Amine, "l’Auvergnat" d’Hortefeux : "Je rejoins le parti de Villepin"

 

Trouvé ce titre sur le Monde.fr. Je crois que G Brassens ne m’en voudra pas d’avoir pastiché sa « chanson pour l’Auvergnat ». Le copyright est aimablement offert aux chœurs des militants de République solidaire. A gauche, l’original, bien sûr.

 

 

 

Elle est à toi cette chanson                           Elle est à toi cette chanson
Toi l’auvergnat qui sans façons                    Toi l’auvergnat qui sans façons
M’as donne quatre bouts de bois                 A morflé un  éclat de voix
Quand dans ma vie il faisait froid               quand Hortefeux faisait la loi

Toi qui m’as donné du feu quand                Toi qui n’as pas  rigolé quand
Les croquantes et les croquants                   le croquant parmi ses manants
Tous les gens bien intentionnés                   tous des gens bien intentionnés
M’avaient fermé la porte au nez                  te menaient par le bout du nez

Ce n’était rien qu’un feu de bois                  Ce n’était rien qu’un bon mot, quoi
Mais il m’avait chauffe le corps                  mais  il t’a échauffé le cœur
Et dans mon âme il brûle encore                 et dans ton âme il choque le beur
A la manière d’un feu de joie                       qui rêvait d’être un bon françois

                                                                                 (de souche médiévale)

Toi l’auvergnat quand tu mourras               Toi militant tu rigolas
Quand le croque-mort t’emporteras            quand le ministre t’enfarinas
Qu’il te conduise à travers ciel                   de son bon mot au goût de fiel
Au père éternel                                            son péché véniel

Elle est à toi cette chanson                          Elle est à toi cette chanson 
Toi l’hôtesse qui sans façons                      toi militant qui à raison
M’as donne quatre bouts de pain                as préféré de Villepin
Quand dans ma vie il faisait faim              quand l’UMP riait sans fin

Toi qui m’ouvris ta huche quand              toi qui fermas la bouche quand
Les croquantes et les croquants                militantes et militants
Tous les gens bien intentionnés                tous des blancs bien intentionnés
S’amusaient au me voir jeuner                  s’amusaient de te voir peiné

Ce n’était rien qu’un peu de pain               Ce n’était rien qu’un jeu crétin
Mais il m’avait chauffé le corps                mais il t’avait souillé le cœur
Et dans mon âme il brûle encore               et le drapeau c’est pire encore
A la manière d’un grand festin                  comme l’a dit de Villepin

Toi l’hôtesse quand tu mourras                       Toi militant tu déploras
Quand le croque-mort t’emporteras                quand le ministre te régalas
Qu’il te conduise à travers ciel                       de son bon mot au goût de fiel
Au père éternel                                               son péché véniel

Elle est à toi cette chanson                              Elle est à toi cette chanson
Toi l’étranger qui sans façons                         Toi le Français de toute façon
D’un air malheureux m’as souri                     d’un air contrit leur a souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris                  lorsque la télé t’a surpris

Toi qui n’as pas applaudi quand                   Tu n’as pas pu applaudir quand
Les croquantes et les croquants                    militantes et militants
Tous les gens bien intentionnés                    Faux amis mal intentionnés
Riaient de me voir emmener                         feignaient de te croire bien né

Ce n’était rien qu’un peu de miel                 C’en était trop ce goût de fiel
Mais il m’avait chauffé le cœur                   il t’avait asséché le cœur 
Et dans mon âme il brûle encore                 et dans ta tête il tourne encore
A la manière d’un grand soleil                    insulte à nulle autre pareille.

Toi l’étranger quand tu mourras                     De l’UMP tu partiras
Quand le croque-mort t’emporteras                Hortefeux y prospèrera
Qu’il te conduise à travers ciel                        demain ailleurs d’autre arc-en-ciel
Au père éternel                                                C’est l’essentiel.

 

Amen, Amine