L’ambroisie est une plante, donc vous me direz quoi de plus naturel et d’inoffensif qu’une plante ! Et pourtant, le gouvernement a pris récemment des mesures concrètes pour lutter contre cette plante. Ces mesures sont destinées surtout à limiter son évolution envahissante sur les terrains et les terres agricoles. En effet, elle serait considérée comme une "mauvaise herbe" et est inscrite comme risque sanitaire sur le plan de santé national de l’environnement.
Pourquoi ?
L’ambroisie est à l’origine chaque année de graves problèmes de santé dans le domaine des allergies à cause de son pollen. Son fort pouvoir allergisant, surtout d’août à octobre, peut provoquer des rhumes des foins, des rhinites, des eczémas mais aussi des crises d’asthme et les aggraver. Les effets négatifs sont tels que cela a alerté les pouvoirs publics au niveau national.
En Rhône-Alpes, le problème est connu et reconnu par les allergologues et 80 % des des surfaces infestées seraient des zones d’agriculture. De ce fait, l’ambroisie représente un coût entre 8 et 12 millions d’euros pour le régime de l’assurance maladie, selon une enquête menée en 2009 dans la région Rhône-Alpes.
Les solutions mises en place
Les façons d’éradiquer ou de limiter l’évolution de cette plante sont simples. Il suffit de désherber, d’entretenir avant la floraison les bords de route, de jeter la plante en pâturage au bétail… Mais ces solutions sont efficaces si elles sont coordonnées pour prévenir le retour de la plante. Elle a un tel taux de reproduction qu’elle émet plusieurs millions de grains par jour.
Et pourtant pour la petite histoire…
Dans la mythologie grecque, l’ambroisie qui signifie immortel ou qui appartient aux Dieux, était une substance et un nectar divins. Les Dieux de L’Olympe se nourrissaient uniquement de ce nectar qui faisait office de toute autre nourriture. Les Dieux oignaient également leur corps pour se préserver des maladies et s’approprier l’immortalité. C’est à plus rien n’y comprendre !
L’ambroisie est certes immortelle car elle a su survivre et arriver jusqu’à nos jours… Et elle résiste encore et toujours…