Peu de gens connaissent Juliette, cette toulousaine d’adoption est vraiment une artiste de grand talent, bien qu’elle s’en défende.

Excellente musicienne, elle nous mitonne des chansons aux petits oignons qui ne sont pas sans rappeler Georges Brassens.

Les textes sont d’une grande qualité, souvent très humoristiques ou tendres et mélancoliques.

Elle s’accompagne au piano avec brio.

Victoire de la musique 2006 (artiste interprète féminine) elle compte à son actif plusieurs albums.

Elle possède un humour ravageur : j’ai ri aux larmes du début à la fin du spectacle. Quelques perles à retenir : la petite messe solennelle, chanson à la gloire du vin dont elle a l’air de faire le meilleur usage. Dans cette chanson, elle utilise la basse obstinée de la petite messe solennelle de Rossini, ce qui montre que nous avons affaire à une musicienne cultivée.

 Elle fait du sentimal bourreau de Bobby Lapointe une interprétation à hurler de rire et la chanson d’Edith Piaf "l’homme à la moto" en tango argentin vaut vraiment le détour. A la fin du spectacle, après quelques rappels, elle interprète le Prélude de la Première suite pour violoncelle seul de Bach à la main gauche, un moment de grâce.

Vous l’avez compris si vous voulez passer une bonne soirée, courez voir Juliette si elle passe près de chez vous.