Qui n’a pas entendu dire, "qu’autrefois c’était bien mieux qu’aujourd’hui" ?
Eh bien aux vues de certaines études récentes et sérieuses, parues dans une revue qui prône l’utilisation des médicaments anciens, la Health Affairs, ces derniers seraient reconnus (selon certains scientifiques auteurs du rapport chiffré) comme plus efficaces que ceux d’aujourd’hui.
Nombre de médecins, semblent d’accord avec eux et depuis des décennies, avouent prescrire à leurs patients d’anciens médicaments, avec lesquels ils assurent obtenir de meilleurs résultats.
De plus, les anciens traitements, existent pratiquement tous sous des formes génériques, et sont donc moins chers , contrairement à ceux de nouvelles générations, aux tarifs souvent très élevés.
Les laboratoires, voient cette situation d’un mauvais œil, car si elle devait se généraliser, ce serait pour eux un énorme manque à gagner, qui les empêcherait de pouvoir s’investir dans la recherche de nouveaux traitements, très coûteuse.
En 2011 déjà la revue scientifique Prescrire, aurait publié un "palmarès des traitements", visant à déterminer ceux qui sur une période de 10 années, étaient les plus efficaces.
Ce "palmarès" ne fut pas très rassurant pour les patients que nous sommes, car il annonçait clairement, que sur un peu plus de 960 molécules testées, seules 17 étaient efficaces par rapport à la pathologie qu’elles étaient sensées soigner.
L’expérience pour résumer, a été menée en comparaison des placébos utilisés sur des patients, victimes de pathologies diverses, allant de troubles respiratoires, aux troubles mentaux, infections, en passant par certaines formes de cancers.
Ils seraient formels, les médicaments des années 1970, s’avèreraient nettement plus efficaces que ceux des années 2000.
Pour ne pas effrayer la population sans doute, les scientifiques à l’origine de cette expérience, attirent toutefois l’attention sur le fait, que le résultat de leurs conclusions ne veut absolument pas dire, que l’ensemble des traitements modernes deviendraient moins efficaces.
D’autres spécialistes en pharmacologie, viennent contrer ces études et même dire qu’elles seraient biaisées, car selon eux les comparaisons ne seraient pas objectives.
Ils prétendent, que dans les années 1960, les essais médicaux, étaient rarement réalisés sur plus d’une dizaine de volontaires, alors que dans les années 2000, ils se faisaient sur un panel de plusieurs milliers, ce qui avouons-le fausse sensiblement les données.
De plus, ils font remarquer, que les maladies d’aujourd’hui sont beaucoup plus difficiles à traiter, car la plupart des virus ou bactéries, plus résistantes d’années en années.
Difficile pour nous, modestes consommateurs de médications diverses, de se faire une idée et il me semble judicieux, d’attendre les résultats d’études de part et d’autres des chercheurs, pour qu’une bonne fois pour toute, ce climat de suspicion relatif à l’efficacité des médicaments s’éclaircisse quelque peu.
Personnellement, j’espère de tout cœur que les autorités scientifiques et les laboratoires, ne réfléchiront pas au problème en termes de profit, mais en termes de bien-être des patients.
[b]D’où l’intérêt de garder juste pas trop malades, ni pas trop bien portantes toutes les couches de populations hypocondriaques, avec les nouveaux médicaments pari réussi ![/b]
Voila une situation tout de même surprenante. Que chercheurs ne soit intéressé que par leur fric ! Le constat que fait Dyonisos est le même partout. C’est même pire en Afrique ; notamment avec les médicaments contrefaits. Toutes choses qui ont poussées de nombreux africains à se tourner vers la médecine traditionnelle qui semblent plus efficace et sans effets secondaires.
« s’investir dans la recherche de nouveaux traitements »
Il serait temps qu’ils s’y remettent, à la recherche, parce que les 3/4 des « nouveaux » médicaments, ce ne sont que des « anciens » dont on a modifié très légèrement la composition (et le nom) pour pouvoir le vendre plus cher…
« j’espère de tout cœur que les autorités scientifiques et les laboratoires, ne réfléchiront pas au problème en termes de profit, mais en termes de bien-être des patients »
Il leur faudrait changer de politique et effectuer un virage à 180°, alors, parce que C’EST bien le PROFIT qui prime, chez les fabricants de médocs, et certainement pas le bien-être du patient !