeurs n’ont jamais été relevées nulle part sur les lieux de vie. Dans la quasi totalité des cas les niveaux relevés sur les lieux de vie sont inférieurs à 3V/m et même très souvent inférieurs aux fameux 0,6V/m demandés par les associations. (raison d’ailleurs pour laquelle il n’a pas été trop difficile à Paris de signer une charte limitant à 2V/m sur 24H)
    Pour ce qui est de la valeur de 0,6V/m, selon le physicien Jacques Treiner de l’université Pierre et Marie Curie : « cette valeur de 0,6V/m n’aurait aucun fondement scientifique » (quotidien du médecin du 8 septembre 2009). On raconte aussi que cette valeur serait appliquée en Autriche ce qui est faux. Aucun pays Européen ne l’applique ce qui est facilement vérifiable.

  7. Il y a sur le Grand Ballon, dans les Vosges , un radar sous un radôme . Il y a à proximité , et sous le radôme lui-même, des chemins accessibles au promeneur , en principe sans risque!!!! En quelques minutes , alors que mon épouse ignorait complètement ce que contenait le radôme, elle a été prise d’étourdissements et de nausées . Et ce n’est même pas psychosomatique !!! J’ai devant ma fenêtre , un bureau , de l’autre côté de la rue , sur la toiture du bâtiment , une antenne relais , à une distance d’environ trente mètres . Si je reste , à certaines heures , plus de 10 minutes assis à mon bureau, je suis pris de vertiges qui disparaissent dès que je vais me « réfugier » dans une pièce côté cour . Il y a d’autres situations qui me procurent de tels vertiges, et que d’autres personnes supportent sans aucune gêne ! Il y a quelques années, ma société nous avait équipé du portable « bebop » ……..au bout de quelques instants de conversation il fallait changer d’oreille , celle-ci devenant fort chaude …… Depuis cette période , je souffre d’un acouphène ………Evidemment ce ne sont là que des coîncidences fortuites !!!
    Pour revenir sur les niveaux d’émission ,à plus forte raison si ces niveaux sont ceux d’une exposition, la chose est encore plus grave que je ne pensais !!!!!! Essayez de vous maintenir quelques minutes dans un champ de 41V/m bonne cuisson !
    En résumé , en amont de tout cela , aucune étude sérieuse n’a été faite ….on attend les statistiques

  8. à Cornil, Bonjour. Certes les forts niveaux de rayonnements comme ceux des radars sont dangereux ! question d’énergie évidemment. Entre mettre sa main dans le feu et se chauffer à 1 m du feu il y a une sacrée différence ! A cela on doit ajouter l’éventualité de la « focalisation » de cette énergie en un point très précis; soit parce qu’on « enferme » l’énergie (four micro-ondes par ex.) soit par l’existence de nœuds de courant ou de tension en des points précis de câbles ou d’antennes par exemple (je sais de quoi je parle, je me suis brulé plusieurs fois les doigts de cette façon). Avec la téléphonie mobile les seuls rayonnements [b]significatifs[/b] sont ceux du portables (voir étude SUPELEC 2003 et étude de dosimétrie Jean-Francois Viel 2009) , les niveaux de rayonnements des antennes-relais ne sont pas significatifs. Sur 3500 études dont 700 sur les antennes relais, aucune étude n’a permis de mettre le moindre effet en évidence pour ces antennes. Une douzaine d’études prétendent à des effets délétères (Santini ou Navaro etc..) mais ces études ne sont pas considérées comme scientifiquement valides étant basées sur des témoignages.
    Les témoignages n’ayant pas de valeur scientifique, l’OMS saisie de la question, a dirigé des études de provocation en double aveugle sur des sujets se disant électrosensibles et d’autres ne l’étant pas. Le résumé est consultable en ligne avec les références à la fin : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs296/fr/index.html

    PS 41 V/m vous parlez de « cuisson » ! Or si 41V/m est une limite sanitaire, ce n’est pas du tout un seuil de dangerosité ! Non vous ne chauffez pas du tout en vous y exposant ! Il a été justement recherché un seuil minimal avec lequel l’effet thermique ne perturbe rien (DAS 4W/kg corps) et appliqué ensuite un « facteur de sécurité » de 50, soit 0,08W/kg.

  9. il y en a qui font encore confiance a l’académie de médecine dont les communiqué diffusent [url=http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/les-antennes-relais-cimetiere-de-88812]dissimulations et mensonges[/url]

    ;D

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