Ambiance de crise au Salon automobile de Genève.

 

Le 83e salon automobile de Genève qui se tient du 7 au 17 mars, est encore une fois dominé par la crise qui touche depuis quelque temps le marché européen  de l’automobile et ce ne sont probablement pas les 900 modèles exposés et les centaines d’innovations proposées à ce salon 2013 qui vont  redonner un peu de moral aux constructeurs français.

L’année 2012 a été catastrophique pour l’ensemble du marché européen avec seulement 12 millions de voiture neuves vendues, soit une chute historique de plus de 8 % des ventes, du jamais vu depuis 20 ans.

L’ensemble des constructeurs est touché et ce qui paraît très inquiétant c’est que ce phénomène se poursuit depuis le début de l’année 2013.

 

Cela ne semble pas très encourageant et de nombreux constructeurs envisagent de restructurer leurs activités en Europe et par là même de diminuer leur capacité de production.

Ainsi PSA Peugeot Citroën a toujours en projet de fermer son usine d’Aulnay dès 2014, Ford et Général Motors décident eux aussi de fermer certains de leurs sites européens, aussi bien en Belgique, en Allemagne et en Grande Bretagne.

 

Tous les voyants sont au rouge et les constructeurs ne voient pas pour l’instant de sortie de crise, même s’ils se veulent optimistes et décident de regarder vers l’avenir en s’adaptant avec prudence au marché actuel.

 

Ce n’est pas d’autre part le débat actuel en France, sur les effets néfastes du diesel qui va leur faciliter la tache, surtout que depuis quelques années, les constructeurs ont fait de sérieux efforts de motorisation pour se tourner vers des voitures moins polluantes qui s’intègrent davantage dans le progrès écologique.

 

Les constructeurs Français ont donc choisi pour ce salon de miser sur le réalisme  en proposant des modèles plus séduisants, tournés vers les énergies nouvelles.

 

C’est ainsi que Renault, s’oriente vers le tout-électrique avec la dernière née Zoé.

Peugeot  privilégie la motorisation hybride à air comprimé  et tout comme Renault développe la gamme des « crossovers », des modèles urbains, qui séduisent davantage la clientèle avec leur look de 4 x 4. aux lignes plus racées.

Citroën,  propose le Technospace, qui reprend le concept du C4 Picasso, tout en lui apportant le confort d’un monospace.

 

Le mot d’ordre général est de proposer davantage des modèles qui se rapprochent le mieux des tendances commerciales, sans trop d’excentricité ni de modèles trop futuristes qui ne répondent pas à la demande d’une clientèle de crise. Il est sûr que si les voitures neuves étaient moins chères, la demande serait peut-être plus forte !  

 

Une réflexion sur « Ambiance de crise au Salon automobile de Genève. »

  1. [b]Pour rendre les voitures moins chères la recette est simple moins de gadgets et de changements de carrosseries toutes les cinq minutes ! peut être même envisager une 2CV downsizée* ?
    Au passage grâce aux publicistes nous devrions avoir des fontaines d’essence gratuite dans nos jardins : tous les ans depuis 50 ans les véhicules consomment 5, 10 voire 20% de moins que l’année précédente, je me trompe ?
    *de l’anglais downsizing[/b]

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