Elles se sont rencontrées au gré d’un périple très court

Elles se sont emmêlées presque à s’en oublier

Définies pour s’aimer

Endoctrinées pour ne pas s’abandonner

Elle décidèrent et sans mot dire, de continuer.

 

 

 

De petits pas en grandes traces, elles avançaient

Je les voyais de mes yeux attendris

Elles ne s’occupaient guère des « quant dira-t-on »

Ils se moquaient, elles jubilaient

Ils s’inquiétaient, elles se rapprochaient.

Elles se racontaient , ils essayaient tant bien que mal de les imiter

Mais rien ni faisait,

Ni vous ni moi, ne pouvez comprendre..

 

Un jour, elles se sont dit, que peut être,

Peut être bien, qu’elle s’uniraient.

Mais de quoi, et comment pourraient-elles être plus fortes?

Bien sur, nul doute ne persistait, c’était déjà bel et bien écrit,

Elles deux c’était pour la vie.

 

Petits chemins de travers , petites routes enlacées par de long virages,elle prenaient,

souvent trainaient des pieds, oui je les aie vues, de mes yeux nus.

Mais jamais, elles ne lâchaient l’autre du regard

Unifiées par trop de blessures communes

terrassées par le souffle du néant qui régnait dans le monde, elles continuaient.

Fières d’elles, elles vivaient les épreuves.

Les obstacles étaient sans doute,

pour faire bonne mine a leurs paires, une girouette de plus qui les menait,

toujours plus loin, toujours plus près l’une de l’autre.

Magnifiques telles des miracles de l’amour, elles m’impressionnaient, encore et toujours.

Dans leurs bonheurs, dans leurs joies, de même pour leurs chagrin, elles étaient comme une évidence.

Elles attiraient, la jalousie, comme la lune appartient a la nuit.

 

Si je vous raconte aujourd’hui, c’est que d’aventure, elles m’ont appris.

Elles m’ont enseigné.

Elles sont plus que jolies à voir et de jours en jours un peu plus.

Je vous assure que si dans votre entourage de beaux moments, vous avez observé,

Laissez place à cette douceur, qui emmène bien plus qu’une histoire.

Aux dernières nouvelles, je les ai aperçues..

 

Main dans la main, elles étaient, le seront encore dans l’avenir, à l’infini.

Et croyez moi , elles savaient, la chance qui leur était donnée

D’avoir rencontré le reflet du miroir.

Grâce à elles, je découvre, que ceci n’est pas un conte enfantin

Que les cœurs semblables existent bien.

C’est ce qu’on appelle communément vous et moi, des Âmes sœurs.

 

Aux « Elles » de ma vie.